Le Coran

« …Allah tient dans une plus grande estime ceux qui Lui sacrifient personnes et biens… »

Sourate 4 Verset 95 à 96


(Verset Muslim Pro du 16 Avril 2020+ Ajout)

« 95- Allah ne saurait traiter d’une même façon les croyants qui sont restes attachés à leurs occupations, les malades exceptés, et ceux qui, en temps de guerre, mettent à Son service leurs personnes et leurs biens. Allah tient dans une plus grande estime ceux qui Lui sacrifient personnes et biens. Quoique les promesses d’Allah s’étendent aux uns et aux autres, Allah accordera aux combattants une récompense plus belles qu’a Ses autres serviteurs.
96- Honneur, indulgence, miséricorde, en toutes ces choses les combattants seront avantages. Allah est clément et miséricordieux »

Sourate 4 Verset 95 à 96

Al-Boukhâri rapporte qu’AI-Bara’ a dit:
« Lorsque l’envoyé de Dieu (saw) reçut cette révélation, il chargea Zaid pour l’écrire.

« Allah ne saurait traiter d’une meme façon les croyants qui sont restés attachés à leurs occupations »
Entendant ce verset, Ibn Oum Maktoum (qui était aveugle) se présenta au Prophète (saw) en lui plaignant de sa cécité. Dieu alors fit révéler:
« Les malades exceptés »

Al-Boukhâri rapporte un autre récit d’après Sahl Ben Sa‘d As-Sa‘idi qui a dit:
« Apercevant Marwan ben Al-Hakam dans la mosquée, j’y entrai pour lui tenir compagnie. Il nous raconta que Zaid Ben Thabet lui a informé que l’envoyé de Dieu (saw) l’a chargé d’écrire ce verset:
« Allah ne saurait traiter d’une même façon les croyants… »
Au moment où il le transcrivait, Ibn Oum Maktoum arriva et s’écria:
« O envoyé de Dieu! Par Dieu, si je pouvais combattre dans la voie de Dieu, je l’aurais fait » à savoir qu’il était aveugle. Dieu alors fit descendre: « les malades exceptés » alors que le Prophète (saw) posait sa cuisse sur la mienne de sorte que je craignisse qu’elle ne subisse une contusion, à savoir qu’il recevait à ce moment la révélation.

Ibn Abbas a dit que ce verset fut révélé au sujet des fidèles qui sont sortis le jour de Badr pour combattre et ceux qui sont restés chez eux. Abdullah Ben Jahch et Ibn Oum Maktoum, qui était aveugles, vinrent demander à l’envoyé de Dieu (saw) :
« Etant aveugles o envoyé de Dieu, sommes-nous exempts? » Dieu aussitôt fit cette révélation.

Dieu, promettant a tous ses serviteurs d’excellentes choses, a préféré ceux qui combattent aux non combattants qui ne sont pas excusés pour une difformité quelconque. Pour montrer les mérites des combattants plus que les autres, exceptés les malades, Anas rapporte que l’envoyé de Dieu (saw) a dit:
« Il y a à Médine des hommes, vous ne parcourez une distance ou traversez une vallée sans qu’ils ne soient avec vous »
Les fidèles s’exclamèrent:
« Comment peuvent-ils être avec nous o envoyé de Dieu? » Il répliqua: « La maladie seule les retient ».
(Rapporte par Boukhâri)

« Quoique les promesses d’Allah s’étendent aux uns et aux autres »
Il s’agit du Paradis et de la plus belle récompense. Ainsi ce verset prouve que le combat dans la voie de Dieu n’est pas une obligation pour chaque personne, il suffit qu’une partie le fasse pour en exempter les autres. Mais Dieu n’octroie pas la meme rétribution aux uns et aux autres car « Il accordera aux combattants une récompense plus belle qu’a Ses autres serviteurs » en les élevant auprès de Lui de plusieurs degrés, dans les demeures supérieures au Paradis, en leur accordant une absolution de leurs péchés, un honneur et une miséricorde.

Dans un hadith cité dans les deux Sahih, Abou Sa’id Al-Khoudri a rapporté que l’envoyé de Dieu (saw), a dit:
« Au Paradis il y a cent degrés que Dieu a préparés pour ceux qui combattent dans Sa voie, la distance qui sépare un degré d’un autre est équivalente à celle qui existe entre le ciel et la terre »
(Rapporté par Boukhâri et Muslim)

(Tafsir d’Ibn Kathir)

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