Rappels Islamiques

Le Destin


Croire au destin (Qadar) est un des fondements du dogme islamique. Il constitue le sixième pilier de la Foi. Celui qui le dénie s’exclut de la religion d’Allah.

Pour un musulman, le destin bon ou mauvais, est ce qu’Allah a décrété pour l’ensemble des créatures. De par Son éternelle prescience, Il connaît la totalité de tout ce qui existe. Quiconque refuse de croire cela, nie la perfection d’Allah. 

Allah a inscrit, sur une tablette bien préservée (al-Laouh al-Mahfouz, en arabe), tout ce qui allait se produire dans l’univers, jusqu’au Jour du Jugement. La durée de vie de chaque individu y est inscrite, de même que la quantité de ses provisions. 

Tout ce qui est créé et tout ce qui se produit (au passer, au présent et au futur) au sein de l’univers a déjà été inscrit sur cette tablette.

Lorsque Allah créa la Plume (Qalam), Allah lui ordonna : « Ecris !« ,
Elle demanda :  » Que dois-je écrire ? « 
Allah dit : « Ecris ce qui, jusqu’au Jour de la Résurrection, aura lieu. »
Aussi, ce qui atteint l’Homme ne pouvait le manquer et ce qui le manque ne lui était pas destiné. L’encre a séché et les feuillets ont été rangés.

Ibn ‘Abbâs (ra) a rapporté que le Prophète (saw) lui a dit : 
« Ô jeune homme ! Montre-toi attentif envers Allah et Allah te protégera. Montre-toi attentif envers Allah et tu Le trouveras à tes côtés. Si tu demandes, adresse-toi à Allah. Si tu sollicites une aide, sollicite-la de Allah. Sache que si toute la communauté se réunissait pour t’apporter un quelconque bienfait, tu ne profiteras que de ce que Allah a inscrit pour toi. Inversement, si elle s’unissait pour te nuire, elle ne pourrait le faire que dans la mesure où cela a été décrété par Allah. Désormais, les plumes de la destinée sont rangées et l’encre des feuilles est séchée. »
(Rapporté par At-Tirmidhî)

Allah dit : 
« Ne sait-tu qu’Allah sait ce qui est dans le ciel et la terre ? Tout cela est dans un Livre, et cela est pour Allah facile. » 
(Coran 22 Verset 70).

« Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit consignée dans un Livre, avant que Nous ne l’ayons créé; et cela est facile pour Allah »
(Coran 57 Verset 22)

« Allah est le Créateur de toute chose, et de toute chose Il est Garant. Il détient les clefs des cieux et de la terre; et ceux qui ne croient pas aux versets d’Allah, ce sont ceux-là les perdants. »
(Coran 29 Verset 62-63)

La Prophète (saw) à dit :
« Allah a inscrit les destins des créatures cinquante ans avant la création des cieux et de la terre ».
(Rapporté par Muslim)

Allah dit encore dans le Coran:
« Ne sais-tu pas qu’Allah saît ce qu’il y a dans le ciel et sur la terre?  Tout cela est inscrit dans un Livre, et cela est pour Allah bien facile. » 
(Coran 22 Verset 70)

De croire que rien ne peut exister sans la volonté d’Allah. Rien ne se produit, dans les cieux ou sur la terre, si ce n’est par la volonté d’Allah. Tout ce que Allah souhaite voir arriver arrive, et tout ce qu’Allah ne souhaite pas voir arriver n’arrive pas.

Allah dit :
 » … et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions.  »
(Coran 25 Verset 2)

Le fait qu’Allah est décrété les affaires des Hommes ne signifie nullement que ces derniers n’ont aucune liberté. Au contraire, l’homme est libre de ses choix. Cependant sa volonté est régie par Celle d’Allah : 
« Mais vous ne pouvez vouloir, que si Allah veut, (Lui), le Seigneur de l’Univers. »
(Coran 81 Verset 29)

De ces versets et de ces hadiths, on en déduit que le destin est constitué de quatre niveaux :
– La science (al ‘ilm) : Nous croyons qu’Allah Le Très-Haut est omniscient (qui sait tout).
Il sait ce qui était et ce qui sera, et comment ce sera, pour toujours et à jamais, par Sa science éternelle.
Il ne se peut pas qu’Allah apprenne un savoir nouveau après avoir été ignorant, ou qu’Il puisse oublier après avoir eu science de quelque chose.

– La prescription (al kitâba) : Nous croyons aussi qu’Allah Le Très-Haut a prescrit dans les tablettes protégées (al-Laouh al-Mahfouz) ce qu’il adviendra jusqu’au jour de la résurrection

–  La volonté (Al Mashî’a) : Nous croyons qu’Allah exalté soit-Il, a voulu tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, nulle chose ne peut exister sans Sa volonté.
Ce qu’Allah veut se réalise et ce qu’Il ne veut pas ne se réalise pas.

–  La création (al Khalq) : Nous croyons qu’Allah Le Très-Haut est : 
« Créateur de toute chose et Il est le Garant sur toute chose. Il détient les clefs des cieux et de la terre, et ceux qui ont mécru aux versets d’Allah, ceux-là sont les perdants. » 
(Coran 39 Verset 62)

Ces quatre niveaux englobent tout ce que réalise Allah Lui-même, et tout ce que réalisent Ses serviteurs comme paroles, actes ou délaissements, ces actions sont connues d’Allah Le Très-Haut, déjà inscrites auprès de Lui, Il les a voulues et les a créés : 
« Pour celui d’entre vous qui veut suivre la droiture. Mais vous ne pouvez vouloir que si Allah veut, Lui le Seigneur des mondes » 
(Coran 81 Verset 28)

« Si Allâh avait voulu, ils ne se seraient pas entre-tués. Mais Allâh fait ce qu’Il veut » 
(Coran 2 Verset 253)

 « Si Allâh avait voulu, ils ne l’auraient pas fait, laisse-les donc avec ce qu’ils inventent » 
(Coran 6 Verset 137) 

« Et c’est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous faites » 
(Coran 37 Verset 96)

Mais en même temps, nous croyons qu’Allah Le Très-Haut a mis au service de Ses serviteurs, un choix et une force de par lesquels se produisent leurs actes.
Les preuves que le serviteur fait l’acte de son propre choix et par sa force sont : 
La parole du Très-Haut : 
« Vos épouses sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ comme vous le voulez » 
(Coran 2 Verset 223)

Et Sa parole :
« Et s’ils avaient voulu partir, ils auraient fait des préparatifs » 
(Coran 9 Verset 46)

Allah nous informe donc que le serviteur fait les rapports sexuels de son propre vouloir, de même qu’il se prépare pour le combat dans la voie d’Allah par sa propre volonté.
S’il ne possédait ni choix ni force, le diriger ainsi supposerait qu’on lui impose des choses qu’il ne pourrait pas mettre en pratique.
Et ceci n’est pas conforme à la sagesse d’Allah Le Très-Haut, et par Sa miséricorde, et Il est le Véridique, dans Sa parole :
« Allah n’impose à une âme que selon sa capacité » 
(Coran 2 Verset 286) 

Féliciter le bienfaiteur pour ses actes de bienfaisance, blâmer le fautif pour sa faute et accorder la rétribution adéquate à chacun d’eux.
Si l’acte ne provenait pas de la volonté du serviteur et de son propre choix, accorder des félicitations au bienfaiteur serait une chose inutile, et punir le fautif serait une injustice.
Et Allah Le Très-Haut est bien au-dessus de commettre des choses inutiles et des injustices.

Allah le Très-Haut a envoyé des messagers : 
« Annonciateurs et avertisseurs, afin qu’après la venue des messagers, il n’y ait pour les gens point d’argument devant Allah » 
(Coran 4 Verset 165)

Si l’acte du serviteur ne se réalisait pas grâce à sa volonté et son propre choix, il resterait un argument devant Allah, ce qui est contraire au verset sus cité.
Que toute personne qui fait un acte a le sentiment que le faire ou le délaisser ne lui cause aucune impression de contrainte.
Il se met debout, s’assoit, rentre, sort, voyage et réside, tout ceci avec sa pleine volonté.

Il ne sent à aucun moment que quelqu’un l’oblige à faire cela, au contraire, il fait une nette distinction entre faire une chose de son plein gré et la faire sous la contrainte d’une autre personne.
Aussi faut-il signaler que la loi islamique fait une sage distinction entre les deux. Elle ne s’en prend pas à celui qui fait un acte sous contrainte, concernant le droit d’Allah Le Très-Haut sur Ses serviteurs (renier l’existence d’Allah sous la contrainte, par exemple).

Et nous voyons que le pécheur ne peut prétexter le destin d’Allah pour le péché qu’il commet, car il accomplit le péché de son propre choix, sans qu’il sache qu’Allah le Très Haut l’a décrété pour lui, puisque personne ne connaît le destin qu’après le déroulement de ce qu’Il a prescrit :
« Et aucune âme ne sait ce qu’elle acquerra demain » 
(Coran 31 Verset 34)

Alors comment la personne argue-t-elle d’une chose au moment où elle la fait, et l’invoque comme excuse (alors qu’elle ne s’est pas encore produite ?).
Et Allah détruit encore l’argument de celui qui se réfugie derrière la contrainte du destin par Sa parole :
« Ceux qui ont associé diront : Si Allâh avait voulu, nous ne Lui aurions pas donné d’associés, nos ancêtres non plus et nous n’aurions rien déclaré interdit. Ainsi leurs prédécesseurs traitaient ils de menteurs (les messagers) jusqu’à ce qu’ils eurent goûter Notre rigueur, Dis : Avez vous quelque science à nous produire ? Vous ne suivez que la conjecture et vous ne faites que mentir » 
(Coran 6 Verset 148)

Nous disons au pécheur qui se cache derrière le destin : Pourquoi n’accomplit-il pas la bonne action en supposant qu’Allah l’a décrétée en sa faveur ? 
Car il n’y a aucune différence entre ceci et le péché dans l’ignorance de ce qui est prescrit avant l’accomplissement de son acte.
« Ainsi, le prophète (saw) informa les compagnons qu’à chaque personne lui est écrit sa place au paradis, ou bien en enfer.
Ils dirent : Est ce que nous nous en remettons à ceci et nous délaissons les bonnes œuvres ?
Il (saw) répondit : Non, œuvrez, car chacun sera mis dans l’aisance pour ce qui lui a été décrété ».
(Rapporté par al Bukhârî du hadith d’Alî ibn Abî Tâlib qu’Allâh l’agrée)

Nous rétorquons au pécheur qui se justifie par le destin, que s’il voulait voyager vers la Mecque et qu’il y avait face à lui, deux routes : Une dangereuse et difficile et l’autre, sûre et facile, il prendrait certes la seconde et jamais il n’emprunterait la première. 
Mais, il dirait quand même par la suite : Ceci m’a été décrété, c’est mon destin.
Et s’il lui arrivait d’emprunter la première route, on le traiterait de fou.

De même, si on lui proposait deux emplois, le premier avec un bon salaire, et le deuxième, moins bien payé, certes il choisirait le premier emploi et délaisserait le second.

Comment alors choisit -il pour lui-même, parmi les actes de la vie future les mauvaises actions, puis il se réfugie derrière le destin ?
Nous lui disons encore que si une maladie le touchait, il courrait frapper à la porte de tous les médecins pour le guérir, et il endurerait les douleurs d’une éventuelle opération chirurgicale, ou le goût horrible des médicaments.
Pourquoi alors ne fait-il pas le même effort avec la maladie qui atteint son cœur à cause de ses péchés ?
Nous croyons que l’on ne peut pas attribuer le mal à Allah car Sa miséricorde et Sa sagesse sont parfaites.

Le prophète (saw) a dit :
« Et le mal ne s’attribue pas à Toi »
(Rapporté par Muslim)

Le destin qu’Allah Le Très-Haut décrète ne comporte pas de mal en soi, car il procède d’une miséricorde et d’une sagesse. 
Seulement, le mal existe dans les conséquences de Ses décrets, selon la parole du prophète (saw) dans l’invocation du Qunût, qu’il enseigna à Hassan : 
« Et épargne moi le mal que Tu as décrété ».
Il a ajouté le mal dans ce qu’Il a décrété.
Malgré cela, le mal existant certes comme résultat de Ses décrets, n’est pas un mal pur.

Au contraire, une situation peut être un mal et en même temps un bien, pour une même personne. 
Et il se peut aussi qu’elle soit un mal pour une personne et un bien pour une autre personne. 
Les malheurs apparus sur terre comme la sécheresse, la famine, la maladie, la pauvreté et la peur sont des maux en soi, mais dans un autre contexte, ils peuvent être des bienfaits, selon la parole du Très-Haut:
« La corruption est apparue sur terre et sur mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains, afin qu’Allah leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré, peut être reviendront ils » 
(Coran 30 verset 41) 

Il ne faut pas perdre de vue aussi que le recours aux causes est une chose qui s’impose à nous, en plus de la confiance en Dieu Tout-Puissant (Tawakul), de la conviction qu’Il règne sur tout et que les causes n’aboutissent à leurs effets que si Dieu le permet. Le Créateur des causes est Celui-là même qui a créé les effets.

Pour espérer avoir une progéniture pieuse, il faut entreprendre ce qu’il faut, autrement dit se marier, cependant la descendance n’est pas corollaire du mariage, cela dépendant de la volonté de Dieu le Puissant Irrésistible, le Sage, le Gracieux, et le Très Informé. Dieu dit : 
« Il donne des filles à qui Il veut, Il donne des fils à qui Il veut, ou ensemble des fils et des filles, et Il rend stérile qui Il veut, car Il sait et Il peut. »
(Coran 42.49)

C’est pourquoi le musulman ne peut que recourir aux causes, s’il y renonce, en n’allant pas par exemple au-devant de sa subsistance, il commet un péché, nonobstant que sa subsistance dépend de Dieu, Exalté soit-Il.

L’Envoyé de Dieu (saw) a montré que les causes légales relevaient du Destin. Il lui a été demandé : 
« Selon toi, les formules que nous récitons pour nous protéger, les remèdes que nous absorbons et les précautions que nous prenons pour nous préserver, peuvent-ils écarter une chose que Dieu a décrétée ? » Il répondit : « Ils font partie du décret [Qadar] divin » 
(Rapporté par Ibn Maja)

Se tourner entièrement vers les causes et considérer qu’elles déterminent les effets est une forme d’associationnisme. Les nier est une preuve de la déficience de la raison. Ne pas tenir compte des causes légales revient à dénigrer la religion. C’est pourquoi, l’Envoyé de Dieu (saw) a ordonné aux musulmans de se soigner. Les auteurs des Sunnans ont rapporté, d’après Usama Ibn Charîk (ra): 
« Je me rendis auprès du Prophète (saw), ses Compagnons étaient immobiles et silencieux. Je les ai salués avant de me joindre à eux. Commencèrent à arriver les bédouins qui dirent : « O Messager de Dieu, devons-nous nous médicamenter ? » Il dit : « faites-vous soigner, car il n’est de mal auquel Dieu n’a donné un remède, hormis un seul : la vieillesse. »

Nous lisons dans les deux Sahihs, d’après Abu Hurayrah (ra) : 
« A chaque mal qu’il fait descendre, Dieu fait descendre son remède. »

Le commentateur « d’Al-‘Aqîda At-Tahâwiya » a dit à ce propos : 
« Certains pensent que la confiance en Dieu [Tawakul] exclut la quête de la subsistance [Iktisâb] et le recours aux causes, dès lors que tout a été prédestiné. C’est là une conception erronée. C’est que la quête de la subsistance peut être obligatoire, recommandée, blâmable ou illicite. En outre, le Prophète (saw) était le meilleur de ceux qui s’en remettaient à Dieu, pourtant il portait la cuirasse pour le combat et fréquentait les marchés pour gagner sa vie. »

C’est ainsi que les nobles Compagnons comprenaient la relation entre la foi dans le destin et le recours aux causes, ces dernières s’insérant dans la foi au destin et ne s’y opposant aucunement. Elles constituent au contraire l’une de ses implications.

Al-Boukhâri a rapporté que
« Se rendant en Syrie, ‘Omar (ra) rencontra les gouverneurs de provinces qui l’informèrent de l’expansion de la peste en Syrie. ‘Omar demanda alors conseil aux Emigrants et aux Auxiliaires, puis aux vieux Quraychites ayant émigré peu de temps avant la conquête de la Mecque. Les émigrants étaient d’avis de rebrousser chemin pour fuir la peste. Omar se rallia à leur opinion et ordonna la retraite. C’est alors qu’Abû ‘Ubayda (ra) lui dit : « Fuis-tu le Destin de Dieu ? » Il reçut alors cette réponse : « J’aurai compris si quelqu’un d’autre que toi m’avait tenu ce langage ! Oui, nous fuyons le Destin de Dieu vers le Destin de Dieu. Vois-tu, si tu possédais des chameaux qui s’étaient arrêtés pour paître dans une vallée : une partie dans un versant verdoyant et l’autre dans un versant ingrat. N’est-ce pas que s’ils paissaient dans l’un ou l’autre des deux versants ils le feraient d’après le destin fixé par Dieu ? »

C’est pourquoi Omar Ibn Al-Khattâb (ra) réprimanda un groupe de Yéménites qui se rendaient au pèlerinage sans provisions. Mu’awiya Ibn Qurra (ra) a dit :
« Rencontrant des gens du Yémen, ‘Umar leur demanda : « Qui êtes-vous ? » Ils dirent : « Nous sommes ceux qui s’en remettent à Dieu » Il leur dit alors : « Vous vous en remettez plutôt aux gens [Muta’âkilûn]. Car celui qui fait confiance à Dieu sème les grains puis s’en remet à Dieu. »

Un homme demanda l’avis du Prophète s’il devait attacher sa chamelle ou s’en remettre à Dieu, le Prophète lui dit : 
« Attache-la et confie-toi à Dieu » 
(Tirmidhi)

En d’autres termes, l’être humain doit à la fois employer tous les moyens en sa possession pour agir et en même temps, placer sa confiance Dieu.

Tel était le cas de Hajjar, lorsqu’elle et son fils Ismaël, seuls dans le désert, souffraient de soif. Elle ne se résigna pas à attendre que son destin se réalise sans réagir ; au contraire elle courut à sept reprises entre le Mont Saffa et le Mont Marwa, à la recherche de tout ce qui pouvait l’aider, jusqu’à ce que Dieu ordonna à un ange de lui faire jaillir une source d’eau de la Terre.

« Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Il [Allah] lui suffit. » 
(Coran 65 Verset 3)

Et Allah Seul Sait…

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