Rappels Islamiques

Les 7 péchés capitaux en Islam


Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection.


Le Messager de Allah (saw) a dit : 

« Fuyez les sept péchés qui précipitent en Enfer. »
On demanda : « Quels sont-ils ô messager d’Allah? »
Il répondit :
« Associer quelque chose à Allah (Shirk), recourir à la magie, tuer quelqu’un alors qu’Allah l’a interdit sauf pour une raison juste, pratiquer l’usure, dilapider la richesse de l’orphelin, fuir le combat et calomnier les croyantes chastes et innocentes. »

(Rapporté par Boukhâri).

L’idolâtrie

L’idolâtrie ou l’association (Shirk) sont les plus grave. Il est le péché ruineux dont on désespère de s’en sortir. Celui qui s’y livre jusqu’à la mort, séjournera éternellement en enfer. Allah dit :

« Quiconque associe à Allah (d’autres divinités), Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs! »

Allah dit encore :

« En effet, il t’a été révélé, ainsi qu’à ceux qui t’ont précédé: « Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine; et tu seras très certainement du nombre des perdants »

(Coran 39 Verset 65)

Allah dit enfin :

« Il n’appartient pas aux associateurs de peupler les mosquées d’Allah, vu qu’ils témoignent contre eux-mêmes de leur mécréance. Voilà ceux dont les œuvres sont vaines; et dans le Feu ils demeureront éternellement. »

(Coran 9 Verset 19)

La mécréance et l’apostasie

Le Coran fait allusion dans un certain nombre de versets à l’apostasie.

Allah dit : 

« Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. »

(Coran 2 Verset 217)

Allah dit :

« Ô les croyants ! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, ils vous feront retourner en arrière. Et vous redeviendrez perdants. »

(Coran 3 Verset 149)

Allah dit : 

« Ô les croyants ! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion… Allah fera alors venir un peuple qu’Il aime et qui L’aime. »

(Coran 5 Verset 54)

Allah dit : 

« Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. »

(Coran 47 Verset 25)

Ces versets et d’autres font clairement allusion à l’apostasie après l’Islam. Aucun d’entre eux ne fait la moindre allusion à un châtiment terrestre que devrait subir l’apostat, contrairement à la sanction du meurtrier ou du voleur, la seule sanction terrible et effrayante est la Colère de Allah.

Cette interprétation est celle qui correspond à l’esprit du Coran. Cet esprit fonde en effet la foi et la croyance sur la conviction de l’individu et sur sa guidance sans contrainte ni pression extérieure. Il fonde la foi et la croyance sur la liberté de choix la plus totale, exprimée par le passage coranique suivant : 

Allah dit : 

« Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie. »

(Coran 18 Verset 29)

Le fait que la croyance ne saurait s’opérer que dans un climat libre et après une conviction totale. Le fait que l’Islam est construit en général sur la base de l’examen divin et de la possibilité du choix entre le bien et le mal. Cela implique l’existence de forces maléfiques, ainsi que l’existence de la liberté de l’être humain à suivre ou à résister à ces forces maléfiques.

Ainsi, Satan n’a été en mesure de tenter les êtres humains que parce que c’est Allah Qui le lui a permis et lui a même donné les moyens et les outils nécessaires de le faire. Le Noble Coran rapporte l’entretien de Satan avec Allah en ces termes : 

« Accorde-moi un délai, dit Satan, jusqu’au jour où ils seront ressuscités. »

Allah dit :

« Tu es de ceux à qui délai est accordé. » « Puisque Tu m’as déchu, dit Satan, je les attendrai sur Ton droit chemin, puis je les assaillirai par-devant, par-derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants. » 

(Coran 7 Verset 14 à 17) 

Ou encore :

« Vois-Tu ? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais un répit jusqu’au Jour de la Résurrection, j’éprouverais, certes, sa descendance, excepté un petit nombre parmi eux ».

Et Allah dit :

« Va-t-en ! Quiconque d’entre eux te suivra… votre sanction sera l’Enfer, une ample rétribution. Excite, par ta voix, ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses. Or, le Diable ne leur fait des promesses qu’en tromperie. Quant à Mes serviteurs, tu n’as aucun pouvoir sur euxEt ton Seigneur suffit pour les protéger ! »

(Coran 17 Verset 62 à 65).

Allah a permis que cette vie soit un terrain d’action pour le Diable et ses tentations, et ce, jusqu’au Jour de la Résurrection.

Allah a fait de cette société un terrain du libre choix, pendant toute la durée accordée au Diable, jusqu’au Jour de la Résurrection. Allah a permis au Diable d’agir comme il l’entend et Il a armé les croyants de la foi et de la croyance, pour être en mesure de résister aux tentations de ce Diable. S’Il le voulait, Allah ne lui aurait rien permis du tout et aurait guidé à Lui toute l’humanité.

Allah dit : 

« Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. » 

(Coran 10 Verset 99)

Allah dit :

« Même si tu désires ardemment qu’ils soient guidés… Sache que Allah ne guide pas ceux qui s’égarent. Et ils n’auront pas de secoureurs. » 

(Coran 16 Verset 37)

Allah dit :

« Tu ne guides pas celui que tu aimes : mais c’est Allah qui guide qui Il veut »

(Coran 28 Verset 56)

Plusieurs versets montrent que la foi relève de la guidance, et que la divergence avec cette foi relève de la destinée. Tout vient de Allah. Allah a ordonné à Son Messager (saw) de se détourner des idolâtres et des ignorants, car il n’y a nulle contrainte en religion : 

« Celui qui croit ne profite qu’à lui-même et celui qui mécroit ne cause du tort qu’à lui-même également »

Allah est le Seul à pouvoir juger entre les hommes concernant ce sur quoi ils divergeaient. Plusieurs versets vont dans ce sens, ce qui en fait incontestablement un fondement de la religion musulmane.

La magie et la sorcellerie

La magie relève du Shirk car il consiste à vouer un culte aux djinns et à solliciter leur assistance pour égarer les humains. Le magicien est celui qui se livre à des manipulations nuisibles à l’homme grâce à l’entremise des djinns et au culte qu’il leur voue à la place d’Allah. Tantôt il se livre à des propos et actes en soufflant sur des nœuds tantôt il plonge (les gens) dans des hallucinations au point de leur montrer des choses déformées.

Le magicien provoque parfois des hallucinations et fait voir les choses sous d’autres formes au point qu’on voie une corde ou un bâton transformé en serpent ou une pierre transformé en un œuf, etc.

C’est dans ce sens que Allah à propos des magiciens de Pharaon:

« Et voilà que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l’effet de leur magie. »

(Coran 20 Verset 66)

Allah dit : 

« Ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. »

(Coran 7 Verset 116)

Allah dit :

« Contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les nœuds »

(Coran 113 Verset 4)

Le sihr est l’une des astuces utilisées par le diable pour égarer les humains. C’est pour cette raison que l’islam nous met en garde contre cette pratique.  

Allah dit :

« … Alors que Suleyman n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu au deux anges Hâroûte et Mâroûte, à Babylone; … »

(Coran 2 Verset 102)

Le sihr ne peut être accomplie qu’en adorant d’autres divinités que Allah et en créant des liens privilégiés avec les suppôts du diable.

Il faut, par ailleurs, mettre en garde les croyants contre une pratique populaire, de nos jours, qui consiste à consulter les horoscopes ou à aller voir des diseurs de bonne aventure.

La sorcellerie (sihr), qui inclut la cartomancie, la divination et l’astrologie, est strictement interdite en islam.  Dans tous les cas, elle implique une interaction avec le monde occulte et implique le fait d’attribuer des associés à Allah. Ce sont là de très graves péchés qui peuvent mener une personne qui croit à la sorcellerie ou la pratique elle-même à son éternelle damnation.

L’Homme voit ainsi des choses irréelles. Aussi le magicien fait-il partie de l’ensemble des mécréants. Les autorités musulmanes, leur chef, doivent appliquer la justice dès qu’ils constatent la pratique de la magie en en exécutant l’auteur.

Il a été rapporté de façon sûre qu’Omar (ra) adressa un ordre écrit à ses préfets affectés en Syrie relatif à l’exécution de tout magicien et toute magicienne en raison de la gravité du mal et du danger qu’ils constituaient pour les gens.

L’astrologie, la loterie, les jeux de hasard y sont en principe associés.

Le meurtre

Le Messager (saw) a dit :

« Nulle âme n’est tuée injustement sans que le premier fils d’Adam n’en partage le péché, car il est le premier à avoir instauré le meurtre »

(Rapporté par Boukhâri et Muslim)

Le Coran a associé le meurtre à l’idolâtrie pour l’horreur et la monstruosité de ce crime. L’idolâtrie est une atteinte à la religion. Le meurtre est une atteinte à la vie.

Allah dit :

« C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre »

(Coran 5 verset 32)

Allah dit : 

« Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution sera alors l’Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l’a frappé de Sa colère, l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. »

(Coran 4 Verset 93)

Méditez cette énorme sanction :

• sa rétribution est l’Enfer
• il y demeurera éternellement
• Il subira la colère de Allah
• Allah le maudit
• Et lui a préparé un énorme châtiment

Le Messager de Allah (saw) à dit :  

« La disparition de ce bas-monde est moins importante auprès de Allah que le meurtre d’un musulman »

(Rapporté par Boukhâri)

Le Messager de Allah (saw) à dit également : 

« Tout musulman est sacré pour le musulman : sa vie, ses biens et son honneur »

(Rapporté par Muslim)

L’islam a interdit de tuer même s’il s’agit de ta propre âme. Il n’est pas permis à l’homme de porter atteinte à sa vie. Tu appartiens à Allah. Ton âme appartient à Allah. Qui t’a donc donné le droit de te suicider ?!

Le Messager de Allah (saw) à dit :  

« Quiconque se jette d’une montagne et se tue sera précipité éternellement en Enfer. Quiconque prend du poison et se tue aura son poison à la main et le sirotera éternellement en Enfer. Et quiconque se tue par une lame se frappera de cette lame éternellement en Enfer »

(Rapporté par Boukhâri et Muslim)

Il est donc formellement interdit de tuer en islam, aussi bien le musulman que le non-musulman. Même lors d’une guerre légitime, l’islam a interdit de tuer les civiles qui ne participent pas au combat tels que les femmes, les enfants, les vieillards, les prêtres …

Allah dit :

« Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah. »

(Coran 4 Verset 29-30)

Ce hadith et ce verset prouvent qu’il n’est point permis de se suicider quel que soit les circonstances et que le suicide est un péché capital. Cependant, Il est bon que celui qui envisage de se suicider sache qu’Allah le met à l’épreuve pour tester sa persévérance et sa patience. Il doit être conscient de cette réalité et savoir que les épreuves auxquelles il est confronté peuvent lui être bénéfiques dans cette vie et dans l’au-delà.

L’islam respecte la vie. La vie est sacrée. L’âme est un souffle de Allah, il n’appartient à personne de lui porter atteinte.

L’usure

Allah dit : 

« Ceux qui mange (pratique) de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela; parce qu’ils disent : « Le commerce est tout à fait comme l’intérêt ». Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès qui lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant; et son affaire dépend d’Allah. Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement »

(Coran 2 Verset 275)

Les profits usuraires sont radicalement interdits : profiter de la faiblesse de l’autre, l’exploiter et s’emparer de ses biens.

L’usurier est celui qui se nourrit de l’usure; il mène des activités usurières interdites par Allah et à propos desquelles Allah dit :

« Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. »

(Coran 2 Verset 275)

Allah dit encore :

« Ô les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager »

(Coran 2 Verset 278-279)

Se nourrir d’usure constitue un des péchés majeurs dont il faut bien se méfier. Le riba (usure) est de différentes sortes; celle qui porte sur le délai et celle qui réside dans le surplus. La dernière consiste par exemple à vendre un dirham contre deux ou un saa (une mesure) d’orgue contre deux. Voilà le riba dans le surplus : un saa de riz contre deux de la même variété. Cette sorte de riba n’est pas permise.

Le riba dans le délai consiste par exemple à vendre un saa d’orgue contre un saa de blé à livrer plus tard, après un jour ou deux donc après le départ du lieu de conclusion de la vente. Voilà la riba dans le délai. On vend 100 Euro contre 100 Mille FCFA dans un autre lieu sans livrer ni déplacer les objets vendus sur place. Voilà la riba dans le délai qui constitue l’un des péchés majeurs.

Allah dit : 

« Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépens des biens d’autrui ne fructifiera pas auprès de Allah. » 

(Coran 30 Verset 39)

Allah dit :

« Ô vous qui croyez ! Craignez Allah ! Renoncer, si vous êtes croyants à ce qui vous reste des profits de l’usure. »

(Coran 2 Verset 278)

Allah maudit tous les acteurs du circuit usurier : celui qui se nourrit de ses intérêts, celui qui les donne, celui qui rédige le contrat d’usure ainsi que les témoins de ce contrat.

Il est authentiquement rapporté d’après Djâbir ibn `Abdallah (ra) qu’il dit :

« Le Messager d’Allah (saw) maudit celui qui reçoit l’usure, celui qui la donne, les deux témoins de la transaction et celui qui écrit l’acte, et dit : « Ils sont tous égaux (dans le péché) ». »

(Rapporté par Muslim)

Le modèle usuraire présente plusieurs inconvénients tant sur le plan moral qu’économique : c’est une forme d’exploitation de l’homme par l’homme qui rompt les liens d’entraide et de solidarité. Il favorise l’endettement et/ou le surendettement avec le cercle vicieux bien connu : pour payer des dettes, il faut contracter de nouvelles dettes. Par ailleurs, il accorde plus d’importance au capital qu’au travail favorisant ainsi l’émergence d’une classe de rentiers qui font des profits sans effort, sans prise de risque et sans réelle richesse produite.

Il est aussi responsable de l’accroissement des inégalités entre les riches et les pauvres avec comme effet des tensions et des ressentiments qui fragilisent la société. Enfin, ce système est terriblement « coriace » : ceux qui en tirent profit sont en position de force et font tout pour le maintenir en place.

Enfin, il faudra se méfier des sites ou des instances qui vous prétende que la Riba est licite à la condition que l’intérêt produit ne va pas au-delà du double de la somme emprunter se basant et interprétant la Sourate 3 verset 130, en argumentant sur les mots, ce n’est que de la spéculation sur les thermes du Coran pour rendre licite ce qui ne l’est pas.

Ou encore certaine banque dite islamique qui pratique « un financement Murabaha« , qui consiste à avoir un prêt sans riba, mais, c’est de la poudre aux yeux, qui n’est qu’un intérêt déguisé, car il y a une majoration sur le prix initial du produit vendu par le propriétaire, bien sûr avec votre consentement; ce profit est justifié et légalisé comme étant un commerce par consentement mutuel, le principe de « vente=achat« . La banque islamique achète et prend possession de la marchandise (voiture, maison) et revendra ensuite cette marchandise au client moyennant des échéances (sommes réparties sur des échéances) et une marge bénéficiaire consenties entre les deux parties contractantes.

S’en prendre aux biens de l’orphelin

Le cinquième est la spoliation des biens d’un orphelin, un enfant qui a perdu son père à bas âge. On doit lui réserver un bon traitement, sauvegarder et fructifier ses biens de la meilleure manière. Celui qui détourne les biens d’un orphelin et s’en empare injustement s’expose à une grave menace car il agresse un faible et confisque ses biens, ce qui l’expose à cette grave menace. Il n’est pas pour autant un mécréant, mais il baigne dans la désobéissance envers Allah, si toutefois il ne juge pas son comportement licite.

Allah dit :

« Et ils t’interrogent au sujet des orphelins. Dis : « Leur faire du bien est la meilleure action » ». 

(Coran 2 Verset 220)

Nul doute que les orphelins, et les nécessiteux sont ceux qui méritent le plus assistance et attention. Le Seigneur a multiplié, dans Son Noble Livre, les incitations à la bienfaisance, et la miséricorde, envers eux, ainsi qu’au réconfort qu’on se doit de leur apporter. Il convient que les croyants, et les croyantes, soient bienfaisants envers ceux qui sont confrontés à cela, et compte parmi eux des orphelins et des pauvres. Et les aumônes qui peuvent leur être destinées comme l’aumône légale « Zakat » ou autre sont ici, de circonstance.

Il a été rapporté du Prophète (saw) :

« Nous sommes, moi et le tuteur d’un orphelin, comme ces deux-là, au Paradis, et croisa ses deux doigts. Cela prouve la grande récompense du tuteur d’un orphelin et la bienfaisance qu’on se doit d’avoir envers lui »

(Rapporté par Muslim et Tirmidhi)

Le Prophète (saw) a dit :

« Quiconque travaille dans le but de dépenser son argent afin de pourvoir aux besoins de celle qui n’a pas de mari et de l’indigent, est comme le combattant dans le sentier d’Allah, ou comme le jeûneur dont le jeûne est perpétuel et comme celui qui prie sans éprouver la moindre fatigue »

(Rapporté par Boukhâri et Muslim)

On ne doit s’approcher des biens de l’orphelin que de la meilleure manière, et ce, en utilisant cet argent pour faire du commerce, en le faisant fructifier, avec sincérité et en s’acquittant de ce dépôt jusqu’à ce qu’il atteigne la puberté, qu’il soit doté d’une certaine intelligence et qu’il soit sensé. S’il a toute sa raison, on lui donnera alors ses biens. Il n’est donc pas permis de s’approcher de ses biens en les convoitant et en ayant de mauvaises intentions, en effet, ces attitudes seront parmi les plus grandes causes de châtiment et comptent parmi les grands péchés.

Allah dit :

« Ceux qui mangent (disposent) injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l’Enfer. »

(Coran 4 Verset 10)

Donc, celui qui est responsable d’un orphelin ou d’une orpheline se doit de craindre Allah, d’être bon envers eux, de préserver leurs biens de tout ce qui est mauvais et de faire des efforts pour les faire fructifier.

Fuir au jour du combat

Le sixième consiste à prendre la fuite en pleine bataille. Quand les musulmans rencontrent les mécréants en période de guerre, il s’enfuit laissant ses frères en religion face à l’ennemi qui avance ou qu’on va attaquer, celui-là s’expose à la menace exprimée en ces termes :

Allah dit :

« Ô vous qui croyez quand vous rencontrez (l’armée) des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos. »

(Coran 8 Verset 15)

S’il recule pour mieux sauter en allant chercher une arme pour se battre plus farouchement ou s’il se déplace d’un groupe de soldats à un autre ou d’une rangée à une autre dans le cadre d’une manœuvre, tout cela ne nuit pas (aux musulmans).

Obligation de participer au djihâd : s’engager dans la lutte pour le bien et contre le mal, avec les armes si nécessaires. Tout musulman doit soutenir sa communauté et ses frères musulmans, les défendre par la parole et par l’action. Ne pas le faire est donc un péché grave.

Calomnier les croyantes vertueuses

Le septième est l’accusation d’adultère portée contre une femme musulmane chaste et innocente en se permettant de dire faussement qu’une Telle invite à la fornication. Le fait de nuire aux musulmans et de s’attaquer à leurs honneurs en les accusant à tort sans preuve est un péché capital. Son auteur mérite de subir une punition de 80 coups de fouets puisque, Allah dit :

« Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers. »

(Coran 24 Verset 4)

Allah dit aussi :

« Ceux qui lancent des accusations contre des femmes vertueuses, chastes [qui ne pensent même pas à commettre la turpitude] et croyantes sont maudits ici-bas comme dans l’au-delà; et ils auront un énorme châtiment »

(Coran 24 Verset 23)

Allah dit :

« Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu’ils l’aient mérité, se chargent d’une calomnie et d’un péché évident »

(Coran 33 Verset 58)

Des peines sévères sont prévues pour ceux qui accusent des femmes honnêtes par de fausses accusations d’adultère, ainsi que par faux témoignage ou parjure.

L’adultère et la fornication sont tous deux désignés par le terme arabe « zinâ« . Le « zinâ« , sous toutes ses formes est strictement interdit en Islam et est considéré comme un péché capital.

Allah dit :

« Ne vous approchez pas de la fornication. C’est une abomination et une voie pleine d’embûches »

(Coran 17 Verset 32

Il est recommandé à l’homme de se séparer de sa femme si elle commet l’adultère en la divorçant, de peur qu’elle ne porte atteinte à son honneur en lui attribuant un enfant qui n’est pas le sien. Cependant, s’il décide de la garder, il ne doit pas avoir des rapports avec elle qu’après s’être assurée qu’une fois qu’elle a ses règles.

Le Messager (saw) a dit :

« Il est interdit à celui qui croit en Allah et au Jour Dernier d’avoir des rapports avec une femme enceinte d’un autre homme »

(Rapporté par Abou Daoud)

Si l’adultère est prouvé ou s’il y a confession, les époux ne doivent plus partager la même couche. Mais, le divorce n’est pas automatique, il faut qu’il soit prononcé ou signifié par écrit.

Si l’épouse s’est repentie sincèrement et que le mari en est convaincu, il a la possibilité de garder ce mariage, si suite à l’adultère il Il n’y a pas d’enfant. Mais, s’il n’y a pas de signe de repentir, il n’est pas permis à un(e) musulman(e) de rester marié(e).

Voilà les sept péchés qualifiés de destructeurs en raison de leur gravité


Et Allah Seul Sait….
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page