Rappels Islamiques

L’Islam et la santé publique


Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection


L’Islam attache une grande importance à la santé et à tout ce qui contribue à préserver la santé physique et mentale.

On trouve en effet dans le Coran et la Sunna de nombreuses recommandations incitant à avoir une bonne hygiène de vie.

L’Islam recommande de manger et de boire modérément

Cette recommandation relève de l’évidence même : si le fait de se priver totalement de nourriture ou en consommer une quantité insuffisante entraîne des maladies et à terme la mort, l’abus est tout aussi néfaste. La modération est donc ce qui préserve la santé avec la permission d’Allah, qui dit dans le Coran :

«  … Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès… »

(Coran 7 Verset 31)

Certains savants ont dit à propos de ce verset :

« Allah a résumé par ces paroles toute la médecine »

Il existe un hadith dont la signification est similaire, dans lequel le Prophète

(saw) nous avertit contre la gloutonnerie en ces termes :

« Le fils d’Adam ne remplit pas de récipient pire que son estomac. Il lui suffit d’ingérer quelques bouchées pour maintenir ses forces mais s’il devait absolument manger à satiété, qu’il réserve un tiers de son estomac pour la nourriture, un tiers pour la boisson et un tiers pour la respiration »

(Rapporté par Ahmad et Al-Hâkim)

De nombreuses prescriptions islamiques contribuent à la préservation de la santé

L’Islam interdit ainsi le vin, sachant que le vin est nuisible à la santé à plusieurs niveaux : il affaiblit le cœur, détruit les reins, ronge le foie, etc.

L’Islam interdit la fornication et la sodomie, des pratiques très néfastes comme chacun le sait, particulièrement sur le plan sanitaire. De nombreuses maladies connues à notre époque se sont répandues à cause de ces pratiques : la syphilis, la blennorragie, l’herpès, le sida, etc.

L’Islam interdit également la consommation de la viande de porc, dont on sait aujourd’hui qu’elle provoque de nombreuses maladies à cause des œufs de vers solitaire (ténia) ou de trichine (autre espèce de vers parasite) qu’elle contient. Les effets de ces vers sur l’homme sont dévastateurs et conduisent souvent à la mort.

Parmi les bienfaits sanitaires de l’Islam, évoquons quelques effets des ablutions qui préviennent les maladies des dents et du nez, et même la tuberculose.

Certains médecins affirment que cette maladie dévastatrice s’introduit dans le corps principalement par voie nasale. Or un nez lavé quinze fois par jour présente peu de risque d’abriter les bactéries responsables de la tuberculose, ce qui explique la rareté de cette maladie parmi les musulmans alors qu’elle est très répandue en Occident. En effet, le musulman effectue des ablutions avant chacune des cinq prières quotidiennes et à chaque fois, il se lave le nez à une, deux ou trois reprises.

Preuves tirées des textes démontrant qu’il est recommandé de se soigner

Il a déjà été question en partie de cette prescription qui s’appuie sur le verset dans lequel Allah dit :

« C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la Terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la Terre »

(Coran 5 Verset 32)

Ce verset est une preuve dans le sens où Allah fait l’éloge de celui qui s’évertue à ranimer une personne et à la sauver de la mort. Or c’est là l’objectif premier de la médecine. En effet, de nombreuses maladies nécessitent des soins, la mise en place d’une diète ou une intervention chirurgicale ; elles entraînent la mort du patient s’il n’est pas médicalement pris en charge. Ainsi, si le médecin intervient et que le patient guérit avec la permission d’Allah, on considère qu’il l’a sauvé de la mort. Il fait donc partie des gens dont Allah a fait l’éloge dans le verset précédent. On voit par conséquent que l’Islam reconnaît les mérites de la médecine.

Existence de preuve recommandant de recourir à la chirurgie médicale

La Sunna indique que la chirurgie médicale est permise et même recommandée.

On trouve un certain nombre de hadiths allant dans ce sens, dont ceux qui recommandent de recourir à la saignée (Hijâmah). Dans l’un de ces hadiths, Ibn ‘Abbâs rapporte que le Prophète (saw) se saigna une fois à la tête (Rapporté par Al-Bukhâri).

Il existe également un hadith dans lequel Jâbir ibn ‘Abdillâh rapporte que le Prophète (saw) rendit visite à un malade et lui dit :

« Pourquoi n’as-tu pas eu recours à la saignée ? ».
Jâbir ajouta ensuite : J’ai entendu le Prophète (saw) dire à propos de la saignée :
« Cette pratique contient en elle de la guérison »

(Rapporté par Al-Bukhâri)

Ces deux hadiths indiquent que se soigner par la saignée est permis. Or la saignée consiste à pratiquer une incision à un endroit précis du corps, le taillader et en aspirer le sang impur. On en déduit donc qu’il est permis de pratiquer des incisions sur le corps pour en extraire un organe malade, un kyste, une tumeur, etc.

La saignée est considérée de nos jours comme une intervention chirurgicale mineure à laquelle on a recours pour guérir certaines maladies et infections1409.

La licéité du recours à la chirurgie est confirmée par un autre hadith rapporté par Jâbir ibn ‘Abdillâh qui dit :

« Le Prophète dépêcha chez `Ubayy ibn Ka’b un médecin qui lui incisa une veine puis la cautérisa »

(Rapporté par Muslim)

Ce hadith est une preuve en faveur de licéité de la chirurgie médicale puisque le Prophète (saw) consentit à l’acte du médecin. Or inciser une veine est une forme de chirurgie et cet acte continu d’être pratiqué dans la chirurgie médicale moderne. En effet, on y a recours lorsqu’une veine est obturée ou lorsqu’elle est atteinte par une maladie qui nécessite d’en extraire une partie. Il existe par ailleurs de nombreux autres hadiths confirmant le caractère licite de la chirurgie

Le Prophète (saw) a encouragé l’apprentissage de la médecine et incité les croyants à approfondir leurs connaissances dans ce domaine. C’est ce que prouve de façon manifeste le hadith dans lequel il dit :

« Allah n’a pas fait descendre une maladie, sans avoir descendu en même temps son remède»

(Rapporté par Al-Bukhâri)

Cheikh ‘Abdurrahmân As-Sa’di commente ce hadith en ces termes :

« Le caractère absolu de ce hadith implique qu’il existe des remèdes à toutes les maladies internes, sachant que certains de ces remèdes sont préventifs alors que d’autres sont curatifs ou partiellement curatifs. Ce hadith incite donc à apprendre la pratique de la thérapie des corps tout comme on apprend la thérapie des cœurs et cet apprentissage figure parmi les moyens utiles que l’on peut déployer. Il apparaît donc que tous les fondements et les corollaires de la médecine sont un développement de ce hadith car Allah nous apprend qu’il existe des remèdes à toutes les maladies. Il convient donc de veiller à se perfectionner en médecine puis à mettre en application ce qui a été appris »

De plus, ce hadith prouve clairement qu’il n’y pas lieu de désespérer de la guérison d’une maladie, étant donné que Celui qui institue des causes n’a pas fait descendre une maladie sans faire descendre son remède.

Rappelons à cet effet que nombre de personnes étaient persuadées dans le passé que certaines maladies étaient incurables mais avec les progrès de la médecine, elles ont pris conscience de la véracité du hadith.

Les contributions des savants musulmans aux progrès de la médecine

Au Moyen-âge, l’Europe a vécu de longs siècles sous l’emprise de l’ignorance et sa civilisation était en état de léthargie. A l’inverse, la Terre d’Islam connaissait une grande effervescence scientifique et intellectuelle, au point que de nombreux étrangers s’y rendaient pour y étudier. Au nombre de ces étudiants, figuraient beaucoup d’Européens qui désiraient apprendre les sciences et les techniques que les musulmans maîtrisaient à la perfection.

En effet, les savants musulmans de cette époque apportèrent d’innombrables contributions à diverses sciences et connaissances dont la médecine, les mathématiques, l’astronomie, etc.

Ces savants dignes de confiance, dont les facultés rationnelles étaient décuplées par le Coran et la Sunna, avaient entre leurs mains les rênes de la recherche scientifique et ils surent la mener très loin.

Le cheikh et docteur Muhammad al-Mukhtâr Ach-Chanqîti écrivit à ce sujet :

« Parmi les sciences qui connurent une grande avancée grâce aux savants musulmans de cette époque florissante, figure la médecine toutes spécialités confondues, et notamment la chirurgie médicale. Au début, la chirurgie médicale était un métier méprisé que les premiers médecins musulmans dédaignaient pratiquer. Ils la qualifiaient en effet de travail manuel et laissaient le soin aux saigneurs d’exécuter des cautérisations, des saignées et des amputations selon les instructions qu’ils leurs donnaient.

Seulement, cet état d’esprit évolua et quelque temps plus tard, les médecins musulmans développèrent la chirurgie médicale au point de lui faire atteindre un très haut niveau de précision et de maîtrise, grâce à Allah d’abord, puis grâce à leurs efforts sincères qui prirent différentes formes ».

Le cheikh ajoute quelques lignes plus loin :

« Ils furent les premiers à consacrer des chapitres entiers de leurs œuvres à la chirurgie médicale puis à lui consacrer des œuvres indépendantes compilant ce qui avait été disséminé dans les œuvres précédentes en usant d’un style scientifique original. Ils veillèrent à consigner dans ces œuvres les différentes sortes d’opérations qu’ils furent les premiers à pratiquer et à en décrire les modes opératoires pour la première fois dans l’Histoire. Parmi ces opérations, figurent les suivantes :

1. La lithotritie de la vessie, qui consiste à désintégrer les calculs présents dans la vessie.
2. L’orthopédie nasale.
3. La trachéotomie.
4. L’amygdalectomie.
5. L’ablation de l’abcès de la luette.
6. L’ablation de polypes auditifs.
7. L’alésage du conduit auditif externe.

En plus de cela, les médecins musulmans ont débattu de problématiques importantes en chirurgie et furent les premiers à attirer l’attention sur ces points. Par exemple, ils distinguèrent les tumeurs cancéreuses des simples excroissances et donnèrent les indices qui permettent au médecin de savoir s’il est en présence d’une tumeur maligne pour laquelle il faut éviter d’intervenir, ou d’une simple excroissance pouvant être extraite par chirurgie ».

Ensuite, cheikh Ach-Chanqîti cita de nombreux exemples de médecins musulmans qui furent des pionniers en médecine et à l’avant-garde de nombreuses spécialités médicales comme ‘Abdulmalik ibn Zuhr (Avenzoar) et Ar-Râzi (Rhazès).

Puis il présenta longuement le cas d’Az-Zahrâwi (Aboulcassis), qui fut un modèle pour les chirurgiens d’Europe et d’ailleurs à travers les siècles, ses apports à la médecine et à la chirurgie ainsi que ses œuvres.

Cheikh Ach-Chanqîti évoqua par la suite un écrit d’Az-Zahrâwi dans lequel il traitait exclusivement de chirurgie et décrivait de fabuleuses inventions chirurgicales inconnues avant lui. Il énuméra ensuite les apports du grand savant en chirurgie ophtalmologique, en chirurgie du nez, en chirurgie de l’oreille, en chirurgie du larynx, en chirurgie orale, en chirurgie dentaire et en chirurgie maxillo-faciale. Il rappela également qu’Az-Zahrâwi fut le premier à prescrire une lithotritie.

Il évoqua aussi les apports d’Az-Zahrâwi dans les traitements des hernies et de l’hyperthyroïdie.

Cheikh Ach-Chanqîti conclut sa présentation d’Az-Zahrâwi en citant des personnalités qui firent son éloge. Parmi ces personnalités figure Dr. Simon

Hayek qui écrivit :

« Guy de Chauliac (1267-1300) fut influencé par Az-Zahrâwi. Il fut le premier d’une longue série de chirurgiens français et d’autres nationalités. Guy de Chauliac eut une grande influence sur les chirurgiens des générations suivantes. Il cessa d’avoir recours aux insecticides et se mit à faire usage de pommades, d’huiles et de bandages, suivant ainsi les pas d’Az-Zahrâwi ».

Voilà comment Az-Zahrâwi continua à marquer profondément les esprits longtemps après sa mort, puisqu’il vécut il y a plus de mille ans en Andalousie, au cinquième siècle de l’Hégire.

Les juristes comptent la préservation de la santé au nombre des objectifs de la législation islamique

En effet, toutes les lois de l’Islam accordent à la préservation du corps et de la santé une importance spécifique. Elles l’élèvent même au rang de pilier fondamental.

Parmi les plus importantes invocations prophétiques, figure celle dans laquelle il demande la bonne santé et cite celle-ci juste après la foi. Il dit en effet :

« Demandez à Allah la certitude (de la foi) et la bonne santé, car personne n’a obtenu après la certitude une grâce meilleure que la bonne santé »

(Rapporté par At-Tirmidhi)

Le Prophète (saw) dit également :

« Ô Allah, préserve-moi dans mon corps !
Ô Allah, préserve-moi dans mon ouïe !
Ô Allah, préserve-moi dans ma vision ! Nulle divinité hormis Toi »

(Rapporté par Abû Dâwûd)

Le docteur Muhammad Nizâr Ad-Daqar écrit à ce propos :

« La vision islamique de la santé est identique à la conception moderne de la santé. En effet, la médecine moderne considère que la bonne santé ne se limite pas à être exempt de maladies ou d’infirmités, mais inclut le fait de disposer d’une réserve de force permettant aux membres de remplir leurs fonctions et de résister à de nombreuses maladies. Cette vision rejoint miraculeusement le hadith dans lequel le Prophète (saw) dit : « Le croyant fort est meilleur que le croyant faible »

(Rapporté par Muslim)

L’Islam veille à la bonne santé de l’être humain avant même sa naissance

En effet, l’Islam recommande de bien choisir son conjoint afin d’avoir une  progéniture saine, conformément au hadith dans lequel le Prophète (saw) dit :

« Faites un choix judicieux pour vos semences »

(Rapporté par Ibn Mâjah)

Par ailleurs, l’Islam encourage l’allaitement naturel et incite à le faire durer le plus longtemps possible, afin que l’enfant obtienne les éléments de défense naturelle nécessaires que l’allaitement artificiel ne peut lui procurer.

Allah dit à ce propos :

« Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets… »

(Coran 2 Verset 233)

Quelques remèdes prescrits par l’Islam

A travers la Révélation, l’Islam oriente les musulmans vers des remèdes qui leur sont bénéfiques. Le Prophète (saw) dit par exemple :

« Soignez-vous en utilisant la graine de nigelle, c’est un remède contre tous les maux à l’exception de la mort »
Pour sa part, le Coran encourage la médecine préventive. Allah dit à ce sujet : «  …Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. » (Coran 2 Verset 195)

De plus, la législation de l’Islam en matière de santé comporte une disposition sanitaire mondialement adoptée et qu’il est probablement le premier à avoir décrétée. Il s’agit de la quarantaine à laquelle on a recours lors des épidémies comme la peste ou le choléra et à laquelle l’Islam donna des règles reconnues par la médecine moderne. Al-Bukhâri et Muslim référencèrent un hadith dans lequel le Prophète (saw) dit :

« La peste est impure et est le reste d’un châtiment qu’ont subi ceux qui vous ont précédé. Si elle venait à se déclarer dans le pays où vous êtes, ne le fuyez pas et ne vous rendez pas dans un pays où elle apparaît »

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

Le docteur Muhammad Ad-Daqar commente ce hadith en ces termes :

« Ceux qui connaissent l’importance cruciale de la quarantaine dans certains épisodes de l’histoire humaine mesurent à quel point le système sanitaire de l’Islam contribue à la sauvegarde de l’humanité depuis des siècles ».

Les règles de bienséance islamiques contribuent à la préservation de la santé

Docteur Muhammad Ad-Daqar écrivit à ce propos :

« Les règles de bienséance à table constituent un de fleurons de l’éminent enseignement prophétique, qui veille à ce que le musulman ingère de la nourriture propre et exempte de toute contamination. Le Prophète (saw) ordonne ainsi aux croyants de se servir de la main droite pour manger, de se laver les mains avant et après avoir mangé, de ne pas manger outre mesure et d’espacer les repas ».

Il ajoute quelques lignes plus loin :

« Parmi les principaux objectifs du Message qu’Allah a confiés au Prophète (saw) Muhammad figure le fait de rendre licite ce qui est bon pour la santé et d’interdire ce qui nocif. Allah dit en effet : «  …leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises,… » (Coran 7 Verset 157) ».

Le docteur Muhammad Ad-Daqar écrit ensuite :

« L’interdiction du vin, du tabac et des drogues peut être considérée comme une des plus importantes réalisations de notre noble législation dans le domaine de la médecine préventive. En effet, s’abstenir de consommer ces substances nocives protège la société de nombreuses maladies dévastatrices, prévient les malformations fœtales et fait diminuer les accidents »

La législation islamique a instauré des règles afin de prévenir contre les accidents

Le Prophète (saw) a émis en effet des ordres et des interdictions clairs et précis pour éviter les accidents mortels ou invalidants. Il défend ainsi au voyageur de faire halte la nuit au milieu d’une route empruntée par les gens. `Abû Hurayrah rapporte que le Prophète (saw) a dit :

« Quand vous faites halte la nuit, évitez de camper sur la route car c’est le gîte des insectes ».

Dans une autre version, il dit :

« Quand vous faites halte la nuit, évitez de camper sur la route car c’est le gîte des insectes et des bêtes féroces »

(Rapporté par Muslim)

Le Prophète (saw) défendit également de dormir sur une terrasse qui n’est pas entourée d’une balustrade et de dormir en laissant le feu allumé chez-soi. Il dit en effet :

« Ne laissez pas le feu allumé dans votre demeure lorsque vous allez dormir »

(Rapporté par Al-Bukhâri et Muslim)

Voilà donc quelques exemples parmi tant d’autres illustrant le soin apporté par l’Islam à la santé.


Et Allah seul détient La Vérité
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.

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