Rappels Islamiques

Jour 14 : La bonne fin


Rappelons notre slogan de ce mois de Ramadan « A la lumière du Coran nous vivons » dans l’espoir de voir les jeunes se rapprocher du Coran et l’aimer plus.

Toujours dans ce thème, je rappelle ce hadith de `Abdallah Ibn `Omar qui avait demandé au Prophète (saw) :
« Ô Messager d’Allah, en combien de temps dois-je terminer la lecture de tout le Coran ? » Le Prophète lui répondit : « En un mois. » `Abdallah dit : « Mais je peux plus. » Il lui répondit : « En vingt jours. » `Abdallah reprit : « Je peux plus. » Le Prophète (saw) dit : « Lis-le en quinze jours. » `Abdallah dit encore : « Je peux plus. » Il lui dit : « Lis-le en dix jours. » `Abdallah continua : « Je peux plus. » Et le Prophète (saw) lui répondit : « Lis-le en trois jours et pas en moins que cela. »

Je sais qu’avec les circonstances de la vie de tous les jours, il est difficile de lire le Coran en trois jours, mais je suggère au moins deux fois par mois. Le Prophète (saw) dit :
« La différence entre celui qui lit le Coran et celui qui ne le lit pas est comme la différence entre le vivant et le mort »
« Celui qui n’a rien en lui du Coran est comme une maison en ruine. »
« Celui qui lit le Coran est rétribué pour chaque lettre lue d’une récompense égale à dix pareilles. »

Il ne s’agit pas de le lire seulement avec les yeux, il faut méditer ses sens puisque le verset dit :
« Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs? »

Après cette introduction, nous entamons notre nouveau récit coranique qui, aujourd’hui, a pour sujet la mauvaise et la bonne fin (de la vie). Et pour illustrer rapidement ce sens, il y a l’histoire de l’homme qui avait été tué durant un combat aux côtés du Messager d’Allah (saw). Les Compagnons disaient : « Heureux soit-il, il est au Paradis. » Le Prophète (saw) commenta : « Il est en Enfer » Aux Compagnons étonnés, il continua : « Accablé par ses blessures, il s’est appuyé sur son sabre et s’est donné la mort. »

Encore cette autre histoire du Compagnon qui n’arrivait pas à prononcer la formule rituelle sur son lit de mort. On avait demandé au Prophète (saw) de venir à son secours et il avait recommandé d’aller voir si la mère du mourant était fâchée contre lui. Elle avait répondu affirmativement parce que lorsqu’il amenait des fruits à la maison, il en choisissait les bons pour donner à sa femme et ses enfants et lui donnait à elle les moins bons. C’était pourtant un des Compagnons illustres mais il avait brisé le cœur de sa mère. Le Prophète (saw) voulut attendrir le cœur de cette dernière et ordonna d’allumer un feu pour y jeter le mourant puisque cela devait être la fin de celui qui meurt en laissant sa mère en colère contre lui. La mère s’écria : « Je n’ai plus de rancune, ô Messager d’Allah (saw). A l’instant, les Compagnons vinrent annoncer : « Il a prononcé l’attestation, ô Messager d’Allah (saw). »

Nombreux sont les hadiths à ce sujet parmi lesquels :
« Ce sont les actions de la fin (de la vie) qui comptent. »
« Un homme avance sur le chemin du Paradis pendant soixante-dix ans jusqu’au moment où il écrit son testament et favorise les garçons aux filles alors il n’y entre pas. »
« Un homme peut agir comme ceux qui méritent le Paradis jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus qu’une coudée pour y arriver et son destin le mène au Feu ; et un homme peut agir comme ceux qui méritent le Feu jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus qu’une coudée pour y arriver et son destin le mène au Paradis. »

Le Prophète (saw) faisait cette invocation : 
« Ô Allah, je te demande de m’octroyer une bonne fin et de faire que mes dernières actions soient les meilleures. »
Également : 
« Ô Allah, embellis mon âme comme tu as embelli mon physique. »
Cela, alors que les gens ne s’occupent que de l’apparence.

Notre récit aujourd’hui parle du fait que c’est la fin qui compte. L’épisode comprend deux parties : La première raconte l’histoire et la deuxième énonce la règle qui garantit la bonne fin de vie.

Le récit est venu dans la sourate 7 Al-A`râf aux versets 175 et 176 :
« Et raconte-leur l’histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s’en écarta. Le Diable, donc, l’entraîna dans sa suite et il devint ainsi du nombre des égarés. Et si Nous avions voulu, Nous l’aurions élevé par ces mêmes enseignements, mais il s’inclina vers la terre et suivit sa propre passion. Il est semblable à un chien qui halète si tu l’attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Tel est l’exemple des gens qui traitent de mensonges Nos signes. Eh bien, raconte le récit. Peut-être réfléchiront-ils! »

Il s’agit d’un homme appelé Bal`âm Ibn Ba`ourâ’. Un savant, croyant et bon adorateur qui agissait par amour de la célébrité, de la considération des gens et du pouvoir.

Cette histoire s’est passée au temps de Moïse (as) et des Fils d’Israël lorsqu’ils étaient passés par la terre de Canaan durant leur trajet de l’Égypte vers la Palestine. Les gens de ce pays étaient alliés au Pharaon et n’aimaient pas Moïse (as). Et bien que Bal`âm fût croyant, ils n’avaient pas plus de considération pour lui, alors que lui recherchait la célébrité.

Lorsque Moïse et ses compagnons en grand nombre passèrent près des Cananéens et campèrent près d’eux, ces derniers prirent peur et demandèrent à Bal`âm de faire des invocations contre Moïse et ses gens. Il leur répondit :
« Malheur à vous, c’est le prophète d’Allah accompagné des croyants »
Ils lui dirent : 
« Nous aurons beaucoup de considération pour toi et dorénavant nous ne déciderons rien sans toi, si tu nous débarrasses d’eux »
Ils se mirent à le tenter jusqu’à ce qu’il finisse par faire les invocations… Mais rien n’arrivait. Les Cananéens se plaignirent à lui que rien ne survenait et il répondit :
« Maintenant que j’ai gâché ma vie dans l’au-delà, je vais vous indiquer une ruse qui vous débarrassera d’eux. »

Ordonnez à vos femmes de se faire belles, donnez-leur des produits à vendre aux Fils d’Israël et recommandez-leur de ne se retenir devant aucun homme, imaginez quelle bassesse de la part de cet homme par égoïsme et par amour de la célébrité. Les Cananéens s’exécutèrent, Moïse le comprit et invoqua Allah contre Bal`âm qui vécut longtemps après mais toujours dans l’ombre.

Je me demande si Allah nous pardonnera nos péchés et s’Il nous donnera une fin de vie valeureuse. Le Coran nous dit :
« Et raconte-leur l’histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s’en écarta. Le Diable, donc, l’entraîna dans sa suite et il devint ainsi du nombre des égarés. Et si Nous avions voulu, Nous l’aurions élevé par ces mêmes enseignements, mais il s’inclina vers la terre et suivit sa propre passion. Il est semblable à un chien qui halète si tu l’attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Tel est l’exemple des gens qui traitent de mensonges Nos signes. Eh bien, raconte le récit. Peut-être réfléchiront-ils! »
(Coran 7 Verset 175-176)

Le récit d’aujourd’hui est court mais d’un sens profond. Quelle fin alors désirez-vous avoir ?

Des exemples de bonnes fins de vie :
Bilal (ra) agonisait et sa femme se lamentait en disant : 
« Quel malheur ! » Il lui répondit : « Ne dis pas, quel malheur mais plutôt quel bonheur ! Demain, je retrouve les bien-aimés Mohammad et ses Compagnons. »
A sa mort, le Compagnon Hudhayfa Ibn Al-Yamâne (ra) vit sa femme pleurer. Il dit : 
« Bienvenue à la mort, une bien-aimée attendue longtemps. » Il demanda ensuite l’heure et on lui répondit qu’il était une heure avant l’aube. Il dit : « Ô Allah, je Te demande de faire que je sois au Paradis au matin de cette nuit que j’ai passée sur Terre. »

Cheikh Mohammad Al-Ghazali qui résidait en Égypte est mort durant une conférence à Médine pendant laquelle il défendait l’Islam, en disant :
« “Il n’y a pas d’autre dieu que Allah … il n’y a pas d’autre dieu que Allah ! »

Il a été enterré à Médine, dans le cimetière de Al-Baqî` entre la tombe de l’Imam Malek et de Ibrahim, le fils du Prophète (saw), parce que l’employé du cimetière n’y trouva aucune autre place disponible.

`Omar Ibn `Abel `Azîz disait à sa mort : 
« Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s’élever sur terre, ni à y semer la corruption. Cependant, l’heureuse fin appartient aux pieux. » (Coran 28 Verset 83)
C’était comme si Allah lui faisait prononcer ce verset qui décrit la catégorie des gens dont il fait partie.

Des exemples de mauvaises fins de vie :
Dans un avion, il y avait un passager parfaitement habillé surpris par la mort. Le passager, en crise, ruisselait de sueur et suffoquait. Rien n’empêche l’ange de la mort de prendre l’âme au moment prédestiné ! son voisin dans l’avion, qui raconte l’histoire tenta de lui faire proférer Ach-Chahâdah (l’attestation rituelle) en la formulant devant lui mais l’homme lui disait : « Donne–moi mon sac. » Le voisin le pressa de la proférer mais l’homme redisait : « Donne-moi mon sac ». Il continuait à l’inciter à prononcer la formule, mais l’homme ne pensait qu’à son sac. Il est ainsi mort sans l’avoir formulée et c’est l’un des effets du péché.

Il y a cet homme riche qui dit au moment de sa mort : 
« Si j’avais su que la vie est si courte, je n’aurais pas agi comme je l’ai fait. »

La règle pour avoir une bonne fin de vie
Oui, il y a une règle pour avoir une bonne fin de vie et elle a besoin d‘un peu de concentration pour être comprise bien qu’elle se résume en ces deux mots “Sois véritablement sincère”.

La sincérité signifie agir en toute chose dans le but d’obtenir l’agrément d’Allah et rien d’autre. Il faut accomplir chaque action avec cette intention, prier Allah de nous y aider et se rappeler ce verset :
« Dis: En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers »
(Coran 6 Verset 162)

Et d’autres versets qui parlent de sincérité:
« Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salât et d’acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture »
(Coran 98 Verset 5) 

« Dis: Il m’a été ordonné d’adorer Allah en Lui vouant exclusivement le culte »
(Coran 39 Verset 11)

« C’est à Allah qu’appartient la religion pure »
(Coran 39 Verset 3)

Pour être sûr d’avoir une bonne fin, il faut faire de nos actes habituels de tous les jours des actes d’adoration, en prenant l’intention de les accomplir en vue de l’agrément d’Allah. De cette façon tout ce que nous entreprenons sera compté comme bonne action.

Il n’est pas nécessaire de cacher ses actions, il faut agir tout naturellement. D’ailleurs, il y en a qui font de bonnes actions en secret mais souhaitant être vus par tout le monde, alors que d’autres agissent en public sans s’occuper de ce qui se passe autour d’eux. La rétribution pour la sincérité manifestée en public est importante, comme celle obtenue par les prophètes et les Compagnons qui étaient célèbres. Allah dit :
« Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur »
(Coran 2 Verset 274) 

Il y a un bel adage que les gens répètent et qui dit : « Pour celui qui continue à être sincère pendant quarante jours, les sources de la sagesse apparaissent sur son visage et sa langue. » 

Pouvons-nous l’obtenir ? La vérité est salvatrice. D’ailleurs, qu’est-ce qui a sauvé Youssouf (as) à part sa sincérité : 
« Et, elle le désira. Et il l’aurait désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. »
(Coran 12 Verset 24)

Et comment Moïse est parvenu à parler avec Allah :
« Et mentionne dans le Livre Moïse. C’était vraiment un élu, et c’était un Messager et un prophète »
(Coran 19 Verset 51)

Et quelle est la catégorie de gens dont Satan ne pourra triompher ? Le verset nous le dit: 
« Il dit: « Ô mon Seigneur, donne-moi donc un délai jusqu’au jour où ils (les gens) seront ressuscités ». [Allah] dit: « tu es de ceux à qui ce délai est accordé, jusqu’au jour de l’instant connu » [d’Allah]. – Il dit: « Ô mon Seigneur, parce que Tu m’as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, à l’exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus. »
(Coran 15 Verset 36 à 40)

Satan désire subvertir tous les gens mais il ne peut y arriver avec les sincères.

La sincérité est l’en-tête du Hadj et de la `Umra (grand et petit pèlerinage):
Voyez ce que nous disons en formules rituelles au moment du Hadj ou de la `Umra : « Labbaïk allahouma labaïk » (Je viens vers toi, ô Allah). Pourquoi ? Parce que nous devons répondre avec cette autre formule rituelle « Inal hamda wa ni`mata, laka wal moulk » (La grâce, la louange et la souveraineté sont à Toi) et encore « La Charîka laka labbaïk » (Tu n’as pas d’associé, je viens vers Toi).

Je suggère que tous les Musulmans répètent ces formules rituelles du hadj tout au long du Ramadan pour avoir une bonne fin.

Essayez de vous garantir une place à l’ombre du Trône du Miséricordieux comme il est expliqué dans ce hadith : 
« Le Jour de la Résurrection, alors que les gens nageront dans la sueur qui arrivera pour certains aux talons, pour d’autres aux genoux, pour d’autres aux nombrils, pour d’autres aux épaules ou à la bouche, sept catégories de personnes seront abritées à l’ombre du Trône. Parmi elles, deux personnes qui se seront aimées pour Ma grâce, se sont réunis dans l’obéissance à Allah et se sont séparés dans l’obéissance à Allah ; un homme qui a donné une aumône en cachette au point que sa main gauche n’a pu voir ce que sa main droite a donné … » cet homme voulait s’assurer que son aumône était faite pour la grâce d’Allah.

Essayez d’adorer Allah avec sincérité et vous goûterez un plaisir sans pareil. C’est Lui qui dit :
« Il y a certes un enseignement pour vous dans les bestiaux: Nous vous abreuvons de ce qui est dans leurs ventres, [un produit] extrait du [mélange] des excréments [intestinaux] et du sang – un lait pur, délicieux pour les buveurs. »
(Coran 16 Verset 66)

Allah nous rappelle dans ce verset comment le lait sort pur du ventre de la vache. Pouvons-nous adorer Allah ce Ramadan d’une façon aussi pure que le lait ? Vous en prendrez l’intention, vous accomplirez des œuvres utiles, vous essayerez d’être utiles aux gens et vous prierez Allah de vous octroyer la sincérité et de vous soutenir.
Le premier pas vers la sincérité est l’intention à chaque début d’action. Par exemple, une jeune fille qui s’achète des habits peut prendre l’intention d’être un modèle vestimentaire pour toute bonne musulmane et, dans ce cas, tout choix qu’elle fera comptera comme une bonne action. De même, chaque geste que fait un jeune homme qui fait du sport pour dépenser son énergie dans un but utile au lieu de la dépenser en ce qui est illégal, comptera comme une bonne action.

La sincérité de l’intention :
Il a été dit que `Omar Ibn `Abd Al-`Azîz n’entreprenait aucun pas sans en avoir l’intention. Pouvons-nous agir ainsi pendant le mois de Ramadan ?
Ne gâchez pas votre vie à sa fin pour quoi que ce soit dans votre cœur. La sincérité efface du cœur les péchés, l’orgueil, l’envie, la cupidité et l’avarice.
Demandez à Allah de vous octroyer la sincérité à chaque prosternation.

Des exemples de gens sincères :
Nous voulons prendre l’exemple de `Amr Ibn Al-`As lorsqu’il fut destitué par `Omar Ibn Al-Khattab (ra), alors qu’il était le commandant victorieux, et qu’il continua à combattre de plus belle comme un simple soldat. Lorsqu’on lui demanda pourquoi il l’acceptait, il répondit qu’il luttait pour Allah et non pas pour `Omar Ibn Al-Khattab.

Nous voulons de la sincérité comme celle de Zein Al-`Âbdîne qui, durant toute sa vie, mettait la nourriture devant les portes des pauvres sans se faire connaître. On ne le sut qu’après sa mort à cause de la marque noire sur son épaule laissée par les poids qu’il portait. Allah fait toujours connaître le sincère même si c’est après sa mort pour le hausser aux yeux des gens.

Nous voulons également de la persistance dans la sincérité parce que la persistance est un des secrets d’Allah qui dit dans un hadith Qoudoussi : 
« La persistance est une de Mes grâces secrètes que Je dépose dans le cœur de qui Je veux de Mes serviteurs »

C’est comme pour ce jeune homme qui, après avoir participé à une des batailles, s’est vu offrir sa part du butin que le Prophète (saw) lui avait envoyée. Il tressaillit en disant : « Par Allah ! Je ne me suis pas engagé aux côtés du Messager d’Allah pour cela, mais pour une flèche ici ! » en montrant sa poitrine. Le jour du combat suivant, les Compagnons le découvrirent atteint par une flèche exactement là où il l’avait indiqué. Ils en parlèrent au Prophète (saw) qui leur demanda : « Est-ce bien lui ? » Ils répondirent : « Oui, ô messager d’Allah. » Le Prophète souleva les mains en disant : « Il a été sincère avec Allah qui le lui a rendu. »

On obtient la sincérité par l’invocation d’Allah, en prenant l’intention au début de chaque action et en lisant le Coran avec l’intention d’obtenir la sincérité.

L’histoire de Bal`âm Ibn Ba`ourâ’ nous a appris que l’écartement du chemin d’Allah vient en résultat de la maladie du cœur. Essayons d’effacer les maladies de nos cœurs par la sincérité.

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