Rappels Islamiques

Les liens de Fraternité entre musulmans : intérêts et limites


Présenté par Precious Ami Kone 


Salam ‘Aleikoum,
Dans le cadre des exposés, j’ai travaillé sur le thème : les liens de fraternité entre musulmans : intérêts et limites

Aujourd’hui, par la grâce de Dieu je vous présente le résultat de mes travaux….


Les intérêts

L’islam incite à la fraternisation et à l’amour mutuel.  Allah, exalté soit-il, dit :
« Les croyants ne sont rien moins que des frères ».
(Coran 49 Verset 10)

Dans un hadith Qoudoussi on trouve cette parole :
« Ceux qui s’aiment en Allah seront sur des chaires de lumière, ils seront enviés par les envoyés et les martyrs »

Et dans une version rapportée par l’Imam Malik :
« Ont mérité mon amour ceux qui se sont aimés pour Moi, ceux qui se sont réunis pour Moi, ceux qui se sont visités pour Moi et ceux qui se sont offerts des cadeaux pour Moi ».

Abû Daoud a rapporté de ‘Umar ibn al-Khattâb (ra) que le Prophète (saw) a dit :
« Il y a parmi les serviteurs d’Allah des gens qui ne sont ni des prophètes ni des martyrs et qui pourtant seront enviés par ces derniers le Jour du Jugement pour leur position auprès d’Allah »; puis on dit : « Ô Prophète d’Allah qui sont-ils ? », il répondit : « Ce sont des gens qui se sont aimés pour Allah sans liens de parenté entre eux et c’est un amour qui n’est pas basé sur un intérêt économique. Par Allah leurs visages sont lumière et ils sont eux-mêmes illuminés, ils ne craignent pas ce dont les gens ont peur, ils ne sont pas attristés par ce qui attristent les gens ». Puis le Prophète (saw) a lu ce verset de la sourate « Yûnus » (Jonas), Sourate 10 du Coran :
« En vérité, les bien-aimés d’Allah seront à l’abri de toute crainte, et ils ne seront point affligés. »
(Coran 10 Verset 62)


L’Islam incite à se serrer la main et à être affable lors des rencontres :

Le Prophète (saw) a dit :
« Si deux musulmans se rencontrent, le plus aimé auprès d’Allah sera le premier des deux qui saluera l’autre et le plus affable des deux vis-à-vis de l’autre ; et s’ils se serrent la main, Allah descendra sur eux cent miséricordes ; quatre-vingt-dix pour celui qui aura tendu la main en premier et dix pour l’autre »
(Rapporté par al-Baïhaqi, Tabarânî et al-Bazar)

Cela s’explique par le fait que la poignée de main est comme une alliance. En effet, parmi les conditions de la foi on trouve la fraternité et le respect du pacte d’alliance. Ainsi, si le musulman rencontre son frère et lui serre la main, c’est comme s’il confirmait l’alliance fraternelle qui existe entre eux, et chaque fois qu’ils se rencontrent ils renouvellent cette alliance, et ainsi Allah renouvelle la récompense de cette poignée comme il renouvelle la récompense de celui qui Le loue pour le remercier d’un bienfait qu’Il lui a donné. Et s’ils se séparent et que surviennent des problèmes entre eux, l’alliance fraternelle se renouera à leur prochaine rencontre. L’initiateur de ce renouvellement d’alliance aura quatre-vingt-dix miséricordes sur les cent descendues par Allah, et ce, pour sa volonté de préserver absolument la fraternité et l’alliance entre musulmans et pour son empressement à vouloir renouveler ces deux choses.

D’Apres Abou Hurayrah (ra) le Prophète (saw) a dit :
« Un Musulman a six devoirs à accomplir à l’égard de son frère : s’il le rencontre, qu’il le salue (que la paix soit sur toi), s’il l’invite, qu’il accepte (l’invitation), s’il recherche un conseil, alors qu’il le conseille, s’il éternue et qu’il loue Allah (en disant al hamdoulillah), alors qu’il lui dise (Yarhamuk Allah – que la miséricorde d’Allah soit sur toi), s’il tombe malade, qu’il lui rende visite et s’il meurt, qu’il le suive (pour ses funérailles). »
(Rapporté par Muslim)

L’islam n’est pas seulement un ensemble de croyances et de pratiques culturelles, c’est aussi une morale et des relations humaines.

Le prophète (saw) a vivement insisté sur l’amour vis-à vis de son prochain. Il savait qu’une nation dépourvue de fraternité, d’amour et d’union est une nation déstabilisée, car Allah vient à l’aide du serviteur aussi longtemps qu’il aide son frère et Allah aime son serviteur aussi longtemps qu’il aime son frère.

Dans un Hadith rapporté par Muslim, le prophète (saw) a dit:
« Un homme était allé rendre visite à un frère dans un village voisin, en chemin Allah envoya un ange (sous forme humaine) à cet homme.
– L’ange dit: «Où vas-tu ?»
– L’homme répondit: «Je vais rendre visite à un frère dans ce village».
– L’ange lui demanda: «Y vas-tu pour lui demander un service ? ».
– L’homme dit: «Je vais le voir car je l’aime en Allah ».
– L’ange lui dit: «Alors, je t’informe que je suis un ange d’Allah, et je t’annonce qu’Allah t’aime comme tu as aimé ton frère» « .


Durant ses trente dernières années, le nombre de musulmans n’a cessé de croître, et on peut dire aujourd’hui qu’une personne sur quatre, voire cinq est de confession musulmane, l’Islam va continuer d’augmenter et elle deviendra Incha’Allah la religion la plus répandue dans le monde.

La raison de cet essor n’est pas seulement due à l’augmentation des personnes qui se tourne vers cette belle religion, mais une des forces de l’islam est de transformer quelqu’un de mauvais en quelqu’un de bon envers son frère, ce qui va créer l’amour, la fraternité et l’union dans cette société de « chacun pour sois » dans laquelle nous vivons aujourd’hui, jusqu’à ce qu’il fasse aimer pour eux se qu’il aime pour lui.


Les limites


cependant la fraternité a des limites. En effet il n’est pas acceptable de soutenir ou d’aider un frère dans le blâmable, il faut plutôt l’aider à s’en sortir
Dans le Coran, Allah dit :
« Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition! »
(Coran 5 Verset 2).

Enfin, comme le prophète (saw) l’a dit dans son discours d’adieu : Aucune personne n’est supérieure à une autre, si ce n’est en piété et en bonnes actions. Vous savez que chaque musulman est le frère de tous les autres musulmans. Vous êtes tous égaux. Vous n’avez aucun droit sur les biens appartenant à l’un de vos frères, à moins qu’on ne vous ait fait un don librement et de plein gré. Par conséquent, ne soyez pas injustes les uns envers les autres.

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