Le CoranRappels Islamiques

La Révélation du Saint Coran


La Raison de la Révélation

L’idolâtrie a mené progressivement les hommes vers la perversion la plus vite jusqu’à renier les droits fondamentaux de l’être humain.

Elle a poussé les habitants de La Mecque à se livrer au rituel de l’adoration outrancière des nombreuses humiliantes et impuissantes divinités, au point de compter dans la Kaaba, plus de trois cent statuts fabriquées par des mains humaines, et vénérées grossièrement par ignorance des Quraychites.

L’idolâtrie a également anéanti la dignité humaine volée aux femmes de l’époque par des coutumes et des superstitions que seule la perspicacité d’une rare ignorance pouvait mettre en œuvre. Les femmes de l’époque comme dans beaucoup de nations également de l’époque, n’avaient aucun droit ni liberté, ni d’égalité, car outre les droits d’héritage qui leurs étaient reniés par les hommes de l’époque, la considération même de la personne féminine en tant que personne humaine qui mérite le droit le plus basique qui est celui de l’existence, les femmes en étaient privées depuis la naissance très souvent car les nouveau-nées, les bébés de sexe féminin et les petites filles étaient enterrées vivantes.

Le Saint Coran est venu rendre l’honneur aux femmes, pendant toutes les étapes de la vie qui sont du berceau à la fillette, puis la jeune fille, l’adolescente, la jeune femme, la femme adulte, l’épouse puis la mère, la grand-mère, sans oublier tous les liens qui puissent exister dans un cercle familial (les tantes, les belles-sœurs, les cousines). L’islam a élevé la femme au même rang que l’homme dans l’existence et la spiritualité. Désormais, ce sont l’équité, la vérité et le respect, les nobles intentions et les bonnes actions qui prédominent la force et la personnalité du genre masculin.

Mais les gens entre eux-mêmes étaient voués à l’agressivité, la colère, l’injustice dans tous ses domaines de valence et dans toute la sphère de l’existence, et se retrouvait souvent dans les foyers, et dans les cœurs de chacun.

L’islam est venu en aide pour rétablir l’ordre, la justice, l’équité, l’égalité, la sérénité, la paix, la sécurité et la Pureté dans les cœurs dans les corps des hommes et des femmes.

Le Transmetteur du Message : Le Prophète Muhammad (saw)

Le prophète (saw) était illettré, c’est-à-dire qu’il n’avait aucune connaissance ni de lecture et ni d’écriture, en revanche et à son avantage, il était exemplaire en tout point de sa personnalité durant toute son existence depuis son enfance, puis au moment de la « Révélation » à l’âge de 40 ans et jusqu’à sa mort. Personne ne lui connaissait de ressentiment, ou un quelconque sentiment de méprise ou d’appréhension. Il était même surnommé par les Quraychites « Al-Amine » qui signifie « le fidèle ». L’illettrisme chez le Prophète (saw) était un dessein d’Allah dans l’objectif que les opposants à la Prophétie ne puissent trouver l’alternative à la mécréance. Car si le Prophète (saw) avait ne serait-ce que la base de la lecture ou de l’écriture, les pervers auraient trouvés fondement à leurs mensonges sur la Révélation du Saint Coran.

Tous les habitants de la Mecque connaissaient et reconnaissaient au Prophète Muhammad (saw) son honnêteté, sa probité, sa loyauté, sa générosité, sa compassion, son altruisme, sa bonté, son amitié, la justesse et l’équité dans le jugement, la sagacité et la bienveillance au respect de la personne.

Toutes ses qualités lui étaient reconnues et respectées même pendant les treize années de conflits et de persécutions par les Mecquois qui continuaient à lui confier leurs biens parce qu’il était le plus honnête et le plus loyale de la cité.

Les qualités et les vertus du Prophète Muhammad (saw) réfutent et annulent toute idée de mensonge sur la révélation du Message de Dieu Loué soit-Il !

 Le Message de Dieu

Le Message constitue un ensemble d’enseignements, de directives, de décrets, de lois, de récits des populations précédentes et des faits et dire des gens de l’époque en conflits et rejet de la Parole de Dieu. Il est venu en aide pour rétablir l’ordre, la justice, l’équité, l’égalité, la sérénité, la paix, la sécurité et la Pureté dans les cœurs et dans les corps des hommes et des femmes.

Le Message est une révélation véritable de la Parole de Dieu, par l’Ange Gabriel à Muhammad (saw) qui avait pour habitude de se retirer dans la grotte « Hirâ » en méditation et aussi tenter de comprendre sinon de trouver des solutions aux agissements insensés des Quraychites de l’époque. C’est au cours du mois de Ramadan, pendant la Nuit du destin « Laylatu al-Qadr », alors que le Prophète (saw) était en méditation dans la grotte Hirâ, que lui est apparu l’Ange Gabriel « Jibril »

Al-Boukhâri rapporte selon `Âisha (ra) :
« Le début de la révélation divine au Messager d’Allah (saw) fut les songes véridiques durant son sommeil.
Chaque fois qu’il faisait un rêve, il se réalisait manifestement.

Puis, il eut une attirance pour la retraite solitaire. Il se rendait alors au Mont Hirâ’ (La caverne de Hirâ est identifiée aujourd’hui comme la grotte située sur le Jabal al-Nour (ou Djabal al-Nur, « Mont de la Lumière »), une montagne, plus exactement une colline, culminant à 642 m, située à peu près à 4 km au nord-ouest de La Mecque dans la région du Hedjaz en Arabie saoudite où il se consacrait à l’adoration des nuits durant et il se préparait pour ces retraites.

Ensuite, il retournait chez Khadija (ra) qui le parait pour une autre retraite jusqu’à ce que la Vérité le surprit à Hirâ’.
C’est alors que l’ange lui apparut disant : « Lis »
Le Messager de Dieu dit : Je lui répondis : « je ne lis guère ».
Alors il me saisit et me serra fort au point de m’épuiser puis me relâcha et me dit : « Lis. »
Alors je lui répondis : « je ne lis guère. »
Alors il me serra une deuxième fois au point de m’épuiser puis me relâcha et dit : « Lis. »
Alors je dis : « je ne lis guère ».
Alors il me serra une troisième fois au point de m’épuiser puis me relâcha et dit :
Lis au nom de ton Seigneur qui a créé
Qui a créé l’homme d’une adhérence.
Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble,
Qui a enseigné par la plume [le calame],
A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.

Alors le Messager de Dieu (saw) rentra chez son épouse Khadija et s’écria :
« Enveloppez-moi ! Enveloppez-moi ! »

On s’empressa de le tenir enveloppé jusqu’au moment où son effroi fut dissipé. Puis il dit à Khadija :
« Je craignis pour moi-même ».

Khadija de lui dire :
« À Dieu ne plaise, Dieu ne te voudrait aucun mal. Par Dieu, tu entretiens tes liens de parenté, tu soutiens les faibles, tu donnes aux pauvres, tu accueilles généreusement les hôtes, et tu viens en aide aux victimes des vraies crises »

Puis elle partit avec le Prophète voire son cousin Waraqah Ibn Nawfal. C’était un homme âgé, non-voyant, douée d’une connaissance des Anciens Livres. Khadîjah lui dit :
« Ô mon cousin, écoute les propos de ton neveu ».
Alors le Messager de Dieu (saw) lui relata ce qu’il vit. Waraqah lui dit :
« Cet Ange, c’est le Confident (Gabriel) qu’Allah a envoyé autrefois à Moïse. Plût à Allah que je sois vivant à l’époque où tes concitoyens te banniront ! »
« Ils me chasseront donc ? », s’exclama le Prophète (saw).
« Oui, reprit Waraqah. Jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté ! Si je vis encore ce jour-là, je t’aiderai de toutes mes forces ».

Peu de temps après, Waraqah décéda.

Voici, comment la révélation a été expliquer dans ce hadith.

La Révélation se fit ainsi, en langue arabe très claire et facile en compréhension, de manière fragmentaire pour raffermir le cœur du Prophète (saw) et être mieux comprise et assimilée par les gens. C’est une Parole Claire, Concise, Précise, Riche d’enseignements et de directives saines et indispensables pour le salut de l’humanité. C’est la Parole du Tout Puissant et Sage, le Digne des Louanges, Le Seigneur et Maître de l’humanité entière : Allah Le Très Haut, Le Très Grand, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux !

La Révélation a commencé en 610 dans la grotte « Hirâ » et s’est poursuivi pendant une longue période d’adoration et de vénération d’Allah jusqu’à la mort du Prophète Muhammad (saw) en 632 de l’ère chrétienne, ce qui correspond à la dixième année de l’Hégire, ou de l’ère islamique. Le Message de Dieu s’avère ainsi véritablement Noble, Juste, Pur et universel.

Le Saint Coran est Essentiellement « la Parole Révélée » d’Allah, que soient Exaltées Sa Toute Puissance et Sa Gloire !

Ainsi la période pendant laquelle la révélation est venue au Noble Prophète s’étend sur 23 ans et se subdivise en deux parties :
Première Partie : la période où la révélation eut lieu à la Mecque. Elle s’étend sur 13 ans où les sourates dites mecquoises ont été révélées. Ces sourates constituent 19/30, ou environ 2/3, de la révélation.
Seconde Partie : la période où la révélation eut lieu à Médine. Cette période a duré 10 ans où les sourates dites médinoises ont été révélées. Ces dernières comptent pour 11/30 du Coran, ou environ, 1/3 de celui-ci.

Le tout premier verset révélé du Coran est : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé » et le dernier verset de la révélation est Sa Parole — Exalté Soit-Il — : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous« .

Tout au long de sa mission bénie, le Messager de Dieu (saw) reçut la Révélation. Il lui accorda la plus grande importance, la mémorisa, la transmit et la récita de jour comme de nuit. Le Messager de Dieu (saw) en vint à remuer sa langue avec le Coran après Jibrîl (Gabriel), de peur d’en oublier quelque verset. Mais Dieu lui ordonna de ne pas hâter la Révélation et le rassura que c’est Lui qui prend en charge la préservation de son Livre et qu’Il se charge de le sauvegarder dans le cœur de Son Prophète et de lui accorder sa récitation et sa compréhension. En effet, Dieu, Exalté et Glorifié Soit-Il, dit :

« Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation. Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter.  Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation.  A Nous, ensuite incombera son explication » 
(Coran 75 Verset 16-19)

Les compagnons, qui entouraient le Prophète, se concurrençaient dans la mémorisation du Coran et sa récitation à tout instant. Au cœur de la nuit, leur récitation du Coran produisait comme un bourdonnement d’abeilles. Les deux Sheikhs Al-Boukhâri et Muslim ont rapporté que le Messager de Dieu (saw) a dit :
« Je reconnais bien les Ash`ariyyûn à leurs voix quand ils récitent le Coran en rentrant chez eux la nuit. Je reconnais également (les endroits de) leurs demeures quand ils récitent le Coran, bien que je n’aie pas vu de jour l’endroit où ils ont campé » 

Les musulmans accordèrent la plus grande importance au Coran et l’étudièrent afin de le réciter dans leurs prières obligatoires, que ce soit des prières accomplies le jour ou la nuit, que la récitation soit silencieuse ou à haute voix, mais aussi pour accomplir les prières surérogatoires qu’ils faisaient pour l’Agrément de Dieu. Le Messager de Dieu (saw) les aidait et les incitait à faire cela. En outre, le Messager de Dieu (saw) choisissait parmi ses compagnons les meilleurs connaisseurs du Coran pour qu’ils l’enseignent aux autres.

« Lorsqu’un Emigré arrivait, le Prophète (saw) le confiait à compagnon pour lui apprendre le Coran. Des voix élevées récitant le Coran émanait alors de la Mosquée du Prophète, si bien que le Prophète leur ordonna de baisser leur voix pour éviter qu’ils s’embrouillent »

Ainsi voyons-nous que le Coran fut sauvegardé dans les poitrines, récité abondamment, notamment dans les mosquées et les maisons, sa récitation étant une œuvre d’adoration de Dieu. Il fut appris par cœur par de nombreuses personnes, le récitant de jour comme de nuit, pendant la guerre et en temps de paix, conscients que la récitation du Coran est une œuvre qui les approche de Dieu et qui permet de connaître la religion. La pureté de leur disposition naturelle, leur bonne mémoire et la limpidité de leurs esprits les aidèrent à mémoriser le Coran. Ils surmontèrent l’analphabétisme répandu par la mémorisation et la récitation fréquente.

Ibn Al-Jazarî estime que
« Le fait de compter dans la transmission du Coran sur la mémorisation des cœurs et non sur les manuscrits constitue la plus noble caractéristique que Dieu a accordée à cette communauté ».
Il s’appuya sur le hadîth authentique, rapporté par Muslim, selon lequel le Messager de Dieu dit :
« Mon Seigneur m’a dit : Dresse-toi parmi les gens de Quraysh et avertis-les. Je dis : O Seigneur, ils me fendront la tête. Il dit : Je vais t’éprouver et je vais éprouver par toi. Je vais te révéler un Livre que l’eau ne peut laver. Tu le réciteras pendant ton sommeil et en état d’éveil. Envoie des soldats et J’en enverrai autant. Combats ceux qui t’on désobéi par ceux qui t’ont obéi. Dépense et on dépensera pour toi ». Dieu a ainsi montré que le Coran n’aura pas besoin d’être inscrit dans un manuscrit que l’eau pourra laver et qu’il sera récité à tout moment. Cela constitue l’une caractéristique de ceux qui ont suivi le Prophète Muhammad :
« Leurs évangiles sont leurs cœurs, contrairement aux Gens du Livre qui n’ont sauvegardé leur révélation que dans des livres et qui ne peuvent la réciter par cœur »

Parmi les secrets déposés dans le Coran, c’est qu’il fut transmis de génération en génération, par des centaines, voire de milliers, voire des millions de musulmans, pour être un dépôt de Dieu, sauvegardé pour l’éternité. Très Véridique est la Parole de Dieu : 
« En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien »
(Coran 15 Verset 10)

De génération en génération, la communauté musulmane accorda le plus grand soin au Coran. En effet, il constitue l’âme de la Législation et le Livre préservé pour l’éternité. Lui accorder la plus grande importance et le préserver revient à préserver la religion. C’est pour cette raison que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, recommandait à ses compagnons la lecture fréquente et l’application du Coran.

Voici quelques traditions montrant les mérites du Noble Coran, les mérites de sa récitation et de son application.

At-Tirmidhi a rapporté d’après Al-Hârith Al-A`war selon Ali Ibn Abi Talib (ra) :
« J’ai entendu le Messager de Dieu (saw) dire : « Il y aura des discordes aussi noires que la nuit obscure ». Je dis : « comment en être sauvé, ô Messager de Dieu ? ». Il dit : « Le Livre de Dieu, Exalté et Glorifié Soit-Il… Il contient les récits de ceux qui vous ont précédés et vous informe de ce qu’il y aura après vous. Il contient le jugement de vos affaires. C’est une Parole Décisive et non point une parole frivole. Quiconque le délaisse par tyrannie, Dieu le brisera et quiconque cherche la guidance en dehors de lui, Dieu l’égarera. C’est la Corde ferme de Dieu. C’est Sa lumière manifeste. C’est la Sage Rappel. C’est le chemin droit. En le suivant, on ne s’égare point avec les passions et les opinions ne divergent pas avec son jugement. Les savants ne s’en rassasient jamais et les pieux ne s’en lassent jamais. Celui qui en a la connaissance devancera les autres. Celui qui l’applique sera récompensé. Celui qui juge par le Coran sera équitable. Celui qui s’y attache fermement sera guidé vers un chemin droit »

Anas Ibn Malik (ra) dit au sujet du verset : 
« Il s’est attaché à l’Anse Ferme » (Coran 31 Verset 22): « c’est le Coran »

Le Messager de Dieu (saw) a dit :
« Récitez ce Coran. Dieu vous récompense par la récitation d’une lettre dix bonnes œuvres (hasanah). Je ne vous dis pas que « Alif, Lâm, Mîm » est une lettre. Mais « Alif » est une lettre, « Lâm » est une autre et « Mîm » est une autre encore »

Et il dit :
« Chaque fois que des gens se réunissent dans une mosquée pour réciter le Livre de Dieu et l’étudier, la Paisibilité descend sur eux, la Miséricorde les enveloppe, les anges les entourent et Dieu les mentionne dans Son Assemblée »
(Rapporté par Muslim).

Le Messager de Dieu (saw) a dit :
« Celui qui récite habilement le Coran sera avec les Anges nobles et obéissants ; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, aura une double récompense »
(Rapporté par Al-Boukhâri & Muslim)

D’après Othmân Ibn `Affân (ra), le Messager de Dieu (saw) a dit :
« Les meilleurs parmi vous sont ceux qui apprennent le Coran et l’enseignent »
(Rapporté par Al-Boukhâri).

Abdullâh Ibn Mas`ûd (ra) a dit :
« Certes tout éducateur aime que son éthique soit respectée. Et l’Ethique de Dieu c’est le Coran »

Certains savants dirent au sujet de l’exégèse du verset :
« Dis : « De la grâce d’Allah et de Sa Miséricorde ; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C’est bien mieux que tout ce qu’ils amassent » » : il s’agit de l’Islam et du Coran.

On dit à Abd Allâh Ibn Mas`ûd (ra) :
« Tu ne fais pas beaucoup de jeûnes surérogatoires ». Il répondit : « Cela m’empêche de réciter le Coran et la récitation du Coran m’est plus agréable »

On relate que lorsque les gens du Yémen sont arrivés à Médine du temps d’Abû Bakr (ra) Le Très Véridique, ils ont entendu la récitation du Coran et se mirent à pleurer. Abû Bakr (ra) leur dit :
« Nous étions comme cela, mais les cœurs ont durci ».

Ces traditions montrent combien grand est l’amour des croyants pour le Coran. Ils se concurrencent pour l’apprendre, pleurent à son écoute et cherchent la proximité de Dieu en le récitant. C’est pour cela qu’il est une révélation récitée en permanence, une lumière qui guide, une guidance appliquée et une éthique mise en pratique. En effet, la récitation du Coran ne signifie pas le fait de prononcer ses mots uniquement, mais c’est aussi la soumission aux sens qui en émanent, le respect de ses ordres et l’éloignement de ses interdits.

Au sujet du verset ;
« Nous allons te révéler des paroles lourdes (très importantes) », l’un des juristes dit : « C’est la connaissance de son sens, son application et le fait d’honorer ses droits comme il se doit ».

Nombreux sont les hadiths montrant la valeur de l’application du Coran et l’éthique que doivent observer ceux qui l’apprennent.

Al-Hâkim a rapporté que le Messager de Dieu (saw) a dit :
« Celui qui récite le Coran recueille la mission prophétique dans son cœur, mais il ne reçoit pas de révélation. Celui qui a appris le Coran ne doit s’emporter par la colère quand les gens le font, ni tomber dans l’ignorance avec les ignorants, car il porte en lui la Parole de Dieu »

Selon Abû Dharr (ra) :
« J’ai dit au Messager de Dieu (saw) : Recommande-moi quelque chose. Il me dit : « Je te recommande la crainte révérencielle envers Dieu, car c’est la base de toute chose. Je dis : Ô Messager de Dieu, recommande-moi autre chose encore. Il me dit : je te recommande la récitation du Coran. C’est pour toi une lumière sur terre et un trésor au ciel »
(Rapporté par Ibn Hibbân)

Le Coran fut l’école qui a formé ces hommes qui ont dirigé le monde : ils ont établi une civilisation éternelle et ont teinté le monde par le Coran, les Enseignements du Tout Miséricordieux et la guidance du Prophète Muhammad, paix et bénédiction de Dieu sur lui.

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page