Rappels Islamiques

Jour 23 : L’inscription du Coran à l’époque du Prophète


1- L’attention accordée au Coran
2- L’ordre des versets est arrêté
3- L’ordre des sourates
4- Les mémorisateurs du Coran


Après avoir vue comment la révélation a eu lieu, dans cet article nous verrons comment a été faite son inscription à l’époque du Prophète (saw)


1- L’attention accordée au Coran

L’énergie du Prophète et de ses compagnons était dirigée initialement vers la mémorisation du Coran et sa collection dans les cœurs et les poitrines. Les musulmans s’attachèrent à sa récitation pendant les prières prescrites et lors des prières surérogatoires nocturnes, au cours de leurs voyages et quand ils se fixaient, de jour comme de nuit. Il y avait une armée de mémorisateurs ; des masses de musulmans qui récitaient le Coran au cœur de la nuit et à tous les moments de la journée.

Néanmoins, le prophète et ses compagnons accordèrent une attention extrême au Coran. Leur attachement à sa mémorisation et à sa récitation ne les détourna pas de son inscription ni de sa consignation qui furent à la hauteur des instruments d’écriture et des moyens disponibles de leur temps. Ainsi le Messager d’Allah engagea-t-il des scribes pour consigner la révélation. Certains étaient intérimaires et d’autres étaient consacrés à cette activité. Chaque fois qu’un passage du Coran était révélé, le Prophète leur ordonnait de l’inscrire tellement il veillait à son inscription et à sa consignation et par supplément de précaution et d’attention envers le Livre de Dieu afin que l’inscription appuie la mémorisation et que l’écrit corrobore le verbe.

Ces scribes étaient parmi l’élite des Compagnons. On comptait parmi eux :
– Abû Bakr,
– `Omar,
– `Uthmân,
– Mu`âwiyah,
– Abân Ibn Sa`îd,
– Khâlid Ibn Al-Walîd,
– Ubayy Ibn Ka`b,
– Zayd Ibn Thâbit et d’autres.

Le Prophète (saw) leur indiquait l’emplacement du passage dans sa sourate respective. Alors ils l’y inscrivaient sur les supports disponibles que ce soit les feuilles de palmiers, les pierres plates, les peaux, les feuillets, les omoplates et les côtes. Puis, l’écrit était conservé dans le domicile du Messager d’Allah (saw).

Ainsi à la fin de l’ère prophétique le Coran était-il compilé, non pas dans des parchemins ni dans un livre relié, mais dispersé dans les peaux, les os et les supports sus-mentionnés.

On rapporte qu’Ibn `Abbâs dit :
« Lorsqu’une sourate était révélée, le Messager d’Allah (saw) faisait venir quelque scribe et disait : placez cette sourate à l’endroit où l’on dit telle et telle chose. »
On rapporte que Zayd Ibn Thâbit dit :
« Nous avions pour habitude de colliger le Coran à partir des feuillets chez le Messager d’Allah (saw) ».

Colliger le Coran à partir des feuillets c’est le fait de mettre chaque verset dans l’ordre dans la sourate correspondante sur les consignes du Prophète (saw).

Cet ordre était arrêté par Gabriel. En effet, on rapporte que Gabriel disait au prophète (saw) :
« Mettez tel verset à tel emplacement ».

Sans aucun doute, Gabriel ne s’exprimait dans ce domaine que sur les ordres d’Allah car il est le dépositaire de la révélation céleste. Le Très Haut dit : « L’Esprit fidèle est descendu avec lui sur ton cœur afin que tu sois du nombre des avertisseurs »
(Coran 26 Verset 193 et 194)


2- L’ordre des versets est arrêté

L’ordre des versets au sein des sourates est Tawqîfî (c’est-à-dire défini par arrêté du Prophète) sans aucune divergence parmi les musulmans.  Gabriel révisait et étudiait le Coran avec le Prophète chaque Ramadan et lui indiquait l’emplacement de chaque verset et l’ordre des versets de chaque sourate jusqu’au jour où le Prophète (saw) retourna auprès de son Seigneur. Le Coran était alors mémorisé dans les poitrines des musulmans par une multitude de voies concordantes ainsi que l’art de sa récitation et l’ordre de ses versets.

Le Très Haut dit :
« wa rattil il-qur’âna tartîlâ »  c’est-à-dire « Et récite le Coran, lentement et clairement »
(Coran 73 Verset 4)

Certains commentateurs dirent que le tartîl signifie la récitation du Coran selon l’ordre établi sans modification. Al-Boukhâri rapporte dans son Sahih qu’Ibn Az-Zubayr dit :
« Je demandai à `Uthman : le verset « Ceux d’entre vous que la mort frappe laissant des épouses » (Coran 2 Verset 240) a été abrogé par l’autre verset : pourquoi l’inscris-tu ou le laisses-tu ? » (Comprendre : pourquoi le conserves-tu à l’écrit ou le laisses-tu dans le texte alors que tu sais qu’il est abrogé ?)
Il répondit : « Mon neveu, il ne m’appartient pas de changer la moindre chose de sa place »

`Uthman n’osait pas bouger le moindre verset de sa place quand bien même il était établi que le verset avait été abrogé car il savait très bien que ni lui ni personne n’avait le droit d’intervenir dans l’ordre des versets du Coran car il s’agissait de la parole de Dieu et de Sa révélation envoyée à Son Prophète selon cet agencement harmonieux.
« Nul changement aux paroles d’Allah »

L’Imâm Ahmad rapporte selon une bonne chaîne de garants selon `Uthman Ibn Abi Al-`Âs :
« J’étais assis chez le Messager d’Allah (saw) quand il fixa quelque chose du regard puis se détendit et dit :
« Gabriel vient de me rendre visite et m’a ordonné de mettre ce verset à cet emplacement dans cette sourate : Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches (Coran 16 Verset 90) jusqu’à la fin du verset »

On rapporte dans les recueils authentiques ce qui prouve que le Prophète (saw) accordait une grande attention à la dictée du Coran à ses scribes et à d’autres Compagnons et leur enseignait la bonne manière de le réciter et l’ordre de ses versets. 

Il est également établi que, pendant la prière et lors des sermons du vendredi, le Prophète (saw) récitait en présence des Compagnons de nombreuses sourates avec leurs versets ordonnés. Ceci constitue une preuve explicite du fait que l’ordre des versets est arrêté et que les Compagnons n’avaient aucune latitude pour retenir un ordre contraire à la récitation faite par le Prophète (saw) et recueilli de sa part de manière concordante.


3- L’ordre des sourates

Les savants divergèrent au sujet de l’ordre des sourates selon trois opinions.

La première opinion : l’ordre des sourates fut établi par les Compagnons étant donné que les codex des grands Compagnons avaient un ordre différent de la recension Uthmanienne comme le codex d’Ubayy Ibn Ka`b, celui de `Abdullah Ibn Massûd et celui de `Ali Ibn Abi Talib.
Le codex d’Ubayy commençait par la Sourate Fatiha, puis al-baqarah, puis an-nisâ’, puis âl `imrân, puis al-an`âm. Celui de `Ali suivait l’ordre de la révélation commençant par « Lis » (c’est-à-dire sourate al-`alaq), puis al-muddaththir, puis qâf, puis al-muzzammil, puis tabbat, puis at-takwîr et ainsi de suite jusqu’à la fin des sourates mecquoises et médinoises.

La deuxième opinion stipule que l’ordre des sourates fut déterminé par arrêté prophétique. Les Compagnons le reçurent de la part du Prophète qui le reçut de Gabriel. Il fut consigné par Abû Bakr dans sa recension et aussi par `Uthman dans la copie maîtresse (al-mushaf al-imâm) de la recension uthmanienne. Puis, la Ummah le transmit de génération en génération.

La troisième opinion dit que l’ordre de certaines sourates fut arrêté par le Messager d’Allah (saw) tandis que d’autres furent ordonnées sur l’avis (l’Ijtihad) des Compagnons. Cette opinion fut soutenue par d’éminents savants.

Le Juge Abû Muhammad Ibn `Atiyyah dit :
« On connaissait l’ordre de bon nombre de sourates du vivant du Prophète (saw) comme les sept longues (Sourate 2,3,4,5,6,7) et les hawâmîm (qui commencent par les initiales hâ mîm : Sourate 40, 41,42, 43, 44, 45, 46) et le mufassal (Il s’agit des sourates qui se situent entre Qâf et An-Nâs). Hormis ces sourates, il est possible que le Prophète ait laissé le reste à la discrétion de la Ummah après lui.

De l’avis de Sheikh `Abd Allâh Shihâtah, il écarte la première opinion et pense que l’ordre des sourates n’est pas le fait des Compagnons. Les différences entre les codex personnels des Compagnons sont dû à un jugement individuel de leur part. Puis, quand ils virent l’ordre de la recension de `Uthman et tous les efforts et l’expertise réunis pour l’établir, ils l’adoptèrent et s’y attachèrent et la Ummah entière s’accorda sur son acceptation. `Ali dit :
« Ce que fit `Uthman reçut notre agrément unanime et, s’il ne l’avait pas fait, je m’en serais chargé. »

Il reste donc la deuxième opinion selon laquelle l’ordre des sourates fut arrêté par le Prophète et la troisième selon laquelle il fut en partie arrêté par le Prophète et en partie déterminé par les efforts des Compagnons. Pour ma part, je suis d’avis que l’ordre de la majorité des sourates fut arrêté par le Prophète et que quelques-unes furent ordonnées par Ijtihad (effort de réflexion) des Compagnons suivant leur connaissance des circonstances de révélation et les emplacements où les passages avaient été révélés. La différence entre ces deux opinions est donc purement lexicale comme le souligne Az-Zarkashî.

L’Imâm Malik est de ceux qui soutenaient que l’ordre des sourates fut établi par l’Ijtihad des Compagnons. Mais il s’agit d’un Ijtihad s’appuyant sur la récitation du Messager et son enseignement à ses Compagnons et se référant aux hadiths mentionnant l’ordre de certaines sourates et aux témoignage des Compagnons de la récitation du Coran par leur Prophète en leur présence. Mâlik dit :
« Ils assemblèrent le Coran comme ils l’entendaient réciter par le Prophète (saw) ».

Il s’agit donc d’un Ijtihad guidé par la tradition où l’opinion était appuyée par la transmission et où l’on fit l’effort de vérifier et de scruter l’exemple laissé par le Messager d’Allah (saw).

En effet, il arrivait que le Messager d’Allah (saw) lût nuitamment jusqu’au quart du Coran d’une traite dans l’une des rackat de la prière surérogatoire. La lecture du Prophète (saw) en présence de ses Compagnons leur indiqua l’ordre de la majorité des sourates et les guida dans l’ordre des sourates restantes surtout que le nombre des sourates faisait l’unanimité et que les sourates étaient inscrites et récitées de jour comme de nuit et que l’ordre des versets en leur sein était entièrement établi.

Il ne leur restait alors à faire que le classement des sourates les unes à la suite des autres, chose aisée. Le classement des sourates fut réalisé dans le codex de `Uthman et recueillit l’acceptation de la Ummah de génération en génération.


Le respect de cet ordre

Que l’ordre des sourates soit défini par arrêté prophétique ou par décision des Compagnons, nous nous devons de le respecter notamment dans l’écriture des corans car il jouit de l’unanimité des Compagnons car l’unanimité est un argument en soi et s’en détourner est source de troubles. Or, nous savons que le refoulement des troubles et l’obstruction des sources de corruption sont obligatoires.

Quant à l’ordre des sourates pendant la récitation, ce n’est pas une obligation, c’est plutôt souhaitable. Les savants dirent :
« Il est préférable que la lecture se fasse selon l’ordre du codex en commençant par al-Fatiha, puis al-baqarah, puis âl `imrân et ainsi de suite dans l’ordre, que ce soit pendant la prière ou en dehors. » 

Pour ce qui est de la lecture d’une sourate en sens inverse du dernier verset au premier, cela est strictement interdit car il compromet l’inimitabilité et efface la sagesse résidant dans l’ordre des versets. Enfin, l’enseignement du Coran aux enfants de la fin du Coran vers le début est une bonne chose et ne rentre pas dans ce cadre car on apprend les sourates entières successivement de manière à faciliter aux enfants la mémorisation puisqu’ils commencent par la mémorisation des sourates courtes et arrivent progressivement à la mémorisation de l’ensemble du Coran.


4- Les mémorisateurs du Coran

Du temps du Prophète (saw) des gens nombreux se comptant par centaines mémorisèrent le Coran. Al-Qurtubî dit : Soixante-dix mémorisateurs du Coran furent tués le jour de la bataille d’Al-Yamâmah (Au temps du Calife de Abu Bakr) et autant du vivant du Prophète (saw) lors de la bataille de puits de Ma`ûnah.

L’attachement des Compagnons à la mémorisation du Coran était encore plus grande que leur attachement à son inscription. C’est pourquoi, il y avait parmi eux ceux qui le connaissaient entièrement par cœur et d’autres qui l’avaient mémorisé en partie tant parmi les Muhâjirun que parmi les Ansars. Les Muhâjirun, littéralement « les immigrés », sont les premiers musulmans originaires de la Mecque et ayant fui la persécution mecquoise vers Médine. Les Ansars, littéralement les secoureurs, sont les habitant de Médine ayant embrassé l’islam et qui ont offert l’asile aux Muhâjirun.

Parmi ses mémorisateurs des Muhâjirun, il y avait : Abû Bakr, `Omar, `Uthman, `Ali, Talhah, Sa`d Ibn Abî Waqqâs Az-Zuhrî, Ibn Massoud, Hudhayfa, Sâlim l’affranchi d’Abû Hudhayfa, Abû Hurayrah, `Amr Ibn Al-`Âs, Ibn `Abbâs, Ibn `Omar, Ibn Az-Zubayr, Ibn `Amr, Muawiya, `A’ishah, Hafsa, et Um Salamah.

Parmi ses mémorisateurs des Ansâr, il y a : Ubayy Ibn Ka`b, Zayd Ibn Thâbit, Mu`âdh Ibn Jabal, Abû Ad-Dardâ’, Anas Ibn Mâlik, Abû Zayd, et Tamîm Ad-Dârî.

Parmi ceux que le Messager (saw) recommanda pour la qualité de leur mémorisation et de leur récitation, il y a quatre individus ; Il dit (saw) :
« Faîtes-vous réciter (ou enseigner) le Coran par quatre individus : `Abdullah Ibn Massoud, Salim l’affranchi d’Abû Hudhayfa, Ubayy Ibn Ka`b et Mu`âdh Ibn Jabal »
(Rapporté par Boukhâri)

Il nomma ceux-là en particulier car ils se distinguaient vraisemblablement par la qualité de leur mémoire et la perfection de leur récitation, ce qui n’exclut pas que d’autres l’aient mémorisé aussi.


Résolution d’un problème

Nous ne pouvons pas déterminer précisément les compagnons ayant mémorisé le Coran du temps du Prophète (saw). En effet, tout musulman réserve beaucoup d’attention au Coran, à sa mémorisation et à sa cantillation. Néanmoins, il y a des traditions qui portent à croire que le nombre de Compagnons ayant mémorisé le Coran entièrement se réduit à quatre. Al-Boukhâri rapporte de la part de Qatâdah qu’il demanda à Anas Ibn Malik :
« Qui avait réuni le Coran du temps du Messager (saw) ? »
Il répondit : « Quatre parmi les Ansars : Ubayy Ibn Ka`b, Mu`âdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit, et Abû Zayd. » Qatâdah s’enquit : « Qui est Abû Zayd ? » Anas dit : « L’un de mes oncles. » 
(Rapporté par Boukhâri)

Le dénombrement dont Anas fait état ne vise pas l’exhaustivité. En effet, on rapporte selon Anas par d’autres voies qu’il dit :
« Lors du décès du Prophète (saw) quatre personnes seulement avaient réuni le Coran : Abû Ad-Dardâ’, Mu`âdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit et Abû Zayd » 
(Rapporté par Boukhâri

Mentionnant ainsi Abû Ad-Dardâ’ au lieu de Ubayy Ibn Ka`b. A chaque fois, Anas citait les noms des Compagnons qui lui venaient à l’esprit sans viser l’exhaustivité. De surcroît, la parole prophétique : « Apprenez le Coran de quatre personnes » ne signifie pas qu’elles sont les seules à l’avoir mémorisé. Cela vise plutôt à souligner leurs mérites et leur distinction par la qualité de leur mémoire et de leur récitation selon les règles de l’art.

Il se peut que Anas voulait dire par « Quatre personnes avaient réuni le Coran » qu’elles l’avaient réuni entièrement au sens de la mémorisation, ou à la fois sa mémorisation et son inscription et ce, parmi la tribu d’Al-Khazraj uniquement. Nous sommes orientés vers cette piste par le récit rapporté par Anas selon lequel les Aws et les Khazraj (les deux tribus médinoises) comparèrent leurs mérites. Al-Khazraj dit :
« Il y a parmi nous quatre personnes ayant mémorisé le Coran du temps du Messager d’Allah (saw) : Ubayy Ibn Ka`b, Mu`âdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit et Abû Zayd »

Certains infidèles tentèrent de s’accrocher sur cette tradition venant de Anas pour susciter des doutes sur la concordance par voies multiples (arabe : tawâtur) de la transmission du Coran et sur le bien-fondé de son authenticité.

Al-Mâzirî dit :
« Il n’y a là aucun argument en leur faveur car nous n’admettons pas le sens premier du récit. Mais supposons que le sens premier soit le sens voulu, comment peuvent-ils affirmer que cela reflétait la réalité ? Admettons que cela soit fidèle à la réalité. Le fait que chaque individu des masses musulmanes ne l’ait pas mémorisé en entier n’implique pas que l’ensemble de la Ummah n’avait pas mémorisé l’ensemble du Coran. Or, le tawâtur ne requiert pas que chaque individu mémorise tout le texte mais qu’à l’échelle du groupe mémorise l’ensemble du texte même de manière répartie »

Enfin, notre propos ne dépasse pas ici le cercle des Compagnons ayant retenu le Coran par cœur du vivant du Prophète (saw) et qui se comptaient par centaines.

Après son décès (saw) des milliers de Compagnons achevèrent la mémorisation du Coran et sept parmi eux furent réputés pour leur enseignement du Coran : `Uthman, `Ali, Ubayy Ibn Ka`b, Abû Ad-Dardâ’, Zayd Ibn Thâbit, `Abdullah Ibn Massoud et Abû Musa Al-Ash`arî.

Tous réunirent le Coran dans leur poitrine et l’enseignèrent a beaucoup de gens. Le Coran était alors récité dans les lieux de prières et sur les places publiques ; il était répété dans les assemblées et dans les écoles et sa mémorisation se répandit parmi des milliers de musulmans. Ainsi fut véridique la parole d’Allah le Majestueux : « Certes Nous avons révélé le Coran et Nous en sommes les Gardiens »

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