Rappels Islamiques

Classification des Actions Basée sur la Chari’a


Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection.


Toutes les actions humaines sont divisées selon la loi islamique dans les catégories suivantes, afin de déterminer si une action est considérée comme admissible ou interdite :

1. Obligatoires (Fard): C’est ce que la Loi Islamique impose à l’homme, sans aucun doute, comme l’obligation de la prière, du jeûne, de la zakat. Ces actions sont obligatoires, et celui qui les fait sera récompensé, tandis que celui qui les néglige sera puni.

2. Préférables (Mustahabb): Ce sont les actions que la Loi Islamique encourage à faire sans les avoir rendus obligatoire. Celui qui les fait sera récompensé, mais celui qui les néglige, ne sera pas considéré pécheur. Telles actions sont, par exemple, le fait d’utiliser le Siwâk avant la prière.

3. Permises (Mubah): Ce sont les actes qu’ont les fasses ou pas, il n’y a ni péché ni récompense, comme la marche, utiliser la voiture ou un avion et toute autre action quotidienne.

4. Dégoûtantes ou répugnantes (Makrûh): Ce sont des actes dont on doit s’abstenir qui sont encouragés par la Loi Islamique, mais il n’y a pas d’interdiction sur eux. Donc, quiconque s’abstient est récompensé, mais celui qui les faits n’est pas considéré comme ayant péché et il n’est pas puni. Il est préférable de s’abstenir de ces actes et tout ce qui peut conduire à eux.

La répétition de tels actes et l’habitude peut conduire à la violation des limites qui ont été fixées par Allah. La raison derrière le fait que de telles actions ne sont pas considérées comme des péchés est que, parfois, il peut être nécessaire de les commettre. Par exemple, Allah, le Tout-Puissant, déteste le divorce, mais Il ne l’a pas interdit, comme une miséricorde pour Ses serviteurs, de les libérer si les circonstances de la vie les exigent.

5. Interdites (Haram): Ce sont les actions que la Loi Islamique interdit. Donc, celui qui les fait, est considéré comme ayant péché et est puni, tandis que celui qui s’abstient est récompensé. De tels actes sont par exemple l’interdiction de l’alcool et l’adultère.

Distinction entre le permis et l’interdit

Connaitre le permis et le distinguer de l’interdit est l’épine dorsale de l’Islam et la preuve de la foi. Il est relié aux actions du cœur, comme elle est reliée aux actions du corps. La règle de base est que tout acte est permis, et il n’y a pas d’acte illicite, sauf ceux qui sont expressément mentionnés dans le Coran et la Sunna du Prophète Muhammad (saw) comme interdit.

Les actes autorisés sont quelque chose de pur, bon, tandis que les interdits sont quelque chose de mauvais, obscène. Et c’est le droit d’Allah, car Il est le Créateur de toutes choses.

Déplacer un acte d’une catégorie à une autre

1. Déplacer du permis (Mubah) à l’interdit (Haram) et Vice Versa

Un acte admissible peut être transféré à la catégorie de l’interdit s’il y a une raison qui fait de cet acte bon pour l’âme un acte mauvais et vil qui nuit à l’âme.

Par exemple, se promener dans les rues est un acte autorisé, il peut être interdit si le président d’un pays a mis une commande de couvre-feu pendant un certain temps pour la sécurité des citoyens.

Un acte interdit peut, également, être transféré à la catégorie du permis, s’il y a une raison légitime. Par exemple, la consommation d’alcool est une action interdite en islam, mais elle peut être autorisée si un homme est perdu dans le désert et risque de mourir de soif, si malgré ses efforts, il ne trouve rien de licite à boire si ce n’est de l’alcool, dans ce cas, il peut boire autant que nécessaire pour assurer sa survie, sans toutefois transgresser cette limite.

2. Déplacer de l’obligatoire (Fard) à l’interdit (Haram) et Vice Versa

Un acte obligatoire peut être déplacé à la catégorie de l’interdit et un acte interdit peut être déplacé à la catégorie de l’obligatoire. Par exemple, la prière est un acte obligatoire, mais il peut devenir interdit si un homme est en train de prier à l’intérieur de sa maison pendant un tremblement de terre, et il est certain qu’il va mourir s’il ne sort pas de la maison rapidement. D’autre part, attaquer quelqu’un et lui couper la jambe est interdit, mais si un médecin doit couper la jambe d’un patient pour sauver sa vie, cette action devient obligatoire pour lui, et s’il ne le fait pas, il est considéré comme ayant commis un péché et un crime, pour lequel il doit être puni.

3. Déplacer du dégoûtant (Makrûh) au préférable (Mustahabb) ou du préférable (Mustahabb) à l’interdit (Haram)

Un acte dégoûtant peut se déplacer à la catégorie du préférable, même à celle d’obligatoire. Par exemple, le divorce est par essence un acte répugnant, détesté par Allah, mais dans certains cas, ne pas rompe les liens de mariage avec son épouse peut conduire à des actes interdits, que le mari ne peut pas empêcher à moins qu’il accepte le divorce, comme quand une femme est immorale et le mari ne peut pas la ramener sur le droit chemin. Dans ce cas, il est plus apprécié que le mari divorce de cette femme. Par conséquent, l’action dégoûtante devient préférable.

Un acte préférable peut également être déplacé à la catégorie de l’interdit. Par exemple, nettoyer ses dents avec le Siwâk est une action préférable. Mais il peut devenir répugnant, voire interdit, lorsque, par exemple, ses dents vont tomber et il sait que ce sera le cas s’il les nettoie avec le Siwâk. Dans ce cas, nettoyer les dents avec le Siwâk s’oppose à la règle Islamique :

« Ne pas nuire ou faire de mal à personne, même pas à toi-même. »

Sur la base de ce que nous avons expliqué ci-dessus, nous concluons que l’Islam n’est pas une religion aveugle qui ne voit pas et n’évalue pas en fonction des circonstances des affaires quotidiennes du musulman, mais la cécité est en fait dans le cœur des ennemis de l’Islam.

Peut-être, cher lecteur, vous avez compris que l’Islam n’est pas une religion de l’injustice, mais elle est une religion de justice, et comme l’un des noms d’Allah est Al-ʻAdl (Le Juste), l’estimation de savoir si une action est interdite ou autorisée en Islam est fondé sur la justice et pas sur un jugement aveugle, car toute forme d’injustice est interdite en l’Islam.


Et Allah Seul Sait….
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.

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