Rappels Islamiques

Jour 4 : La Femme Durant le Jeune


Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection


Quels heureux moments que ceux où l’on voit les groupes de musulmans et de musulmanes se rendre dans les mosquées pour accomplir la prière de tarâwîh pendant le mois sacré de Ramadan. Quiconque contemple et réfléchit à cette scène trouvera qu’elle recèle des valeurs nobles relatives à la foi. Il se trouvera alors transporté dans cette ambiance spirituelle, appréciera la beauté de l’adoration sincère, et envisagera l’avenir avec confiance et optimisme. Ces jeunes gens et ces jeunes filles qui affluent vers un seul endroit, se tiennent derrière un seul imam et disent tous en même temps « âmîn » à la fin de la même invocation. Aucun autre rassemblement ne peut entraîner une telle effervescence de foi et une telle inspiration spirituelle.

Nous sommes heureux, en voyant l’enseignante, l’étudiante, la pauvre ou la riche se rendre tôt à la mosquée, emportant avec elles leur exemplaire du Coran. Elles passent la journée à évoquer Allah, exalté soit-Il, à L’invoquer et à Le supplier avec recueillement. Et les voilà la nuit en train de prier, de réciter le Coran et d’assister aux séances d’invocation, dans le but de consolider leur foi. Pendant le mois sacré, la femme se met à invoquer Allah, exalté soit-Il, pour qu’Il lui accorde Sa protection et Sa miséricorde, et qu’Il affermisse ses pas sur le droit chemin. Elle n’oublie pourtant pas de consacrer une partie de ses pensées et de ses invocations à ses coreligionnaires vivant aux quatre coins du monde, car le lien qu’elle entretient avec eux, issu du credo commun, est toujours vif dans son cœur.

Au cours de ce mois béni, la femme croyante donne la réplique à ceux qui veulent faire de ce mois une période de paresse, un moment pour envahir les marchés ou une perte de temps en regardant des émissions qui appauvrissent la pensée et tuent tout sentiment de jalousie. Elle est consciente que, de nos jours, ce mois intervient à une époque où les tentations et les facteurs qui détournent les gens de l’adoration d’Allah, exalté soit-Il, se multiplient, et où la compagnie qui aide à faire le bien fait défaut. Elle cherche alors dans les versets coraniques une provision qui l’aide à poursuivre la marche de la da’wa et de la foi avec sérénité, et une pleine confiance en sa religion. Je vois mes sœurs croyantes un peu partout écouter attentivement des histoires qui relatent l’attitude des croyants et des croyantes, évoquée dans le Coran, qui est influencée par ces âmes sublimes et qui, en conséquence, s’engagent à rejoindre ce cortège de militants.

Consciente que ce mois béni regorge de moyens apparents et cachés pour se rapprocher d’Allah, exalté soit-Il, elle tente autant qu’elle le peut de se servir de ces moyens. Elle accomplit la prière, donne l’aumône, honore les liens de parenté et récite le Coran, sans pour autant oublier son cœur : elle s’en remet à Allah, exalté soit-Il, Le supplie, réitère son repentir, en étant certaine de son triomphe, et implore son Seigneur avec recueillement. Par conséquent, son amour et son attachement à ce mois sacré augmentent, au point de souhaiter que toute l’année soit Ramadan.

Je recommande à mes sœurs musulmanes de profiter de certains moments : après l’aube, elles peuvent mémoriser le Coran ; l’après-midi, elles peuvent rencontrer leurs sœurs, parmi les voisines, pour étudier certains versets et s’enjoindre mutuellement le bien.

Catégories de femmes pendant le Ramadan

Il y a des femmes qui passent la plupart de leur temps dans la cuisine, abandonnant l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, et la récitation du Coran et perdant ainsi la grande récompense de ces actes d’adoration, comme si le mois de Ramadan était le mois de la consommation des aliments et des boissons, et non pas celui du jeûne, de la prière nocturne et de la récitation du Coran.

Il y en a d’autres qui, voulant faire la prière et le jeûne avec les gens, prennent des comprimés pour bloquer leur cycle menstruel pendant le mois de Ramadan. Or, il vaut mieux pour elles de ne pas se comporter ainsi et d’accepter ce qu’Allah, Exalté soit-Il, a décrété pour elles, car ces médicaments ont des effets nocifs que les médecins ont mentionné. De plus, si Allah, Exalté soit-Il, a créé la femme de la sorte, c’est pour une raison qu’Il est le seul à connaître et le fait de bloquer les menstrues avec des médicaments s’oppose à sa nature innée.

Il y en a d’autres encore qui, pendant la période de la menstruation ou des lochies, cessent d’évoquer Allah, Exalté soit-Il, et de réciter le Coran, alors que, en vertu des avis des ulémas, les menstrues et les lochies n’empêchent pas la femme de réciter le Coran. Cependant, elle ne doit toucher l’exemplaire du Coran qu’à l’aide d’un isolant. Elle peut également lire des ouvrages utiles, écouter la récitation du Coran et des émissions instructives à la radio ou enregistrées, qui sont disponibles grâce à Allah, Exalté soit-Il, en grande quantité et elle aura une récompense équivalente à son intention.

Il y a aussi des femmes qui se rendent à la mosquée pour accomplir la prière des Tarawihs. Or, elles sortent de chez elles en ayant une apparence impudique, dévoilent ce qu’elles ne doivent pas montrer, alors que la femme tout entière est une Awra.

Il y a aussi des femmes qui se rendent à la mosquée avec leurs petits enfants qui se mettent à pleurer, à crier, à courir, à faire de la mosquée un terrain de jeu et de poursuites, à s’amuser avec les exemplaires du Coran, à agacer les gens qui font la prière, sans parler de la perturbation qu’ils produisent.

De plus, certaines de ces femmes se rendent à la mosquée, parfumées à l’encens, alors que ce comportement est formellement interdit. Le Prophète (saw) a dit : 

« Toute femme qui se parfume à l’aide de l’encens doit éviter d’assister avec nous à la prière d’Al-Isha »

(Rapporté par Mouslim)

Il y a également des femmes qui se rendent à la mosquée, rien que pour passer quelque temps en dehors de leur maison ou pour rencontrer des amies et non pas pour accomplir la prière. Celles-ci font d’un lieu de culte un club pour des discussions privées. En plus, elles parlent si fort que les hommes peuvent les entendre.

Certaines femmes ignorent les dispositions de la prière en commun. Par conséquent, quand elles arrivent en retard, en ayant raté des unités de prière, elles ne savent pas quoi faire. Parfois, elles font seules le Takbir, accomplissent les unités ratées puis rejoignent l’imam ; parfois, elles font autrement. Or, elles doivent rejoindre directement l’imam, puis quand il fait les salutations de clôture, elles ne doivent pas les faire après lui, mais rattraper les unités ratées.

La majorité des femmes qui accomplissent la prière dans les mosquées ne sont soucieuses ni de parfaire l’alignement des rangs, ni de combler les espaces vides. Perplexes à propos de la rangée préférable, certaines d’entre elles se tiennent dans les dernières rangées, alors que d’autres prennent place dans les premières et d’autres encore préfèrent rester au milieu. Cette confusion est issue de la mauvaise compréhension du Hadith, dans lequel le Prophète (saw) a dit : 

« Les meilleures rangées pour les femmes sont les dernières et les plus mauvaises sont les premières. »

Selon les ulémas, ce Hadith doit être mis en application, lorsque l’écran qui sépare les hommes des femmes fait défaut. Dès que cette séparation est établie, que ce soit à l’aide d’un rideau ou en consacrant l’étage supérieur de la mosquée aux femmes, de sorte que les hommes ne les voient pas, les premières rangées seront les meilleures, car proches de l’imam et de la Qibla et Allah sait mieux.

Après avoir terminé la prière, certaines femmes tardent à sortir de la mosquée jusqu’au moment de la sortie des hommes. Là, elles se mêlent à ces derniers dans les issues et aux portes. Or, les femmes doivent quitter la mosquée juste après que l’imam ait faites les dernières salutations. Pour leur part, les hommes doivent tarder un peu à sortir, pour permettre aux femmes de le faire.

Certaines des filles qui ont leurs menstrues pour la toute première fois, cachent la nouvelle à leur famille et continuent leur jeûne, alors qu’elles sont impures, puis, par ignorance ou par pudeur, elles ne rattrapent pas les jours non jeûnés. Pour éviter ceci, les mères sont enjointes d’initier leurs filles à ce qu’elles doivent faire dans pareilles situations. De son côté, la fille qui s’est comportée ainsi doit absolument rattraper les jours non jeûnés, aussi nombreux soient-ils. Si elle ignore le nombre de ces jours, elle doit s’efforcer de jeûner le nombre qu’elle juge suffisant pour parfaire le rattrapage des jours qu’elle n’a pas jeûné.

Il y a également des femmes qui passent les nuits de Ramadan, surtout le derniers tiers du mois, à courir les magasins et les ateliers de couture et fréquentent d’autres lieux qui ne font que les éloigner davantage d’Allah Exalté soit-Il. Elles sortent parfois de chez elles, sans être accompagnées d’un Mahram ou sans voile, exhibant leurs atours. Quand elles rentrent chez elles, elles sont chargées de péchés, et privées de récompense. Elles auraient mieux employé ces nuits distinguées à accomplir des œuvres qui les rapprochent d’Allah, Exalté soit-Il, car le véritable déshérité est celui qui est privé de leurs bienfaits et de leurs mérites. 

Parmi les occasions toutes trouvées pour la femme de faire le bien pendant le mois de Ramadan, figure le service qu’elle peut rendre dans sa maison aux jeûneurs, conformément au Hadith du Prophète (saw) a dit : 

« Ceux qui donnent aux jeûneurs de quoi rompre leur jeûne ont emporté aujourd’hui toute la récompense. » 

De plus, elle peut invoquer Allah, Exalté soit-Il, pour qu’Il lui donne une récompense équivalente à celle des œuvres qu’elle fait d’habitude en état de pureté, puisque le Prophète (saw) a dit : 

« Si le serviteur d’Allah tombe malade ou part en voyage, il aura une récompense équivalente aux bonnes actions qu’il avait l’habitude d’accomplir quand il était chez lui et en bonne santé. »

La femme en période de menstrues et le jeûne

D’après Mo`aadhah bint `Abd Allah Al-`Adawiyyah, qu’Allah lui fasse miséricorde:

« Je demandai à`Aïcha, (ra): pourquoi la femme en période de menstrues rattrape-t-elle le jeûne mais pas les prières?
– Es-tu donc une Harouriyya?, répondit `A’icha.
– Non, je ne suis pas une Harouriyya, mais je pose cette question, répondit la femme.

– Du temps du Prophète (saw) répliqua `Aïcha, on nous ordonnait de rattraper le jeûne mais pas les prières.» 

(Rapporté  par Boukhari et Mouslim)

D’après `Aïcha, (ra):

«Du temps du Prophète (saw) quand nous nous purifiions après nos menstrues, il [le Prophète (saw)] nous ordonnait de rattraper le jeûne (que nous avions manqué) mais pas les prières» 

(Rapporté par At-Tirmidhi)

At-Tirmidhi ajouta ensuite:

«Les Oulémas sont unanimes quant au fait que la femme en période de menstrues rattrape les jours de jeûne qu’elle a manqués mais pas les prières».

La question que posa `Aïcha, (ra) : « Es-tu donc une Harouriyya ? » traduit sa condamnation de la question de la femme. 

En effet, les Harouriyyas étaient une secte kharijite originaire d’un village nommé Harouraa’ près de Koufa. Ils sortirent de ce village et étaient qualifiés d’excessifs et de rigoristes. Certains parmi eux exigeaient de la femme en période de menstrues de rattraper les prières manquées au cours de ses menstrues contrairement aux Hadiths et à l’unanimité des Oulémas. C’est pourquoi `Aïcha lui posa cette question sous forme de critique en voulant dire: fais-tu partie de cette secte?

Enseignements et règles:

1- Interdiction du rigorisme, de l’exagération en matière de religion, et obligation d’observer à la lettre les textes, de les mettre en application et d’user des dispenses qu’Allah, Exalté soit-Il, autorise à Ses serviteurs. De même que l’exagération est blâmable, la négligence en matière de religion l’est également. Le meilleur est le juste milieu, lequel réside dans le recours à l’ensemble des textes.

2- Autorisation de condamner le rigorisme en matière de religion, d’une manière adéquate qui permet d’atteindre les objectifs visés sans entraîner des dommages plus graves.

3- En voyant le Mufti le considérer comme rigoriste à cause de sa manière de poser la question, celui qui pose la question doit manifester qu’il le fait pour être guidé et non pas pour être excessif. Mo`aadhah agit de cette manière en disant: « non, je ne suis pas une Harouriyya, mais je pose la question». Dans ce cas, le Mufti doit répondre de manière à supprimer toute ambiguïté, tout comme l’a fait `Aïcha, (ra).

4- La raison la plus importante des verdicts religieux est de se soumettre aux ordres d’Allah, Exalté soit-Il, et de Son Messager (saw). Ainsi fut la justification de `Aïcha (ra) en indiquant que le Prophète (saw) leur ordonnait de rattraper le jeûne mais pas les prières. Autrement dit, s’il avait été obligatoire de rattraper les prières manquées, le Prophète (saw) leur aurait ordonné de le faire, car le Prophète (saw) était celui qui se souciait le plus du bien de sa nation en éclaircissant tout ce qui avait besoin d’éclaircissements. Ainsi, le musulman doit être soumis à Allah, le Très Haut, respecter Sa Charia, observer les textes établis. Il exécute les ordres prescrits par la Charia, et s’abstient des choses interdites parce que la Charia les a prohibées, même s’il n’en comprend pas la cause.

5- Ibn `Abdul-Barr, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit:

«Tout le monde est d’accord pour dire que la femme en période de menstrues ne jeûne pas et rattrape les jours manqués sans rattraper les prières, sans aucune divergence à cet égard, grâce à Allah. D’ailleurs, ce qui fait l’objet d’unanimité chez les musulmans est la vérité et ne permet aucune excuse».

6- Le fait que la Charia n’oblige pas à rattraper les prières témoigne de sa souplesse, de sa tolérance et de sa miséricorde envers les femmes. La raison en est que la prière se répète et qu’il est difficile que les femmes la rattrapent. Elles ont le devoir de louer Allah, Exalté soit-Il, pour cette tolérance et cette indulgence envers elles.

7- Si la femme s’est purifiée juste après le lever du soleil, il ne lui est pas permis de jeûner ce jour et elle doit le rattraper car elle avait ses menstrues au moment où l’aube a paru.

8- Si la femme a ses menstrues un moment avant le coucher du soleil, son jeûne est nul et elle doit rattraper ce jour-là.

9- Si la femme a ses menstrues un moment après le coucher du soleil, son jeûne est valide.

10- Si la femme en état de jeûne sent le sang ou les douleurs des menstrues, mais que le sang ne s’écoule qu’après le coucher, son jeûne est valide.

11- L’on apprend à travers ce Hadith que le malade a le droit de rompre le jeûne même s’il se sent relativement fort, s’il fait face à des difficultés et s’il craint l’aggravation de la maladie. La femme en période de menstrues n’est pas affaiblie, mais il lui est difficile de jeûner à cause de l’écoulement du sang, qui est une maladie.

Cas de la femme en cessation de menstrues

Si la femme indisposée, durant le mois de Ramadan, devient pure (cessation des règles ou des lochies) juste avant l’apparition de l’aube, ne serait-ce que d’une minute tout en étant sûre de sa pureté ou même à l’aube (et non après), elle est obligée de jeûner ce jour-là, et il lui sera compté comme un jeûne valide, sans qu’elle soit obligée de le reprendre. Elle a en effet jeûné tout en étant pure et ce, même si elle n’a accompli ses ablutions rituelles qu’après l’apparition de l’aube. Il n’y a là aucune crainte. C’est comparable au cas d’un homme qui se réveille en étant impur suite à une relation sexuelle (licite) ou à une pollution nocturne, prend son repas du Suhour et jeûne mais ne se lave rituellement que bien après l’apparition de l’aube. Son jeûne est considéré comme valide et recevable: chez toutes les écoles.

Si les menstrues ou la perte de sang cessent durant la nuit, elle peut s’en purifier, ou retarder cette purification avant ou après l’aube.

Si la femme doute : comme celle qui se réveille après Fadjr et doute que la cessation de ses règles a eu lieu avant Fadjr : là elle jeûne ce jour (car il se peut qu’elle a eu la cessation avant Fadjr effectivement) et le rattrape plus tard (car il se peut que la cessation des règles a eu lieu après l’aube).

Femme enceinte et le jeûne

Ceux qui ont rompu le jeûne du Ramadan pour cause de maladie, de voyage, de grossesse, d’allaitement ou d’accouchement ou de menstrues ou de lochies, devront jeûner plus tard le nombre de jours correspondants : c’est ce qu’on appelle, le rattrapage (al-qadâ).

Allah (Gloire à Lui) -dans son infinie Miséricorde- a permis au malade, au voyageur (voyage permettant la réduction de la prière), à la femme enceinte ou celle qui allaite, la dérogation de rompre le jeûne et de le rattraper plus tard (pour lever la difficulté).

Chez les malikites, l’opinion la plus courante est que la femme qui allaite son enfant, si elle craint pour sa santé ou la santé de son enfant et ne trouve pas une nourrice qui allaitera l’enfant ou si le nourrisson n’accepte d’être allaité que par elle, pourra rompre le jeûne: mais elle devra rattraper les jours manqués(non jeûnés) du Ramadan et faire la Fidya c’est à dire nourrir un pauvre (pour chaque jour manqué). Une autre opinion oblige seulement le rattrapage.

Quant à la femme enceinte qui a rompu son jeûne du Ramadan à cause de cela, seul le rattrapage est exigé.

Cas de la femme enceinte:
La règle est la suivante :
Lorsque la femme enceinte a peur de la dégradation de la santé de son enfant, d’elle-même ou des deux à la fois, elle peut interrompre le jeûne et rattrapera le nombre de jours manqués plus tard.

Si le jeûne est dangereux pour sa vie ou pour celle du bébé ou si elle craint par le jeûne un grand mal pour elle ou pour le bébé: dans ces cas, elle ne doit pas jeûner (il sera interdit pour elle de jeûner) et elle rattrapera plus tard les jours manqués.

Quelques médecins rapportent :
La grossesse se divise en 3 étapes:
– la 1ère étape : les 3 premiers mois lors du développement du foetus.
– la 2éme étape : les 3 mois qui suivent.
– la 3éme étape : les 3 derniers mois de la grossesse.

Lors de la 1ère étape, la femme est tenue de manger car le foetus en a besoin pour son développement.

Lors de la 2éme étape, la femme enceinte peut jeûner, à condition qu’elle soit bien portante, qu’elle ne soit atteinte d’anémie ou ne souffre de manques de protéines ou d’acides aminés… Ainsi la femme enceinte dans cette phase est tenue de jeûner (sauf si elle rencontre des soucis ou des problèmes et en consultant bien sûr son médecin traitant ou le médecin qui suit sa grossesse).

Lors de la 3éme étape, la femme est tenu de manger car dans ce cas le bébé puise directement dans les réserves de la mère, celle ci risque des complications ainsi que son bébé. En effet, le jeûne dans cette phase peut avoir des effets désavantageux sur la formation des différents organes du fœtus.

Notre conseil :
Il faut donc un suivi médical et il faut que le médecin (spécialiste sérieux) donne son avis avant que la femme enceinte décide ou non de jeûner en fonction de son état et de celui du bébé.
Et Allah nous veut la facilité et non la difficulté.


Et Allah seul détient La Vérité
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.

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