Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection.
Le mariage est une loi qu’Allah a établie dans la création et la formation des mondes. Allah le Très Haut a dit :
« Et de toute chose, Nous avons créé un couple, peut-être vous rappellerez-vous »
(Coran 51 Verset 49)
Il a dit également :
« Louange à celui qui a créé tous les couples de ce que la terre fait pousser, d’eux-mêmes, et de ce qu’ils ne savent pas ! »
(Coran 36 Verset 36).
Le mariage est la façon qu’Allah a choisie pour la reproduction, la multiplication et la continuité de la vie après qu’il ait arrangé et préparé chacun de manière à ce qu’il joue un rôle positif pour atteindre cet objectif.
Allah dit :
« Ô, hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle »
(Coran 49 Verset 13)
« Ô, hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes ».
(Coran 4 Verset 1).
Allah n’a pas voulu que l’homme soit comme les autres créatures, c’est-à-dire laisser ses instincts agir inconsciemment et laisser la relation entre mâle et femelle dans un désordre et sans norme. II a posé le régime convenable qui garantit la souveraineté de l’homme, protège son honneur et préserve sa dignité en faisant du rapport entre l’homme et la femme un rapport précieux basé sur le consentement de cette dernière, sur l’offre et l’acceptation comme deux aspects de ce consentement et sur un témoignage qui annonce que chacun des deux est devenu pour l’autre.
Ainsi Allah a placé l’instinct sur son chemin sauf, protéger la progéniture de la perte et préserver la femme de devenir un champ commun à n’importe qui. II a précisé également le noyau de la famille que l’instinct de la maternité et l’affection de la paternité entourent de prévenances.
Les fruits de cette famille viennent alors bons et respectueux. C’est le régime qu’Allah a choisi et que l’Islam a réservé en annulant tout autre régime.
Genres de mariages annulés par l’Islam
Parmi ces genres il y a :
- Le concubinage (la prise d’un amant) : On disait avant l’Islam qu’il n’y a pas de mal dans ce qui est caché, mais il y a une bassesse dans ce qui est apparent. C’est ce genre de mariage qui est mentionné dans le verset suivant:
« Ni de preneuse d’amants »
(Coran 4 Verset 25)
- L’échange de la femme : l’homme disait à un autre:
« Donne-moi ta femme, je te donnerais la mienne avec de l’argent en plus »
L’incitation au mariage
L’Islam a incité au mariage de différentes façons. Tantôt il mentionne qu’il est l’une des traditions des prophètes et des enseignements des Messagers et que ce sont eux qu’on doit suivre.
Allah le Très Haut a dit :
« Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers et leur avons donné des épouses et des descendants »
(Coran 13 Verset 38)
C’est ainsi que d’après Abu Ayoub, le Messager d’Allah (saw) a dit:
« Quatre sont des traditions des Messagers : Le henné, le parfum, le cure-dent et le mariage »
(Rapporté par Tirmidhy)
Le coran le mentionne en nous rappelant les bienfaits qu’Allah nous a accordés :
« Allah vous a fait à partir de vous-même des épouses, et de vos épouses Il vous a donné des enfants et des petits-enfants. Et il vous a attribué de bonnes choses »
(Coran 16 Verset 72)
Parfois il considère le mariage comme l’un des signes d’Allah :
« Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y en a cela des preuves pour vous des gens qui réfléchisse »
(Coran 30 Verset 21)
L’homme hésite parfois d’accepter le mariage, il s’en abstient alors de peur qu’il ne puisse assumer ses responsabilités. L’Islam attire alors son attention sur le fait qu’Allah fera de ce mariage un moyen qui mène à la richesse et que c’est Lui qui va assumer cette responsabilité à sa place et qu’Il va lui fournir la force nécessaire pour vaincre les causes de la pauvreté.
Allah dit :
« Mariez les célibataires d’entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. S’ils sont besogneux, Allah les rendra riches par Sa grâce. Car (la grâce d’) Allah est immense et Il est Omniscient. »
(Coran 24 Verset 32)
D’après Abu Hurayra, le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Trois personnes Allah doit les aider : le combattant pour la grâce d’Allah, l’esclave affranchi sous condition de payer son terme et l’épouseur qui cherche la chasteté ». Et la femme est le meilleur trésor ajouté au capital de l’homme… »
(Rapporté par Tirmidhy)
Tirmidhy et Ibn Mâja ont rapporté d’après Thawbân que lors de la révélation du verset suivant :
« À ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allah, annonce un châtiment douloureux »
(Coran 9 Verset 34)
Il a dit:
« Nous étions avec le Messager d’Allah pendant un voyage, alors quelques-uns de ses compagnons lui ont demandé: « Ce verset est-il particulièrement révélé pour l’or et l’argent ? Pouvons-nous savoir quel genre de monnaie peut-on entasser ? ». Le Messager a répondu : « Une langue qui prie Allah, un cœur qui reconnaît Allah et une épouse croyante qui l’aide à pratiquer sa religion »
D’après Ibn ‘Abbâs, le Prophète (saw) a dit :
« Celui qui possède ces quatre choses aura le bien de la vie d’ici-bas et de l’au-delà : un cœur reconnaissant, une langue qui prie Allah, un corps qui supporte les malheurs et une femme qui ne commet aucun péché d’honneur et garde l’argent de son mari ».
(Rapporté par Tabary)
D’après ‘Abdullâh Bin ‘Amr Bin EI-‘As le Messager d’Allah (saw) a dit:
« La vie est pleine de jouissances et la femme pieuse est la meilleure jouissance ».
(Rapporté par Muslim)
Dans un moment spirituel l’homme pense à vivre dans le célibat et s’éloigner de tout ce qui est en relation avec la vie. II prie alors toute la nuit, jeûne le jour, s’abstient des femmes et plonge dans la vie monacale ce qui contredit la vie humaine. L’Islam lui enseigne alors que cela est incompatible avec son bon sens et distinct de sa religion.
En plus le chef des prophètes, plus pieux des gens ne jeûnait pas quotidiennement et ne priait pas toutes les nuits aussi il épousait les femmes, alors celui qui essaye de s’éloigner de ses renseignements n’aura pas l’honneur d’appartenir à sa nation.
D’après Anas :
« Trois hommes sont venus demander aux femmes du Prophète à propos de son culte; quand elles répondirent, ils l’ont considéré comme simple. Ils ont dit : « Où sommes-nous du Prophète (saw) ? Allah lui a pardonné tous ses péchés : ce qui a été dans le passé et ce qui viendra dans le futur ».
(Rapporté par Bukhâry et Muslim)
L’un d’eux dit alors : « Quant à moi je prie toute la nuit ! ».
L’autre dit : « Moi je jeûne tous les jours! ».
Le troisième dit : « Moi je m’abstiens des femmes et je ne me marie jamais ! ».
Le Messager d’Allah (saw) vint alors et leur dit :
« Est-ce vous qui avez dit telle et telle chose?… Par Allah, je crains Allah plus que vous et je suis le plus pieux parmi vous mais je ne jeûne pas tous les jours, je ne prie pas toutes les nuits, je m’endors des nuits et j’épouse les femmes, celui qui refuse ma tradition ne m’appartient pas » ».
L’épouse pieuse est un bonheur qui envahit la maison et la remplit de joie, de jouissance et de clarté.
D’après Abu Umâma, le Prophète (saw) a dit :
« Le croyant ne bénéficie d’un bien après la piété que d’une bonne épouse, s’il lui ordonne quelque chose elle lui obéit, s’il la regarde, il sent le plaisir, s’il lui fait jurer par le nom d’Allah, elle satisfait son serment et s’il s’absente elle garde son honneur et son argent ».
(Rapporté par Ibn Mâja)
D’après Sa’d Bin Abi Waqqâs le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Trois choses apportent le bonheur au fils d’Adam et trois choses lui apportent le malheur. Ce qui apporte le bonheur : la femme pieuse, le logement convenable et la bonne monture. Ce qui apporte le malheur : la femme méchante, le logement inconvenable et la mauvaise monture ».
(Rapporté par Ahmad)
L’interprétation de ce hadith est mentionnée dans un autre rapporté par Hâkim :
Le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Trois choses apportent le bonheur : la femme pieuse quand tu la contemples elle te plaît, quand tu t’absentes tu lui confies son corps et ton argent, la monture rapide qui te fait rattraper tes amis et la maison vaste à plusieurs dépendances. Et trois choses apportent le malheur : La femme que tu ne trouves pas le plaisir à son regard, qui t’attaque par sa langue et qui tu ne peux pas lui confier son corps et ton argent, la monture lente fatigante qui ne te fait pas rattraper tes amis si tu la laisses à son aise, et la maison étroite qui a peu de dépendances ».
Le mariage est un culte par lequel l’homme complète l’autre moitié de sa religion et va à la rencontre de son Seigneur dans son meilleur cas de pureté et de netteté.
D’après Anas, le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Celui qu’Allah lui procure une femme pieuse, Il l’a aidé dans la moitié de sa religion qu’il le craint alors dans la moitié qui reste ».
(Rapporté par Tabarânî et Hâkim)
La morale du mariage
L’Islam a tellement incité sur le mariage de ce qu’il résulte comme conséquences utiles sur l’individu même, la communauté toute entière et l’humanité en général.
- Le sexe c’est le plus fort et le plus violent instinct. Il insiste sans cesse sur l’individu pour lui trouver une issue : s’il n’y a de quoi le satisfaire, l’individu sera hanté, inquiet et perturbé et aura une tendance vers le mal. Le mariage est alors la meilleure situation naturelle et le meilleur terrain vif pour assouvir cet instinct et le satisfaire. II calme le corps, débarrasse l’âme de son inquiétude et met terme au regard de contempler ce qui est illicite. Le sentiment se rassure par ce qu’Allah a permis. Tout cela est indiqué dans le verset suivant:
« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. »
(Coran 30 Verset 21)
- Le mariage est la meilleure façon pour enfanter. Multiplier la descendance et continuer la vie en gardant la généalogie que l’Islam accorde un intérêt. Le Messager d’Allah a dit :
« Mariez-vous avec celle qui est affectueuse et féconde car je vais surpasser en vous le nombre des autres communautés le jour de la résurrection ».
La multiplication de la descendance a de l’intérêt général et de l’utilité particulière, ce qui rend les communautés avides de multiplier la souveraineté de leurs individus en donnant des primes d’encouragement à celui qui multiplie sa descendance et le nombre de ses enfants.
- Puis l’instinct de la paternité et de la maternité pousse et se perfectionne sous l’ombrage de l’enfance, les sentiments et la tendresse également, ces vertus sont indispensables à l’humanité de l’individu.
- En sentant la responsabilité du mariage et du soin envers les enfants, l’individu s’active et fait de son meilleur pour agrandir ses possessions et ses talents, il va alors au travail pour assumer ses devoirs. L’exploitation et la cause de l’investissement se multiplient, ce qui aboutit à la croissance du capital et à l’abondance de la production. Ce qui pousse à extraire les biens d’Allah dans ce monde où II a enfouit de bonnes choses pour les gens.
- La répartition des travaux entre homme et femme ajuste les affaires de la maison ainsi que celles du travail en dehors de la maison, tout en précisant la responsabilité que chacun doit faire.
La femme s’intéresse au travail ménager, veille à ses enfants et accommode une bonne ambiance à l’homme pour qu’il puisse se reposer dans la maison, oublier sa fatigue et retrouver son zèle.
L’homme de sa part s’efforce dans son travail pour chercher de l’argent nécessaire à sa maison et à sa famille.
De cette façon équitable, chacun d’eux exécute sa charge naturelle d’une manière qui satisfait Allah et les hommes et qui produit de bons effets.
- Certes, ce que le mariage peut produire c’est la solidarité des familles, le raffermissement des liens d’attachement entre elles, et l’affirmation des liens sociaux que l’Islam bénie et soutient. La société forte et heureuse c’est la société enchaînée et de bon aloi.
Le statut du mariage
Le mariage est obligatoire à celui qui peut assumer ses responsabilités, qui a ce désir et qui craint l’adultère, parce que la protection de la personne et la chasteté est un devoir et ce devoir ne s’accomplit que par le mariage.
Qurtuby a dit :
« L’individu capable de se marier et qui craint que son célibat nuit à sa personne et à sa religion, n’a qu’à se marier. II n’y a pas un désaccord sur le fait que son mariage est un devoir. Si son âme tend au mariage mais il est incapable de dépenser sur une femme il ne peut que faire comme Allah Le plus Haut a dit :
« Que ceux qui n’ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse par Sa grâce. » (Coran 24 Verset 33). »
Puis qu’il jeûne souvent, d’après le Messager d’Allah :
« Ô jeunes gens ! Celui parmi vous qui est capable d’assurer le ménage, qu’il se marie, l’union conjugale rend le regard plus décent et préserve pudiquement les organes sexuels. Or celui parmi vous qui est incapable de se marier qu’il jeûne. Le jeûne est un calmant ».
(Rapporté par Ibn Mass’ud)
Le mariage recommandé
Quant à celui qui le désire et qui en est capable mais qui est sûr qu’il ne commet pas ce qu’Allah a considéré illicite, le mariage lui est recommandé. Il a une priorité sur la dévotion. Le monachisme n’appartient pas à l’Islam. D’après Sa’d Bin Abi Waqqâs, le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Allah nous a fait changer le monachisme par le bon culte d’Ibrahim ».
(Rapporté par Tabarâny)
D’après Abu Umâma, le Prophète (saw) a dit :
« Mariez-vous, je vais surpasser en vous le nombre des autres communautés, et ne faites pas comme le monachisme des chrétiens »
(Rapporté par Bayhaqy)
‘Omar a dit à Abu Zawâ’id :
« Seul l’impuissance ou le libertinage t’empêche de te marier ».
Ibn ‘Abbâs a dit :
« La dévotion d’un pieux, voué au culte d’Allah ne s’achève que par le mariage »
Le mariage illicite
Le mariage est illicite à celui qui ne traite pas sa femme comme il faut du point de vue relation sexuelle et dépenses, même s’il est incapable mais désireux. Qurtuby a dit :
« Lorsque l’individu connaît qu’il est incapable de pourvoir aux dépenses de sa femme ou de lui payer sa dot ou n’importe quel droit parmi ceux qui lui sont dus, il lui est illicite de se marier avec elle avant de lui éclaircir la situation ou savoir qu’il est devenu capable de lui accorder ses droits. De même, s’il a un défaut qui lui interdit de jouir avec elle, il doit lui expliquer sa situation de crainte qu’elle ne désire autrement ».
II est illicite également de séduire une femme par une parenté qu’il prétend ou par l’argent ou un travail et qu’il soit menteur. La femme doit aussi expliquer sa situation clairement si elle se connaît incapable d’accomplir les droits de son mari ou qu’elle a un défaut qui interdit la jouissance, comme la folie, la lèpre ou l’infection chronique au sexe. Tout à fait comme un vendeur qui doit montrer les défauts de sa marchandise à l’acheteur. Si l’un des deux trouve dans l’autre un défaut après le mariage il a le droit d’annuler le contrat. Si le défaut est chez la femme, le mari a le droit d’annuler ce mariage en reprenant ce qu’il lui a donné comme dot.
Le mariage détesté
Il est détestable à celui qui ne traite pas sa femme comme il faut du point de vue relation sexuelle et dépenses, de se marier même si cela ne nuit pas à la femme, c’est-à-dire si la femme est riche et ne penche pas tellement aux relations sexuelles. Car si l’homme s’occupe par des choses ultérieures et n’obéit plus aux devoirs de sa femme la haine va s’aggraver.
Le mariage licite
Tout mariage qui n’a ni cause ni interdictions est licite. L’interdiction du monachisme pour celui qui est capable de se marier. D’après Ibn ‘ Abbâs un homme est venu se plaindre chez le Prophète (saw) de son célibat; il lui demande :
« Est-ce que je me castre? ».
Le Prophète (saw) lui répondit : « Celui qui castre et celui qui se laisse castrer ne nous appartiennent pas »
Sa’d Bin Abi Waqqâs a dit : Le Prophète a refusé la demande de ‘Uthmân Bin Maz’ûn de mener une vie monacale. S’il lui avait permis, on se serait tous castré. (Rapporté par Bukhâry).
C’est-à-dire s’il avait permis de mener une vie monacale, nous allons exagérer l’affaire à tel point qu’on puisse se castrer.
Tabary a dit :
« Le monachisme qu’a signifié ‘Uthmân Bin Maz’ûn c’est l’interdiction des femmes, des biens d’Allah et de tout ce qu’on peut enjoué ».
A cet égard, le verset suivant a été révélé :
« O les croyants : ne déclarez pas illicites les bonnes choses qu’Allah vous rendues licites. Et ne transgressez pas ; Allah, (en vérité) n’aime pas les transgresseurs »
(Coran 5 Verset 87)
Le mariage devance le pèlerinage
Si l’homme se trouve en besoin de se marier craignant la fornication illicite alors qu’il devance le mariage sur le pèlerinage qui est un devoir, s’il ne craint pas la fornication il doit aller au pèlerinage avant.
Ainsi pour les autres devoirs de capacité : comme l’éducation et le Jihâd (la guerre sainte) ils devancent le mariage si l’on ne craint pas la fornication.
Pourquoi évite-t-on le mariage ? Quelles sont les causes ?
Nous avons expliqué précédemment que le mariage est indispensable et que rien ne le défend autre que l’impuissance et le libertinage, comme a dit le prince des croyants ‘Omar; que le monarchisme n’appartient pas à l’Islam, et que ne pas se marier prive l’homme de beaucoup des biens et des conséquences.
Tout cela était suffisant pour pousser la communauté musulmane à travailler, à préparer ses causes et interpréter ses moyens pour que les hommes et les femmes en jouissent ensemble.
Mais contrairement à ce qui est demandé, de nombreuses familles ont abandonné les enseignements de l’Islam et ont compliqué le mariage en mettant des difficultés, et ont par ses difficultés laissé derrière elles une crise dont beaucoup d’hommes et de femmes ont souffert : le mal du célibat. Ils ont alors répondu aux relations illicites et à la fornication.
D’une part, la plupart des causes de cette crise reviennent à l’exagération dans la dote et les dépenses qui exhorte l’homme. D’autre part, la sortie de la femme de cette manière excitante à inspirer le doute et la suspicion dans sa conduite et à pousser l’homme à être prudent dans son choix pour sa conjointe.
Aussi quelques-uns ont rejeté l’idée du mariage en ne trouvant pas la femme de son point de vue qui soit capable d’assumer sa responsabilité conjugale. Il est certes nécessaire de revenir aux enseignements de l’Islam en ce qui concerne la formation de la femme et son éducation sur la vertu, la chasteté, la pudeur et quitter l’exagération des dotes et des dépenses du mariage.
Le choix de l’homme
Le tuteur doit choisir pour la femme dont il est chargé un mari vertueux, honnête, de bonne apparence. Chez lui, elle sera bien traitée et s’il la répudie, il la renvoie avec bonté.
L’Imam Ghazali a dit dans son livre « Al Ihya’ » : La précaution est très importante car elle devient esclave dans son mariage, personne ne peut la sauver, tandis que l’homme a le droit de la répudier s’il le désire. S’il marie sa fille à un oppresseur, un libertin, un buveur de vin, il a commis un péché dans sa religion et risque la colère d’Allah car il a mal choisi et a coupé les liens de parenté.
Un homme a dit à Hassan Ibn ‘Ali :
« J’ai une fille, à qui penses-tu que je la donne en mariage ? »
Il lui a répondu : « Maries-la à quelqu’un qui craint Allah car celui-ci, s’il l’aime, il la traite généreusement et s’il ne l’aime pas, il ne la traite pas indignement »
Ibn Taymiya a dit :
« Celui qui insiste à être libertin ne doit pas être marié »
Le choix de la femme
La femme est le calme et l’apaisement de l’homme, elle est sa conjointe, la mère de ses enfants, l’endroit périlleux de son cœur et la clef de ses secrets. C’est le pilier le plus important de la famille car c’est elle qui enfante, et d’après elle les enfants héritent des bons caractères, dans son sein l’affection de l’enfant se forme, ses compétences poussent et sa langue se produit. Il réalise beaucoup de ses rites et de ses habitudes, il apprend sa religion et s’habitue au comportement social. Pour tout cela l’Islam a donné une grande importance pour le choix de la femme pieuse, il a fait d’elle la meilleure jouissance qu’on doit aspirer et désirer.
Or, la piété n’est autre que la conservation de la religion, l’attachement aux vertus, le respect des droits de l’époux et la sauvegarde des enfants. C’est ce qu’on doit observer. Toute autre apparence de vie est interdite par l’Islam si elle est dépouillée des sens du bien, de la vertu et de la piété.
Beaucoup de gens aspirent ardemment à la possession de l’argent (que les femmes possèdent), à la beauté charmante, au prestige, à la parenté solidement enraciné ou à l’honneur des parents sans noter la perfection des âmes et la bonne éducation ce qui amène à un mariage amer qui se termine par des résultats nuisibles.
Pour cela, le Messager d’Allah (saw) nous préviens de nous marier de cette manière. Il dit :
« Gardez-vous de Khadra’ Ed-duman. »
On lui a demandé à ce propos : « O Messager d’Allah ! Qu’est-ce que Khadra Ed-duman ? »
« La femme de belle apparence et d’origine mauvaise. » Répondit-il.
Il dit aussi :
« Ne cherchez pas la beauté chez les femmes car elle peut les empirer, ni l’argent qui peut les faire sortir de leurs limites, cherchez celles qui sont pieuses. Une femme pieuse qui a un défaut sur le nez ou à l’oreille vaut mieux que les autres. ».
Il nous raconte que celui qui désire le mariage dans un but autre que la constitution d’une famille et le soin de ses affaires aura le contraire de son désir.
L’essentiel est la disponibilité de la religion. La religion est une bonne conduite de la morale, puis viennent les autres qualités vers lesquelles penche l’homme.
Le Messager d’Allah a dit :
« On épouse une femme pour l’une des quatre qualités suivantes : la richesse, la noblesse, la beauté et la piété. Alors choisis celle qui est pieuse, périsse ta fortune (si tu agis autrement) »
(Rapporté par Muslim et Boukhari).
Il précise que la femme pieuse est la femme jolie, obéissante, dévouée et fidèle.
Il dit :
« La meilleure des femmes est celle qui, si la tu l’as regardé te fais sentir le bonheur, si tu lui ordonnes elle obéit, si tu lui fais jurer quelques choses elle te répond et si tu t’absentes elle garde tes biens et sa personne. »
(Rapporté par Nassaï).
Parmi les qualités qui abondent chez la femme qu’on épouse, elle doit appartenir à une bonne descendance, d’une famille connue pour son caractère régulier, par son calme, qui soit des divergences psychiques car il serait meilleur qu’elle est une tendresse pour son enfant et qu’elle respecte les droits de son mari. Le Messager d’Allah (saw) a demandé Umm Hani’ en mariage, elle s’est excusée en disant qu’elle est mère de plusieurs enfants. Le Prophète répondit :
« La meilleure des pieuses Quraychites est celle qui est la plus affectueuse avec son enfant étant petit et celle qui respecte l’état de son mari si son revenu est faible. »
Il est naturel que la noble extraction enfante pareillement. Le Messager d’Allah (saw) dit :
« Les gens sont semblables aux métaux, comme l’or et l’argent, ceux qui étaient les meilleurs à l’époque antéislamique sont les meilleurs en islam s’ils l’étudient et le comprennent bien. »
La femme affectueuse est celle qui cherche à plaire à son mari et fait de son possible pour obtenir sa satisfaction.
L’homme par nature aime la beauté et sent dans son for intérieur qu’il lui manque quelque chose si cette beauté est loin de lui. S’il gagne cette chose qui lui manque, il se sent équilibrer et abreuve son affection et son bonheur. Pour cela, l’Islam en parlant du choix de la femme a mis en considération la qualité de la beauté. Il y a un hadith authentique qui dit :
« Allah est beau et aime la beauté. »
Mughira Bin Chu’ba a épousé une femme, en racontant au Prophète, il lui a dit :
« Vas la contempler, votre mariage sera heureux. », C’est-à-dire l’envie et l’intimité dureront entre vous.
Le Messager d’Allah (saw) a recommandé à un homme qui a épousé une femme des Ansars de la contempler. Il lui dit : « Contemples-la, les Ansars ont quelque chose dans les yeux. »
Il vaudra mieux que la femme soit vierge, cette dernière est innocente et naïve et n’a aucune connaissance de hommes, le mariage avec elle sera plus fort, son amour pour son mari lui sera très proche de son cœur.
Il est aussi à remarquer qu’il faut avoir entre les deux époux une certaine concordance dans l’âge et le niveau social, culturel et économique. Ce genre de concordance aide à la continuité de l’intimité. Abou Bakr et ‘Omar ont demandé la main de Fatima, la fille du Prophète. Il répondit : « Elle est encore petite. » Lorsque ‘Ali l’a demandé, il la lui a donné.
L’islam nous a indiqué ces quelques renseignements pour ceux qui désirent se marier, comme chemin à suivre.
Si l’on prend en considération ces conseils en choisissant l’épouse, nous pouvons assurer une maison au paradis où l’époux et les enfants vivent dans le bonheur, cette maison préparera des enfants pieux par qui leur mère mènera une vie gracieuse.
Et Allah Seul Sait….
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.