Jour 2 : La Religion – Partie 2
Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection.
Apres avoir énoncé certain point dans une 1ère Partie hier, premier jour de ramadan, nous allons terminer avec d’autres points ce 2ème Jour.
Les images ou représentation :
La question de l’image (dessinée ou peinte ou de la photographie), fait l’objet de divergences entre les savants musulmans.
Certains Hadiths montrent que ce sont les statues et les idoles qui sont interdites, et non pas les illustrations et les images qui ne sont pas en relief et qui se trouvent par exemple sur des vêtements (Hadith rapporté par Bousr (ra) et cité par l’Imâm Boukhari, confirmé par un autre Hadith de Sahl Ibn Hounayf (ra) et authentifié par l’Imâm Tirmidhy)
Pour les images : si une image est placée à un endroit où on ne lui accorde aucune considération (sur un tapis par exemple…), selon l’avis d’une bonne partie des oulémas, il est permis de la conserver, comme le rapporte l’Imâm An Nawawy dans son commentaire du Sahih Mouslim.
Et si elle placée ailleurs (sur un rideau, un vêtement ou accrochée au mur par exemple…), alors selon les savants des écoles hanafite, chaféite et hanbalite, il n’est pas permis de la garder. Mais d’autres savants (dont une bonne partie des oulémas de l’école malékite) pensent au contraire que, même dans ce genre de cas, il est permis de garder de telles images sous certaines conditions :
- l’image ne doit pas représenter une divinité ou une créature à laquelle un culte est voué.
- l’image ne doit pas être le produit d’un artiste qui cherche par son geste à imiter la création de Dieu.
- l’image ne doit pas non plus avoir pour but de glorifier ou de vénérer une personnalité humaine.
(Certains des savants qui partagent ce second avis pensent que les images n’étaient pas permises au début de l’Islam, puis qu’elles ont été autorisées, et l’interdiction n’est restée que pour les idoles et les statues.)
Pour la Photographie : Sur ce point aussi les avis sont partagés, et ce pour la simple et bonne raison que ce procédé n’existait pas à l’époque du Prophète Mohamed (saw). Pour pouvoir statuer sur la question, les oulémas ont eu recours au « Ijtihad » (un effort de réflexion à partir des sources premières). Deux avis principaux ont ainsi été énoncés sur la question :
Certains oulémas (c’est le cas notamment d’une bonne partie des savants indo-pakistanais ainsi que ceux d’Arabie Saoudite; Cheikh Albani. était également de cet avis…) comparent la photographie à l’image dessinée, et la déclarent illicite si elle représente une créature dotée d’une âme (hommes, animaux…), sauf en cas de nécessité (papiers d’identité…).
D’autres savants (du monde arabe et ailleurs) considèrent au contraire que la photographie n’est qu’un reflet de la réalité (à l’instar du reflet qui apparaît dans un miroir) et ne peut être comparée à une image dessinée. Selon eux, la photographie est donc permise, tant qu’elle ne montre pas quelque chose d’illicite.
(Références: « Al Halâl wal Harâm fil Islam » du Dr Yousouf Qaradâwi, « Al Halâl wal Harâm » de Cheikh Khâlid Sayfoullah, « Takmilah Fath oul Moulhim » de Moufti Taqi Ousmâni et « Al Fiqh oul Islâmiy wa adillatouh » de Cheikh Wahbah Az Zouheïli).
Manger de la main gauche :
En général, les actions considérées comme importantes dans la religion doivent être effectuées avec la main droite. C’est particulièrement vrai si ces actions ont été mentionnées dans la sunna comme étant méritoires.
Dans l’école Malikite, manger avec la main gauche n’est pas considéré comme un péché. Cependant, manger et boire avec la main droite est une sunna du Messager (saw).
Il est détestable de manger et de boire avec la main gauche selon la majorité des Oulémas. Certains d’eux l’ont même interdit étant donné l’ordre donné de manger et de boire avec la main droite et l’interdiction de le faire avec la main gauche.
Le Messager (saw)a dit :
« Si l’un de vous mange qu’il le fasse avec sa main droite et s’il boit qu’il le fasse avec sa main droite. Car le diable mange et boit avec sa main gauche. »
(Rapporté par Mouslim)
Le Messager (saw) a dit à Omar Ibn Salama :
« Mange avec ta main droite et de ce qui est près de toi. »
(Rapporté Boukhari et Mouslim)
En effet, les hadiths sur ce sujet sont nombreux, il convient au musulman de ne pas violer leurs recommandations et de ressembler au diable et aux orgueilleux. Ceci est valable lorsque l’on est capable de manger avec la main droite car au cas où l’on est incapable, alors il n’y a pas d’interdiction à cela.
L’homosexualité :
L’homosexualité est la manifestation d’un désir sexuel envers une personne du même sexe (le terme grec « homos » signifie « le même »). Une lesbienne est une femme homosexuelle. De nos jours, le terme « gay » est couramment utilisé pour faire référence à des personnes homosexuelles des deux sexes. Les trois grandes religions (judaïsme, christianisme et islam) ont quant à elles toujours considéré l’homosexualité comme un péché.
L’homosexualité est clairement interdite dans l’islam et fait partie des grands péchés comme le montrent le Coran, les hadiths authentiques et le consensus de la communauté. L’homosexualité est perçue comme une déviation perverse et toutes les écoles de pensée et de jurisprudence considèrent l’homosexualité comme illicite. L’islam considère que l’attitude du monde occidental, de nos jours, est une réalité de notre époque, témoin d’une véritable décadence morale.
Allah dit :
« Allez-vous accomplir l’acte sexuel avec les mâles de ce monde ? Et vous délaissez les épouses que votre Seigneur a crée pour vous? Mais vous êtes plutôt un peuple de transgresseurs »
(Coran 26 Verset 165-166)
Allah dit :
« Et Lot quand il a dit à son peuple: vous livrez-vous à la turpitude alors que vous savez? Allez-vous assouvir vos désirs avec des hommes au lieu des femmes? Mais vous êtes plutôt un peuple d’ignorants »
(Coran 27 Verset 54-55)
Allah dit :
« Et Lot quand il a dit à son peuple: certes vous commetez une turpitude concernant laquelle personne dans l’univers ne vous a précédé. Allez vous avoir des rapports sexuels avec des hommes ? ».
(Coran 29 Verset 28-29)
Allah dit :
« Et Lot quand il a dit à son peuple: Allez vous commettre une turpitude concernant laquelle personne dans l’univers ne vous a précédé? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec des hommes et pas avec des femmes. Mais vous êtes plutôt un peuple outrancier »
(Coran 7 Verset 80-81)
Le Messager (saw) a dit :
« Maudit est celui qui insulte son père, maudit est celui qui insulte sa mère, maudit est celui qui égorge pour un autre qu’Allah, maudit est celui qui change les limites des terres, maudit est celui qui égare un aveugle du chemin, maudit est celui qui a un rapport sexuel avec un animal, maudit est celui qui pratique l’acte du peuple de Lot « .
(Rapporte par Ahmed et authentifié par cheikh Albani)
Le vol :
Le vol revêt divers aspects, on trouve le vol direct (manifeste) qui n’est autre que dérober consciemment un bien, le vol indirect ou insouciant, comme par exemple, le fait de ne pas remplir pleinement son horaire de travail en arrivant soit en retard ou en partant plus tôt, le vol dans la prière comme nous le souligna le Messager (saw), lorsque l’on se montre distrait durant sa prière, le fait de prendre une chose si minime soit-elle qui ne nous appartient pas, tel un employé qui utilise le matériel de son entreprise sans que son responsable en soit avisé, prendre une enveloppe, se servir de la machine à affranchir de son entreprise pour l’envoi de son courrier personnel, cueillir sur un arbre un fruit, emprunter sans autorisation un objet qui appartient aux parents etc… Car tout bien quel qu’il soit à un propriétaire.
L’on comprend qu’il existe différents degrés du vol et qu’en l’occurrence, le péché est comptabilisé selon le degré de l’acte. N’est pas Musulman celui qui vole et ceci conformément au hadith suivant :
Le Messager (saw) a dit :
« Nul ne commet la fornication tout en étant croyant ; nul ne consomme du vin tout en étant croyant ; nul ne commet un vol ou pique un objet qui lui attire les regards tout en étant croyant »
(Rapporté par Boukhari)
Le vol est devenu une vraie plaie dans les sociétés. Mêmes les hommes politiques détournent à leurs fins personnelles, les biens de la communauté qu’ils ont en charge. Les lois votées par ces mêmes hommes leur ont conféré l’immunité sur Terre.
Allah dit :
« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu’ils se sont acquis. »
(Coran 5 Verset 38).
Combien de gens ont travaillé dur ont dépensé d’efforts pour obtenir un bien. Ce même bien qui leur sera volé ou brûlé…
Le Messager (saw) dans un hadith courant a dit que même si sa fille Fatima était reconnue coupable de vol, elle aurait la main coupée.
Deux points importants doivent être ajoutés sur la sanction. Tout d’abord, le Calife Omar (ra) interdit l’application de cette peine en cas de disette (famine). La majorité des savants considère que cette peine n’est applicable que dans un Etat régit par les lois de l’Islam dès lors que le peuple ne vit pas dans une misère pauvre et qu’il est pleinement conscient de la peine qu’il encourt en cas de vol.
La justice humaine a montré tellement de laxisme dans les jugements que des fléaux tels que le vol, sont devenus actuellement banals et un mal croissant ceci pour le fait d’avoir délibérément ignoré les commandements Divins. Combien de victimes de vols ont été tués, violentés, violés, handicapés ? C’est pour cette raison que le vol doit être combattu et à ce sujet,
Un homme vint auprès du Messager (saw) et lui dit :
« Dis-mois si quelqu’un m’envahissait pour me prendre mes biens ?
(Rapporté par Mouslim)
–Ne lui en donne pas
– Et s’il se bât contre moi ?
– défends-toi
– s’il me tue
– tu seras un martyr
– si je le tuais ?
– Il ira en enfer »
Le Messager (saw) a dit :
« Au nom d’Allah, toute personne parmi vous qui prendra une chose à laquelle elle n’a pas droit, l’emportera quand elle rencontrera Allah au jour de la Résurrection. Je reconnaîtrai l’un de vous, qui rencontrera Allah, porteur d’un chameau ou d’une vache mugissant, ou d’une brebis qui bêle » Et puis il leva sa main au point de laisser apparaître la blancheur de son aisselle et dit : » Mon Seigneur, ai-je transmis ? »
(Rapporté par Boukhari et Mouslim)
Les jeux de hasard :
Allah dit :
« Ô les croyant, le vin, le jeux de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard l’inimitié et la haine, et vous détourner du chemin Allah et de la salât. Allez-vous donc y mettre fin ? »
(Coran : 5 Verset 90-91)
La notion du bien et le mal
Le Coran nous dit que le bien, le mal et tout ce qui peut arriver dans ce monde arrivent par la Volonté de Dieu. Nous sommes incapables de cerner Son infinie Volonté et Sagesse. Il régit Son univers comme bon Lui semble. Le Coran nous informe que Dieu est le Très-Sage et que tout ce qu’Il fait est bon et juste. Nous devons nous soumettre et nous rendre à Sa Volonté. Le Coran nous a éclairés par la guidance utile et suffisante pour nos besoins.
Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal fait partie des plus sublimes rôles qu’un musulman peut jouer dans sa communauté. Il est l’un des plus nobles actes d’adoration et l’un des mieux rétribué dans cette vie comme dans celle de l’au-delà. Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal fait partie des fondements de la religion. Sa conduite est un combat dans le chemin d’Allah. La communauté qui applique les préceptes de l’Islam en ordonnant le bien et en interdisant le mal, atteint le bonheur d’ici-bas et celui de l’au-delà et reçoit le soutien d’Allah et Son appui.
Allah dit :
« Ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l’issue finale de toute chose appartient à Allah. »
(Coran 22 Verset 41)
Nombreux sont les versets coraniques et les hadiths qui montrent l’importance et la valeur de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. Si la communauté musulmane abandonne la pratique de la recommandation du bien et de l’interdiction du mal, l’injustice et la corruption se généraliseraient en son sein et elle mériterait alors la malédiction divine, comme les mécréants issus des fils d’Israël qui avaient délaissé cette pratique.
Allah dit :
« Ceux des mécréants d’Israël qui n’avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, parce qu’ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s’interdisaient pas les uns aux autres ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, ce qu’ils faisaient »
(Coran 5 Verset 78-79)
Le Messager (saw) a dit :
« Quiconque constate un fait blâmable doit intervenir pour le corriger par la main, s’il n’est pas capable qu’il le fasse par la langue, s’il n’en est pas capable qu’il le désapprouve dans son for intérieur, c’est là le degré le plus faible de la foi. »
(Rapporté par Mouslim)
On ne va pas chercher à repérer les origines de ces mauvaises tendances pour savoir si elles sont innées ou acquises, car ce qui compte ici, c’est de souligner que les unes et les autres existent en l’homme, qu’elles l’assaillent pour mieux le contrôler et que son salut dépend du choix auquel il succombe.
Allah dit :
« Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée; et lui inspiré son immortalité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. Et perdu certes, celui qui la corrompt »
(Coran 91 Verset 7-10)
Il est un devoir de croire qu’Allah a prédestiné le bien et le mal, mais Allah agrée le bien et n’agrée pas le mal, Il ordonne le bien et interdit le mal. Dieu est le créateur des actes des esclaves, de leurs volontés et de leurs intentions qu’ils soient du bien ou du mal.
Le Messager (saw) a dit :
« La foi est que tu croies en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers et en le jour dernier et que tu croies à la destinée qu’elle soit du bien ou du mal »
(Rapporté par Mouslim)
La signification de ce Hadîth est la suivante : les créatures qu’Allah a prédestinées, parmi lesquelles il y a le bien et le mal.
Dieu a créé le bien et le mal, mais Il ordonne le bien et Il interdit le mal. Il récompense le bien et ne récompense pas le mal.
La prière
C’est le premier pilier de l’islam que le Messager (saw) a mentionné après la profession de foi, par laquelle une personne devient musulmane. La prière a été rendue obligatoire pour tous les prophètes et tous les peuples.
Allah dit :
« Moi, Je t’ai choisi, écoute donc ce qui va t’être révélé. Certes, c’est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la salât pour te souvenir de Moi. »
(Coran 20 Verset 13-14)
La prière islamique ou salât (prière; acte de dévotion) est l’un des cinq piliers de l’islam. Outre la prière surérogatoire (nafilah), chaque musulman est tenu d’effectuer cinq prières quotidiennes obligatoires (faridah).
La prière doit s’effectuer en état de pureté : si ce n’est pas le cas, il faut pratiquer les ablutions. Les cinq prières qui sont obligatoires sont :
- Soubh : c’est la prière de l’aube, avant le lever du soleil. Elle est précédée du « fajr » qui est surérogatoire,
- El-Duhr : c’est la prière qui a lieu en début d’après-midi,
- El-Asr : la prière a lieu dans la deuxième moitié de l’après-midi,
- El-Maghreb : cette prière a lieu au moment du coucher du soleil,
- El-’ishâ : la prière a lieu après le crépuscule, elle peut être effectuée à partir de la disparition complète des lueurs.
Et le vendredi, est marqué d’une grande prière. La prière du vendredi revêt un caractère particulier, c’est la plus importante journée de la semaine. Elle est célébrée à la même heure que la prière du Duhr, qu’elle remplace et elle doit être accomplie obligatoirement en groupe. L’imam prononce un sermon, marqué par une pause au milieu.
Le Messager (saw) a dit :
« Les cinq prières quotidiennes et la prière du vendredi jusqu’à celle du vendredi suivant sont une expiation pour ce qui est commis entre elles. »
(Rapporté par Mouslim)
Le fait d’avoir chaque jour des moments réservés pour se rapprocher de Dieu aide le musulman à demeurer conscient de l’importance de sa foi et du rôle que joue cette dernière dans sa vie quotidienne. La prière consiste en récitations des versets du Coran (en arabe bien sur) et en une série de mouvements : positions debout, inclinée, prosternée et assise. Les récitations et les mouvements de la prière sont l’expression de la soumission, de l’humilité et de l’adoration envers Dieu.
Les différentes positions qu’adopte le musulman durant sa prière expriment sa soumission, tandis que les paroles qu’il récite lui rappellent son engagement envers Dieu.
Ces prières servent de rappel constant, aident le croyant et la croyante à garder Dieu à l’esprit et dans le cœur, dans le tourbillon quotidien du travail, des relations familiales et des distractions de toutes sortes. La prière renforce la foi, réaffirme notre dépendance envers Dieu et nous aide à relativiser les choses d’ici-bas.
Pour prier, le musulman se positionne face à la Mecque, la ville sainte qui abrite la Ka’ba, c’est-à-dire l’ancien lieu d’adoration bâti par Abraham et son fils Ismaël.
Accomplir sa prière seul est permis, mais la prière en groupe à la mosquée a un mérite particulier (27 degrés supérieur à l’individuel), c’est pourquoi les musulmans sont encouragés à accomplir les prières obligatoires en groupe. Leur visage et leur corps tournés en direction de la Ka’ba, à la Mecque, les croyants se positionnent en rangs parallèles derrière le imam, qui les dirige dans la prière.
Les musulmans prient dans un lieu de culte appelé mosquée (ou masdjid en arabe). A l’entrée de chaque mosquée, les fidèles peuvent laisser leurs chaussures, car il est interdit d’y entrer chaussé par hygiène et respect des lieux. Les mosquées abritent aussi généralement un endroit permettant aux personnes qui le nécessitent de procéder aux ablutions rituelles avant la prière. Une mosquée ne est jamais décorée de statues ou de tableaux représentatifs, car cela est interdit par l’Islam qui y voit une forme d’idolâtrie, parfois décorée de calligraphies. Les mosquées ont (dans les pays musulman) un minaret, une longue tour en haut de laquelle le Muezzin procède à l’adhan, l’appel à la prière.
Le ramadan
Allah dit :
« Ô les croyez, on vous a prescrit le jeûne comme il a été prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété. »
(Coran 2 Verset 183)
Le Ramadan est une obligation, sauf en cas de problème de santé, car le jeûne pourrait l’aggraver. On remarquera que le jeûne existait bien avant l’époque du prophète Mohammed puisque les autres prophètes jeûnaient aussi. C’est un mois de spiritualité pour se rapprocher de Dieu, pour travailler sa foi, faire un effort particulier dans le chemin d’Allah. De plus, c’est un mois particulier où, selon les musulmans, Allahfacilite l’accès aux bonnes actions (d’après la tradition, les shayatines, c’est-à-dire les démons, sont enchaînés aux portes de l’enfer)
Le Mariage
Allah dit :
« Parmi Ses signes est qu’Il a créé pour vous à partir de vous-même des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles le calme (quiétude) et le gîte et qu’Il a établi entre vous des liens de tendresse (affection) et de miséricorde. Il y a en cela des signes certains pour des gens qui méditent »
(Coran 30 Verset 21)
Le Messager (saw) a dit :
« Le monde entier est une provision et la meilleure chose au monde est une femme pieuse. »
(Rapporté par Muslim)
C’est un contrat des plus importants, car il sous-entend la fondation d’une nouvelle famille, des devoirs et des responsabilités pour les deux conjoints, il n’y a pas d’engagement devant Dieu et il n’est pas indissoluble (possibilité de répudiation, existence de la polygamie), même si Dieu « déteste » le divorce.
Il est toutefois religieusement codifié selon des critères : le consentement des mariés et du tuteur de la mariée, la dot du mari, la volonté des deux époux exprimée devant témoin (l’Islam assure en effet à la femme le droit d’accepter ou de refuser toute proposition de mariage, son silence valant pour acceptation).
Le célibat est contraire aux principes de l’islam.
Des fiançailles (Khitba) peuvent précédés le mariage, ils permettent aux deux futures mariés de se connaître et s’entendre (en toute pudeur et respect des convenances de la Shari’a). En Islam, il y a des convenances et des conditions à respecter pour les fiançailles.
Le pèlerinage à la Mecque
Le pèlerinage à la Mecque est le cinquième pilier de l’Islam, selon plusieurs traditions, hadith prophétique.
« L’Islam, c’est l’attestation de foi qu’il n’y a rien de divin que Allah et que Mohamed est un messager d’Allah, d’accomplir la prière, de s’acquitter de l’aumône purificatrice, de jeûner le mois de Ramadan et d’effectuer le pèlerinage à la demeure pour celui qui en a les moyens. »
(Rapporté par Al Bokhari et Muslim)
L’accomplissement du pèlerinage, Hadj, est une institution divine prescrite durant la sixième année de l’hégire.
Allah dit :
« .. Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la maison. Et quiconque ne croit pas… Allah Se passe largement des mondes »
(Coran 3 Verset 97)
Le pèlerinage n’est obligatoire que si en a les moyens matériels et physiques. Le jour du départ et celui du retour sont des jours de fête pour les familles de pèlerins.
Conditions qui rendent le pèlerinage obligatoire :
- Etre musulman(e)
- Etre sain d’esprit
- Avoir atteint l’âge de puberté
- Posséder les moyens matériels et physiques
Conditions de validité du pèlerinage :
- Etre musulman,
- Etre accompli par un être responsable, (pubère et sain d’esprit)
- Qu’il soit accompli durant la sacralité temporelle des mois de Chawal, Dhou al Qi’da et Dhou al Hijja. Ce sont les trois derniers mois du calendrier hégirien.
En effet le pèlerinage ne peut s’accomplir qu’en un temps bien défini et en un lieu précis. C’est pourquoi la sacralité spatiale et temporelle est des conditions sine qua non pour la validité du pèlerinage.
Les piliers du pèlerinage :
- Al ihram (la sacralisation)
- Attawaf (la circumambulation)
- Assa’y (la procession)
- Al woqof bi ’Arafat (le stationnement)
Les fêtes
Les fêtes en islam, il y deux grandes fêtes, Aïd El-Fitr et Aïd El-Adha. Le reste des dites fêtes ne sont des proprement dite fête, c’est plutôt des coutumes inventées dans les différent pays qui les pratiques.
Pour les fêtes des prières collectives sont organisées, qui incluent un sermon, sont aussi offertes les matins des deux jours de fêtes en islam. L’un de ces jours est celui qui met un terme au jeûne du Ramadan (Aïd El-Fitr), qui est donc le premier jour du mois suivant celui de Ramadan (Chawal), tandis que l’autre est celui qui conclut le pèlerinage, ou le Hajj (Aïd El-Adha).
Les Funérailles
On se prépare toute sa vie terrestre à la vie éternelle. La mort est le passage vers la vie future, on peut connaître l’enfer, le purgatoire ou le paradis. Après les ablutions rituelles, le corps du défunt, habillé d’un linceul blanc, est enterré dans les 24 heures. Au cimetière la tête du défunt est dirigée vers la Mecque. On récite des versets du Coran avant et après l’enterrement. Après les ablutions rituelles, le corps du défunt, habillé d’un linceul blanc, est déposé à même la terre. La famille porte le deuil pendant 3 jours (7 et/ou 40 jours dans certains pays) et ne doit pas être un désespoir, puis organise un repas, Le 7ème et/ou 40ème jour après la mort, la famille se recueille sur la tombe et fait l’aumône aux pauvres..
La vie d’ici bas est courtes, ce n’est qu’un passage où nul n’est éternel où les peines et les joies se succèdent.
Allah dit :
« Chaque âme goûtera la mort. Mais c’est seulement au jour de la résurrection que vous entière rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, a certes réussi. Et la vie présente n’est qu’une jouissance trompeuse »
(Coran 3 Verset 185)
Le musulman doit s’y préparer avant que la mort ne le surprenne, personne n’échappe à la mort.
Et Allah seul détient La Vérité
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.