Un Verset,Un Tafsir (S3,V36)
(Verset Muslim Pro du 27 Mars 2020)
« Puis, lorsqu’elle en eut accouché, elle dit: « Seigneur, voilà que j’ai accouché d’une fille » or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché ! Le garçon n’est pas comme la fille. « Je l’ai nommée Maryam (Marie), et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni ». »
(Coran 3 Verset 36)
La femme de ‘Imran, la mère de Marie -que Dieu la salue- s’appelait: Hanna Bent Faqoud. Mouhammad Ben Ishaq rapporte:
« Elle était une femme stérile. Un jour, elle vit un oiseau abecquer son petit et eut tellement envie d’avoir un enfant. Elle implora le Seigneur qui l’exauça.
La nuit elle eut de rapport avec son époux et tomba enceinte.
Constatant sa grossesse, elle fit un vœu de consacrer cet enfant au service du temple. Elle s’adressa au Seigneur :
« Je voue à ton culte l’enfant que je porte dans mon sein. Agrée-le car Tu entends et sais tout »
Elle ne savait pas encore ce qu’elle portait; un garçon ou une fille.
Lorsqu’elle le mit au monde et sut qu’elle était une fille, elle s’écria :
« J’ai mis au monde une fille ».
Dieu savait ce qu’elle avait enfanté, je l’ai appelée Marie. Mais un garçon n’est pas semblable a une fille dans sa robustesse et sa capacité pour servir le temple.
De ce fait on peut conclure qu’il est toléré de donner un nom à l’enfant le jour de sa naissance, car une telle règle qui était suivie auparavant, pourrait encore être appliquée chez nous, une chose qui a été confirmée d’après un hadith authentifie dans lequel l’Envoyé de Dieu (saw) a dit :
« Cette nuit j ’ai eu un garçon et je lui ai donné le nom de mon ancêtre Ibrahim »
(Rapporte par Boukhâri et Muslim)
Al-Boukhâri a cité dans son Sahih qu’un homme informa l’Envoyé de Dieu (saw) de la naissance d’un garçon et lui demanda quel nom devait-il lui donner? il lui répondit;
« Donne-lui le nom Abdul-Rahman ».
Samoura Ben Jondob rapporte que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit:
« A la naissance de l’enfant et au septième jour, on doit présenter une aqiqa (une bête à sacrifier), en donnant un nom à l’enfant et en lui rasant la tête » (Rapporte par Ahmed et les auteurs des Sunan)
La mère de Marie pria le Seigneur:
« Je la mets sous Ta sauvegarde, elle et sa postérité, pour que Tu la défendes contre les maléfices de Satan le maudit ».
Elle mit donc sa fille ainsi que sa postérité, qui ne serait autre que Jésus (as) sous la protection de Dieu, et Dieu l’exauça.
A ce propos, Abou Hurayrah (ra) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit :
« Aucun enfant n’a été mis au monde sans avoir été au moment de sa naissance, touche par le démon, il sort en vagissant à cause de cet attouchement, a l’exception de Marie et de son fils »
Et Abou Hurayrah (ra) d’ajouter :
Récitez si vous voulez :
« Je la mets sous Ta sauvegarde, elle et sa postérité, pour que Tu la défendes contre les maléfices des Satan le maudit »
(Tafsir d’Ibn Kathir)