Rappels Islamiques

Le Bon Comportement du Musulman


SOMMAIRE

Le Voisinage
A Table
L’habillement
La pudeur
Le Sommeil
L’hospitalité
Formuler une invitation
Répondre à une invitation
Comportement à adopter
De la part de l’invité
De la part de l’hôte
La générosité


Un important conseil du Prophète (saw) comportant le succès et la réussite dans l’autre vie. Le Prophète (saw) a dit :
« Celui qui veut être éloigné de l’enfer et entrer au paradis, qu’il fasse en sorte de mourir en ayant la croyance en Allah et en le jour dernier et en s’étant comporté avec les gens comme il aimerait qu’on se comporte avec lui »
(Rapporté par Ibnou Hibban et Al-Baïhaqi).

Ce hadith comporte des choses et des significations précieuses. Celui qui veut être sauvé de l’enfer et se retrouver au paradis doit agir conformément à la parole du Messager (saw), croire en Allah et en le jour dernier, c’est-à-dire persévérer dans la croyance en Allah et en le jour dernier jusqu’à la mort avec tout ce que la croyance comporte et tout ce qui en découle. Puis il doit agir envers les gens comme il aimerait que les gens agissent envers lui, c’est-à-dire qu’il agit en bien envers les gens, avec le bon comportement et les caractères louables comme il aimerait qu’ils agissent envers lui.

Les gens aiment qu’on leur pardonne et qu’on agisse en bien avec eux, qu’on les croit, qu’on ne fraude pas avec eux, qu’on ne les trahit pas et qu’on n’agisse pas envers eux par ruse et tromperie. Mais le plus souvent, quand on voit les gens agir les uns envers les autres, ce n’est pas de cette façon, avec de bonnes manières comme ils aimeraient que les autres agissent envers eux.

Le Prophète (saw) a dit :
« Les croyants dont la foi est la plus complète sont ceux qui ont le meilleur comportement »
(Rapporté par Abou Daoud)


Le bon comportement d’un musulman dans la vie quotidienne :


Le Voisinage

L’importance du voisin est telle que le Prophète (saw) reçut de nombreuses recommandations à son sujet. En effet, le voisin a des droits et ne doit être lésé en aucun cas. Nous devons veiller à prendre soin de nos voisins tant que faire se peut Incha’Allah.

L’ange Jibril a tellement insisté sur les droits du voisin que le Messager d’Allah (saw) pensait qu’il allait en faire un héritier. En effet, ‘Aïcha (ra) a rapporté que le Prophète (saw) a dit :
« Jibril ne cesse de me recommander d’être bienveillant envers le voisin au point où j’ai cru qu’il allait faire de lui un des successeurs »
(Rapporté par Boukhâri).

Ce hadith en dit long sur l’importance du voisin. Comment le voisin aurait pu être un des héritiers sachant qu’il n’a aucun lien de parenté avec nous ? Cela prouve la grande importance du voisin. Il n’a pas été désigné comme successeur mais si le Prophète (saw) pensait qu’il aurait pu le devenir, cela souligne sa grande valeur.

Celui qui porte atteinte à son voisin n’est pas considéré comme un véritable croyant. En effet, celui qui croit vraiment en Allah et Son Messager (saw) doit se garder de nuire à son voisin.

Le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. Par Allah, il n’est pas un vrai croyant. » On lui demanda : « Qui est-ce qui n’est pas un vrai croyant ? ». Il répondit : « Il est celui qui n’épargne pas son voisin de ses méfaits ».
(Rapporté par Boukhâri)

Abu Hurayrah (ra) a rapporté que l’Envoyé d’Allah (saw) a dit :
« Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier, ne nuise pas à son voisin. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier honore son hôte. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier dise du bien ou qu’il se taise ».
(Rapporté par Boukhâri)

Le Messager d’Allah (saw) tout comme ses compagnons et ses épouses, par la suite étaient généreux avec ses voisins, qu’ils soient musulmans, juifs ou incroyants.

Il est important de prendre en considération le voisinage et les mérites du voisin afin de satisfaire Allah et de suivre la voie de Son Messager (saw), de ses compagnons et de ceux qui les ont suivis Incha’Allah.


A Table

Avant de manger : 
– Sa nourriture doit être honnêtement acquise sans le moindre doute d’illégitimité 
– En mangeant, le musulman se propose d’acquérir plus de force pour se consacrer à l’adoration de Dieu. S’il nourrit cette intention, son manger et son boire seront digne de récompenses.
– il doit se laver les mains avant de manger, si elles sont sales ou s’il n’est pas sûr de leur propreté. 
– le musulman se content de ce qu’il trouve, sans le critiquer. S’il lui plaît, il mange sinon il s’abstient.

Au cours du repas 
– Le musulman commence à invoquer le nom de Dieu : « Bismillâh » (au nom de Dieu) 
– Il ne souffle pas sur un aliment chaud et ne le mange pas en cet état, qu’il le laisse refroidir. Il ne souffle pas non plus dans l’eau en buvant et doit trois fois interrompre de boire pour respirer en dehors du récipient. 
– Si une partie de ce qu’il mange tombe, il l’a nettoyé et la remet dans sa bouche. 
– Il commence par servir les plus considérables, puis il sert à tour de rôle, ceux qui sont à sa droite, il sera le dernier à se servir. 
– il ne commence pas à manger le premier, alors qu’il y a parmi les convives des gens plus âgés ou plus véritables que lui. 
– Il n’oblige pas son ami ou son hôte avec insistance pour qu’il mange. (Cela pour ne pas le gêner) 
– il ne suit pas du regard ceux qui mangent (pour ne pas les intimider). Au contraire, il doit baisser les yeux, ne point s’occuper d’eux pour ne pas les embarrasser. 
– il évite pendant le repas à parler de choses de nature à dégoûter les invités. 
– S’il mange avec un pauvre, il lui donne la préférence sur lui-même. S’il mange avec des amis, il sera décontracté et aimable. 

Après le repas : 
– Il cesse de manger avant d’être complètement rassasié, pour éviter l’indigestion qui engendre la mort et fait perdre l’endentement. 
– Il ramasse les restes des aliments tombés. 
– Il se cure les dents après manger et nettoie sa bouche pour lui donner meilleure haleine. 
– Quand il a terminé, il remercie Dieu. 


L’habillement

Se vêtir est un ordre divin, Allah dit :
« Fils d’Adam ! Revêtez vos plus beaux habits au moment de chaque office. Mangez, buvez en évitant tout excès. Dieu n’aime pas qu’on outrepasse les justes limites. » 

– Le Musulman ne doit jamais porter de soie comme habit, turban ou autre. Le Prophète (saw) a dit :
« Ne portez jamais de soie, celui qui la porte ici-bas en sera privé dans l’autre monde. Montrant de la soie dans sa main droite et de l’or dans sa main gauche, il dit : ces deux sont interdits aux mâles de mon peuple, autorisés à leurs femelles »
(Abou Daoud) 

• Le musulman préfère les habits blancs ou aux habits d’autres couleurs bien que celles-ci soient autorisées. 

• La musulmane allonge son habit jusqu’à couvrir ses talons, se couvre la tête, tire le voile sur le cou, la gorge et la poitrine. 

• Le musulman n’a pas le droit de porter d’or. Il est cependant permis à l’homme de porter une bague en argent. 

• Le musulman n’a pas le droit de s’habiller en femme, ni celle-ci en homme. Le Prophète (saw) a dit : Dieu a maudit l’homme qui s’habille en femme et la femme qui s’habille en homme. 

• Le musulman quand il chausse ses souliers doit toujours commencer par le pied droit et quand il les enlève il commence par le pied gauche. 

• En s’habillant aussi, il doit commencer par le côté droit. 


La pudeur

De par sa nature, le musulman est pudique et décent. Cette qualité qui le qualifie est inhérente à sa croyance. Le Prophète (saw) dit :
« La foi comprend plus de 70 rameaux ou plus de 60. Le meilleur de ces rameaux, c’est d’attester qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et le dernier est de débarrasser la voie publique de ce qui l’encombre. La pudeur est l’un des rameaux de la foi. »

Le Prophète (saw) dit : « La pudeur n’engendre que du bien » 

Exemple de Pudeur :
Que Dieu fasse miséricorde à une femme, qui, ayant perdu son enfant, alla le chercher auprès d’un groupe de gens, le visage voilé. « Regardez cette femme dit l’un d’eux, elle s’enquiert de son enfant le visage voilé ! ». L’ayant entendu, elle lui répondit : « Homme ! Il vaut mieux perdre mon enfant que de perdre ma pudeur ! » Mais la pudeur n’empêche pas le musulman de dire ce qui est vrai, de s’instruire, d’exhorter à faire le bien et de réprouver le mal.  


Le Sommeil

Pour le musulman, le sommeil est un bienfait que Dieu a accordé à ses créatures pour reposer leurs corps qui pourra ainsi continuer à croître. Il pourra également garder son ardeur pour effectuer la tâche qu’Il lui a assignée. Dieu dit : 
« C’est de Sa miséricorde qu’il vous a assigné la nuit et le jour : pour que vous y reposiez et cherchiez de Sa grâce, et afin que vous soyez reconnaissants »
(Coran 28 Verset 73)

« Et désigné votre sommeil pour votre repos »
(Coran 78 Verset 9)

Pour témoigner de sa gratitude pour ce bienfait, le musulman doit se comporter de la manière suivante :
• S’il n’y pas nécessité de rester après la prière de « Icha », telles qu’études, conversation avec les convives ou les membres de sa famille, il ne doit pas traîner, mais se mettre tôt au lit.
• Il s’efforce de refaire ses ablutions avant de se coucher. Le Prophète (saw) le recommanda en disant :
« Avant de mettre au lit, fais ton ablution comme pour la prière. »
• Il se couche d’abord sur le côté droit et repose la tête sur la paume de la main droite. Il peut, par la suite, changer de position et tourner sur le côté gauche. 
• Il ne doit jamais s’étendre sur le ventre, ni jour, ni nuit, « C’est la posture de damnés », dit le Prophète (saw) « elle est détestée par Dieu ».

Au cas où il se réveille la nuit, il dit :
« Il n’y a de Dieu, qu’Allah, l’Unique sans associé. A lui, la Royauté, la Suprême Louange et la Toute-Puissance. Gloire à Lui! Le loué, l’Unique et le Plus-Grand. Point de puissance ni de force que par lui. Ensuite, on présente au Seigneur ses vœux qui seront bien accueillis ».

« Lâ ilâha illâ l-lâhu wahdahu lâ sharîka lahu, lahu-l-mulku wa lahu lhamdu, wa huwa ‘alâ kulli shay’in qadîr. Subhâna l-lâhi, wa-l-hamdu li-l-lâhi, wa lâ ilâha illa l-lâhu, wa l-lâhu akbaru, wa lâ hawla wa lâ quwwata illa bi-l-lâhi-l-‘aliyyi-l-‘azîm. Ensuite, on présente au Seigneur ses vœux qui seront bien accueillis »
(Rapportés par Boukhari)

Le Prophète (saw) dit :
« Quiconque se réveille la nuit et récite cette prière aura ses vœux exaucés ». (Rapportés par Boukhari)


L’hospitalité

L’hospitalité est un droit plutôt qu’une faveur et le devoir d’hospitalité est un devoir envers Dieu. Honorer ses invités est associé à deux des plus importantes croyances en islam : la croyance en Dieu et la croyance au Jour du Jugement.

L’hospitalité est l’un des principes moraux les plus important de la religion musulmane, car il s’agit non seulement d’une des plus grandes qualités du prophète Abraham (as), mais surtout d’une prescription de la plus haute importance du Prophète Mohammed (saw) :
« Quiconque croit en Dieu et au Jour Dernier, doit bien traiter son hôte »
« Quiconque croit en Dieu et au Jour Dernier doit accorder à son hôte son dû. » Mais quel est son dû, lui demande-t-on
Son dû, répondit-il, est son hébergement un jour et une nuit. L’hospitalité est de trois jours, au-delà, c’est une aumône. »

(Rapportés par Boukhâri et Muslim)

Le Prophète (saw) a dit :
« Que ceux qui croient en Dieu et au Jour du Jugement honorent leurs invités ». 
(Rapportés par Muslim)

Le prophète de Dieu (saw) a donc prescrit à sa communauté de faire preuve d’hospitalité et l’a également guidé en ce sens en lui donnant un certain nombre de conseils à suivre afin de faire preuve d’une attitude irréprochable vis-à-vis de son invité, mais également de son hôte. Il est du devoir de l’hôte de faire en sorte que son invité se sente à l’aise.  Une des façons de le faire est d’identifier ses besoins à l’avance.  Il est préférable d’offrir à son invité quelque chose à manger ou à boire avant que celui-ci ne le demande, car certains invités, par politesse, ne demandent rien ou disent qu’ils n’ont besoin de rien.

Allah dit :
« T’est-il parvenu le récit des visiteurs honorables d’Abraham ?  Quand ils entrèrent chez lui et dirent : « Paix! », il (leur) dit : « Paix », visiteurs inconnus ». Puis il alla discrètement à sa famille et apporta un veau gras. Ensuite il l’approcha d’eux… « Ne mangez-vous pas? » dit-il. Il ressentit alors de la peur vis-à-vis d’eux. Ils dirent : « N’aie pas peur ». Et ils lui annoncèrent (la naissance) d’un garçon plein de savoir. »
(Coran 51 Verset 24-28)


Formuler une invitation

Autre recommandation particulièrement importante, il ne faut jamais inviter une personne tout en sachant pertinemment que cette dernière va refuser notre invitation, parce qu’elle est incapable d’y répondre, et/ou s’il est question d’une personne que l’on n’apprécie peu ou pas du tout.


Répondre à une invitation

Le prophète de Dieu (saw) a recommandé aux croyants de toujours répondre aux invitations qui leur sont formulés s’ils ne disposent pas d’une excuse valable, comme craindre pour leur santé ou leur foi en Dieu : 
« Il faut répondre à l’invitation ! – Si on m’invite à manger une simple patte de mouton, je n’hésiterai pas à accepter. Si on m’offre un jarret de mouton, je l’accepte ! »
(Rapportés par Muslim)

L’acceptation de l’invitation vise avant tout à honorer son frère de sa présence, transformant ainsi cet acte à priori banal en acte agrée et récompensé par Dieu.

Concernant la distance séparant l’invité de son hôte, cette dernière n’a aucune incidence définitive dans l’acceptation ou le refus de l’invitation. De même c’est toujours la première invitation qui doit être acceptée, et la deuxième seulement qui peut essuyer un refus et des excuses.

Si l’invité est en état de jeûne le jour de l’invitation, il doit quand même se rendre chez son hôte, et si ce dernier souhaite à tout prix partager son repas, alors il est recommandé de rompre son jeûne, mais si l’on désire tout de même jeûner ; il est alors conseillé de prier pour son hôte.


Comportement à adopter

De la part de l’invité :

La ponctualité est le premier des commandements de l’invité, car il évitera non seulement à l’hôte de s’inquiéter de son absence, mais également de le prendre au dépourvu s’il n’est pas totalement prêt à le recevoir.

L’invité doit également faire preuve d’humilité et de modestie dans son comportement, et ne pas occuper la place d’honneur. Il doit également garder la même place, si l’hôte lui en désigne une en particulier.

Lorsque l’on est invité au domicile de quelqu’un, le séjour ne doit pas excéder trois jours, à moins que l’hôte n’est expressément formulé à son invité de prolonger son séjour. Quand l’invité décide de quitter son hôte, il doit également lui demander la permission.


De la part de l’hôte :

Concernant le maître de maison, ce dernier doit faire veiller particulièrement au bien-être de ses invités : « Quiconque croit en Dieu et au Jour dernier doit bien traiter son hôte. »

A la fin de l’invitation, le maître de maison se doit de raccompagner ses invités jusqu’à l’extérieur de la maison, gage de respect et de piété à leur égard.

En ce qui concerne le gîte, le musulman se doit de débloquer un troisième lit pour son invité.


La générosité

Jamais personne ne peut égaler le Prophète Mohammed (saw) en générosité. Tout ce qu’il recevait, il le donnait aux autres et en retirait un plaisir plus grand que ceux qui recevaient ses présents. Jamais personne ne quittait sa maison les mains vides et il faisait toujours passer les besoins des nécessiteux avant les siens. Sa générosité se manifestait de différentes façons. Parfois, il offrait un présent, d’autres fois, il empruntait une chose et la remboursait généreusement. Parfois, aussi, il achetait quelque chose et payait au vendeur plus que le prix demandé et d’autres fois, il donnait simplement en charité. Il acceptait les cadeaux qu’on lui offrait, mais en donnait toujours plus en retour.

De sa vie, le Prophète Mohammed (saw) n’a jamais répondu non à aucune demande qu’on lui a faite. Il disait souvent qu’il n’était qu’un distributeur et un trésorier et qu’Allah était Celui qui donnait tout.

Une fois, un homme vint le voir et aperçut son troupeau de chèvres, dispersé sur une vaste étendue. Il venait lui demander une aide (financière) et le Prophète Mohammed (saw) lui donna, sans hésiter, tout le troupeau de chèvres. L’homme retourna chez son peuple et l’invita à embrasser l’islam, car Mohammed (saw) était si généreux, leur dit-il, qu’il donnait à la manière de celui qui ne craint pas pauvreté.

Une autre fois, un homme vint solliciter son aide à un moment où Mohammed (saw) n’avait rien à donner; alors il dit à l’homme de faire en son nom un emprunt qu’il rembourserait lui-même plus tard. ‘Omar (ra), qui était présent, demanda au Prophète Mohammed (saw) si Allah ne l’avait pas chargé d’un fardeau trop lourd pour lui. Mohammed (saw) demeura silencieux. Cependant, un autre homme, qui était lui aussi présent, offrit son aide au premier individu. Devant cette offre, le Prophète (saw) sourit largement.

Le Prophète Mohammed (saw) était si généreux qu’il donnait toujours aux gens qui sollicitaient son aide; et même s’il n’avait rien à donner, il promettait de les aider plus tard, quand cela lui serait possible. À quelques reprises, il lui arriva d’acheter un article pour lui-même, puis de l’offrir en cadeau à celui qui venait de le lui vendre. Une fois, il acheta à ‘Omar (ra) un chameau qu’il offrit immédiatement en cadeau à ‘Abdoullah, le fils d’Omar (ra).

Parfois, Allah faisait descendre Ses bénédictions sur la nourriture que partageait le Prophète (saw) avec ses compagnons, ce qui faisait en sorte qu’elle se multipliait et que chacun avait de quoi manger à satiété. Au cours d’une bataille, 130 hommes accompagnaient le Prophète (saw). Il acheta une chèvre, l’égorgea et demanda que l’on fasse griller son foie. Lorsque le repas fut prêt, il en distribua à tous ses compagnons et en garda même une part pour ceux qui n’étaient pas présents.

Chaque fois qu’il était en possession de quelque chose, il ne trouvait de tranquillité que lorsqu’il l’avait partagé. Oum Salma (ra), son épouse, rapporta qu’un jour, en rentrant chez lui, le Messager d’Allah (saw) lui parut agité. Elle l’interrogea à ce sujet et il lui répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans être distribués. Et il ne se calma tout à fait que lorsqu’ils furent donnés aux pauvres.

Il n’était jamais satisfait tant que l’argent qu’il avait chez lui n’avait pas été complètement distribué. Une fois, il rentra chez lui en trombe après la prière, puis en ressortit presque aussitôt. Devant la surprise des gens qui le regardaient, il leur dit qu’il s’était rappelé, durant la prière, qu’il avait de l’or, chez lui.

Craignant de l’oublier et de voir cet or rester chez lui durant toute la nuit, il avait couru jusqu’à sa demeure afin de demander à ce qu’il soit immédiatement distribué en charité.

Aussi, il payait régulièrement les dettes des personnes décédées et demanda à être informé de toute personne qui décédait en laissant des dettes afin qu’il les paie pour elle.

Chaque fois que Mohammed (saw) croisait un indigent, il recommandait à ses compagnons d’être plus généreux et charitables.

Ibn ‘Abbas (ra) a rapporté avoir entendu le Messager d’Allah (saw) dire :
« Le croyant n’est pas celui qui mange à sa faim alors que son voisin est affamé. »

Abou Hurayrah (ra) a rapporté que le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Le croyant est simple et généreux, tandis que la mauvaise personne est ignoble et aime tromper. »

Le Prophète Mohammed (saw), donc, était quelqu’un de si généreux et charitable qu’il ne gardait jamais aucun surplus pour lui-même et le donnait à tous ces gens qui venaient le voir pour solliciter son aide.

Et Allah Sait mieux

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page