La Vie Antérieure du Prophète (saw)
Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur son prophète Mohamed sur sa famille et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection.
Qui est donc ce personnage du nom de Mohammad?
Il appartient à une famille très illustre de la Mecque de la tribu de Qouraïch, de la branche de Hâshim, laquelle est connue par une noblesse plus religieuse que politique.
La tradition le fait descendre d’Ismaël, fils d’Abraham, par des générations sur le nombre et le nom desquelles elle ne nous donne d’assurance que pour Vingt-et-une, jusqu’ à ‘Adnâne.
Selon l’opinion unanime des biographes, Mohammad naquit un lundi (Dans son Mémoire sur le calendrier Arabe avant l’Islam.p. 38. L’astronome égyptien, Mahmoud pacha Al-Falaki, situe la naissance du Prophète précisément au 9 Rabî-I qu’il fait correspondre au 20 avril 571) de la deuxième semaine du mois lunaire Rabî ‘-I de l’année dite de l’Eléphant, c’est-à-dire de cette invasion du Hedjaz entreprise (et d’ailleurs manquée) par le vice-roi du Yémen, Abraha, sous la domination byzantine, avec une armée où figura le plus grand éléphant du Royaume Abyssin. Les savants les plus accrédités font correspondre cette date à l’année 53 avant l’Hégire, soit l’année 571 après Jésus-Christ.
Mohammed est né orphelin « Ne t’a-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t’a recueilli! » (Coran 93 Verset 6), son père Abdallah étant mort sept mois avant sa naissance.
Suivant une coutume consacrée chez les notables de la ville d’élever leurs nouveau-nés dans l’air salubre de la campagne, l’enfant est confié aux soins d’une nourrice bédouine, Halîma, de la tribu de Bani Sa’d, jusqu’à l’âge de quatre ans.
Sa mère, Amina, aidée d’une gouvernante abyssine, Om Ayman (Voir l’Article sur Oum Ayman), se charge alors de son éducation.
Malheureusement, il ne va pas jouir longtemps de cette tendresse maternelle. Ayant perdu sa mère à l’âge de six ans, l’orphelin est recueilli par son grand-père, ‘Abdel-Muttalib, qui lui montre une affection toute particulière et prédit pour lui de grandes destinées. A peine âgé de huit ans, il perd aussi son grand-père et reçoit désormais la protection de son oncle ‘Abd-Manâf, surnommé Abu Talib. Quoique déjà chargé d’une famille nombreuse, et se trouvant par conséquent dans une situation peu aisée, Abou-Talib réserve à son neveu un amour sincèrement paternel.
Aussi voyons-nous Mohammad (alors âgé de douze ans) accompagner son oncle dans son voyage en Syrie en 582, pour ses affaires commerciales.
C’est à ce voyage que se rattache la fameuse histoire de son premier contact avec le milieu religieux, dans la personne d’un moine Chrétien de Bosra (en Syrie), appelé Ba’hîrâ. Ce docte, nous dit la tradition, ayant remarqué quelques signes annoncés par les Textes Sacrés accompagner la marche de la caravane, invita celle-ci à déjeuner avec lui et se mit à examiner la physionomie des caravaniers et à confronter leur signalement avec les documents qu’il possédait.
Aucune identité. Mais, interrogeant enfin notre adolescent, qui arriva plus tard, il s’approcha d’Abou Talib et lui dit
« Ce jeune homme est appelé à remplir un rôle immense dans le monde fais-le rentrer au plus tôt dans ton pays; mais veille toujours sur lui et méfie-toi surtout des Juifs, qui pourraient lui faire du mal, s’ils savaient de lui ce que je sais »
On connaît peu de détails sur lui entre cette date et celle de son mariage. On sait en gros qu’il passa sa jeunesse dans un état voisin de la pauvreté. Le Coran l’atteste « Ne t’a-Il pas trouvé pauvre? Alors Il t’a enrichi! » (Coran 93 Verset 8) et la tradition l’explique.
Son père étant mort jeune du vivant de son grand-père, il ne reçut pour tout héritage à la mort de sa mère qu’une esclave noire, un troupeau de moutons et cinq chameaux. Son occupation plus fréquente dans cette période semble avoir été celle de berger. Fonction dont il dira plus tard qu’elle était aussi celle des Prophètes antérieurs, Moïse et David entre autres.
Mais il se distinguait parmi les adolescents par ses mœurs raffinées, au premier chef par sa pudeur extrême, son éloignement des plaisirs faciles des jeunes gens et sa chasteté absolue. Et la confiance qu’il acquit dans les cœurs de ses compagnons justifiait le surnom qu’ils lui donnaient « Al-Amîne », (l’homme fidèle et sûr).
Ainsi nous le voyons encore jeune (âgé de vingt ans) appelé à s’asseoir aux côtés des chefs les plus vénérables des tribus dans la ligue du Foudoul. (Le mot Foudoul signifie littéralement “intervention de bons offices”. Cette association mekkoise avait pour but de soutenir les faibles, de rendre justice aux opprimés et d’assurer la paix intertribale contre quiconque eût tenté de la violer.)
Chargé d’une mission commerciale par Khadîdja, cette vertueuse, riche et noble veuve quadragénaire, il s’en acquitte avec intelligence et probité. Elle lui fait des ouvertures pour un mariage, qu’il accepte nonobstant la différence d’âge.
Durant un quart de siècle elle reste sa femme unique dont seule la mort pourra les séparer, et dont le fidèle souvenir suscitera la jalousie naïve de son ménage postérieur. Leur union est des plus heureuses et des plus fructueuses. Elle lui donne deux garçons: Al-Qasim et ‘Abdoullah, qui meurent tous deux en bas âge,et quatre filles: Zaynab, Ruqayyah, Om Kulthum et Fatima. Plus tard, à Médine, le Prophète aura encore un garçon, Ibrahim, de Marie la copte. A son tour, ce garçon mourra quelques mois avant la mort de son père.
Fatima sera la femme de ‘Ali (quatrième Calife); les deux autres cadettes épouseront successivement ‘Othman (troisième Calife). Quant à l’aînée, Zaynab, elle épousa avant l’Islam un de ses cousins maternels, Aboul ‘As, qui se convertit plus tard.
Elle meurt deux ans avant son père, laissant une fille, Omâma.
Excellent père et fidèle époux, Mohammad se montre d’une tendresse très profonde pour ses enfants et ses petits-enfants. Il fait plusieurs kilomètres de marche tout juste pour les voir et les embrasser chez leurs nourrices; il les laisse s’accrocher à son cou pendant la prière; il interrompt son discours pour les accueillir et les mettre à côté de lui sur la chaire.
Devenu riche par son mariage, et pour acquitter sa dette de reconnaissance envers son oncle, qui avait soigné son enfance, il se charge de l’aider dans l’éducation de son dernier fils, ‘Ali, à qui il donnera Fatima, la plus jeune de ses filles.
L’acte le plus marquant s’accomplit quand il atteint l’âge de trente-cinq ans, à l’occasion de la réparation de la Ka‘ba, le temple national de l’Arabie. Malgré la diversité de leur culte, toutes les tribus Arabes l’entouraient de la plus profonde vénération. Aussi les voyons-nous toutes tenir absolument à se procurer l’honneur de participer aux travaux de sa reconstruction. Par une sorte de division de travail, on s’était arrangé pour donner satisfaction à toutes les revendications, quand les concurrents se trouvèrent un jour en face de l’indivisible: la pose de la fameuse Pierre-Noire.
Nul ne voulait alors céder le droit de s’en charger. Toutefois, avant de recourir aux armes, on décida de s’en rapporter à l’arbitrage de la première personne qui entrerait dans l’enceinte sacrée par la Porte de Bani-Chaïba. Le hasard voulut que cette personne fût Mohammad. Dès qu’on le vit entrer, tout le monde s’écria: « Al-Amîn! Al-Amîn! »(L’homme fidèle et sûr!).
Et avec une présence d’esprit et une impartialité dont il a toujours fait preuve, Mohammad étendit son manteau par terre, mit la Pierre-Noire au milieu et pria les principaux chefs de tenir chacun un bout du manteau et de le soulever simultanément à la hauteur réglementaire. Parvenus ainsi à l’endroit que la Pierre devait occuper, il la prit lui-même et la posa de ses propres mains.
La satisfaction unanime fut totale et la paix immédiatement rétablie.
Arrivé à cet âge, Mohammad est physiquement, intellectuellement et moralement un homme fait; et son caractère ainsi formé va l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie. D’une taille un peu au-dessus de la moyenne, il est solidement constitué: poitrine et épaules larges; tête grosse; front développé et toujours serein; bouche large avec des dents blanches un peu séparées; barbe abondante; cheveux noirs ondulés; yeux noirs, mais la cornée en est sillonnée de rouge. Teint blanc légèrement rose; allure à la fois agile et imposante: vêtements simples, propres et soignés; sobriété rare, sans refuser l’usage de bonnes choses quand l’occasion s’en présente de façon spontanée; endurance pour les peines et les fatigues mais sans les rechercher; ordinairement recueilli; il parle peu, mais cette économie de mots n’exclut ni l’agrément de ses conversations ni sa sensibilité à l’enjouement innocent. Devenu chef et maître unique de l’Etat, il écarte délibérément pour les siens comme pour lui-même toutes sortes de luxe dans tous les domaines.
L’opposition formelle nous la voyons éclater à propos de certaines revendications matérielles de sa famille, comme Dieu le dit dans ce Verset :
« Ô Prophète! Dis à tes épouses: « Si c’est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez! Je vous donnerai [les moyens] d’en jouir et vous libèrerai [par un divorce] sans préjudice. Mais si c’est Allah que vous voulez et Son Messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a préparé pour les bienfaisante parmi vous une énorme récompense. »
(Coran 33 Verset 28-29).
Enfin, le peu de chose qu’il garde en sa possession sera entièrement distribué aux pauvres après sa mort.
C’est surtout dans la vertu sociale que nous le voyons exceller. Il ne brusque jamais l’entretien avec qui que ce soit, et ne montre aucun empressement à le finir; jamais il ne retire le premier sa main de la main de son interlocuteur; tout en se montrant intransigeant et impartial quand il s’agit d’appliquer la justice commune; il est très indulgent pour tout ce qui a trait à ses droits personnels. Un de ses serviteurs, Anas Ibn Mâlik, affirme que, pendant les dix années de son service, il n’avait jamais été interrogé sur les motifs pour lesquels il faisait telle chose et ne faisait pas telle autre.
Mais s’il a vécu jusque-là en paix avec tout le monde, il ne va pas tarder à provoquer contre lui l’animosité et les oppositions de ceux mêmes qui n’avaient cessé de le chérir.
Il s’approche maintenant de la quarantaine. Il est à la veille de l’événement décisif qui va imprimer à sa conduite une nouvelle orientation et constituer un véritable tournant dans l’Histoire générale.
Le premier symptôme de sa vocation prophétique, d’après son propre récit à ‘Aïcha, consiste dans ce fait que tout ce qu’il voyait en songe se réalisait ponctuellement en état de veille « avec une clarté semblable à celle du jour ».
Ensuite, il éprouva une certaine inclination pour la solitude. Sur le Mont Hirâ ou « Montagne de la Lumière » au nord de la Mecque, il aimait se retirer dans une grotte. Or voici qu’une nuit, exactement le 17 du mois de Ramadan, nous dit
Ibn Sa‘d, (Février 610 de l’ère Chrétienne), Mohammad a la première expérience de la révélation proprement dite. Le processus en est rapporté par l’expérimentateur lui-même sous la forme d’un dialogue se déroulant entre Gabriel et lui.
« Lis! (Ou récite!) » lui dit l’ange
« Je ne suis pas de ceux qui savent lire » répond Mohammad, étonné.
« Lis! » répète Gabriel en exerçant sur son interlocuteur une étreinte à peine supportable
« Que dois-je lire »? reprend ce dernier.
Le même ordre de lire se trouve réitéré avec une pression encore plus violente, comme pour éveiller à l’extrême son attention et inculquer dans son âme tout le sérieux de la charge surhumaine qui lui sera imposée.
« Comment lire, (ou réciter)? » réplique notre solitaire épouvanté.
Alors l’ange récite devant lui:
« Lis au nom (ou à l’aide) de ton Seigneur qui a [tout] créé, Qui a créé l’homme d’un grumeau de sang; Lis, et ton Seigneur est le plus généreux; C’est Lui qui a enseigné par l’écriture, (lit. par la plume) qui a enseigné à l’homme ce que l’homme ne savait point. »
(Coran 96 Verset 1-5)
Ce premier jaillissement de la révélation Coranique montre qu’il s’agit d’annoncer une science, non point déjà acquise, mais à recevoir par la suite, grâce à la bonté du Créateur. Il est évident que l’expression eût été tout autre, si cette inspiration était l’aboutissement de longues et mûres méditations comme on a voulu l’expliquer.
Mais, à peine sorti de la grotte pour se rendre à sa demeure, il entend une voix l’interpeler. Il lève la tête, et voici l’ange emplissant l’horizon et lui déclarant:
« O Mohammad, en Vérité tu es l’apôtre de Dieu, et moi, je suis Gabriel ».
Puis il ne vit plus rien.
Le bouleversement qu’éprouva Mohammad de ce double phénomène, auditif et visuel, inouï, a dû probablement susciter un instant chez lui quelque doute sur l’identité de la voix révélatrice, une certaine crainte d’être victime d’une hallucination diabolique, lui qui n’avait rien détesté autant que les procédés des sorciers et des devins. Avec ce trouble moral et physique, il retourna directement chez lui et, agité d’une sorte de fièvre froide, demanda qu’on l’enveloppât de bonnes couvertures. Faisant part ensuite de cet incident à Khadija, la dévouée compagne le rassura de son mieux avec les paroles les plus sages et les plus consolantes.
« Non, lui dit-elle; ne t’afflige point. Au contraire, c’est une bonne nouvelle qui doit te réjouir. Dieu ne veut sûrement pas t’infliger de mal, ni te couvrir de honte; car tu n’as jamais fait du mal, tu dis toujours la Vérité, tu entretiens excellemment tous les liens qui te relient avec tes proches, tu aides les faibles, tu enrichis les nécessiteux, tu te montres hospitalier pour tes hôtes, tu portes secours à tous ceux qui souffrent pour une cause juste. »
Toutefois, ne pouvant donner une explication positive et certaine de la nature du phénomène lui-même, elle décida de s’en aller avec lui consulter son cousin, à elle, Waraqa Ibn Nawfal, un vieillard converti au Christianisme, autrefois versé dans l’Hébreu et familier avec les Livres Saints, quoique maintenant atteint de cécité
« Si ce récit est exact, leur dit Waraqa, ce ne peut être autre chose que le Namous (ou le Grand Secrétaire céleste, ou la Loi) qui visitait Moïse (ou que Dieu avait révélé à Moïse); et Mohammad sera l’envoyé de Dieu à cette nation. Que Ne puis-je vivre jusqu’au jour où tes compatriotes te feront sortir, ô Mohammad, de ton pays! »
« Comment! Ils m’expulseront? » s’écria Mohammad.
« Mais assurément » reprit Waraqa, « Jamais homme n’apporte ce que tu apportes sans être l’objet d’hostilité et de persécutions. Mais si Dieu prolonge mes jours jusqu’à ce moment-là, et que je possède encore quelque énergie, je t’apporterai dans cette lutte le plus solide appui ».
Mais la vie de Waraqa ne fut pas assez longue, et, si des propos aussi réconfortants avaient pu jeter quelque lueur d’espérance dans cette âme anxieuse, nous allons voir que cet espoir ne fut pas de longue durée.
Or Mohammad retourne souvent chercher la deuxième leçon; il se place dans les mêmes conditions qu’auparavant, il parcourt la montagne, il tourne ses regards dans tous les sens, et les jours passent, les semaines s’écoulent, les mois succèdent aux mois, une année finit, une autre commence et, selon Ach-Cha‘bi, une troisième, et il ne voit rien venir. Seulement, chaque fois qu’il se trouve au bord du désespoir, il voit et il entend:
« O Mohammad, tu es l’apôtre de Dieu, et moi, je suis Gabriel ».
Ces mots le tranquillisent un peu mais la révélation substantielle se faisant toujours attendre, il retombe dans la même tristesse et la même angoisse. Les uns diront: « ce ne fut là qu’un accès de folie ». Les autres au contraire supposeront plus tard que « c’était vraiment une offre céleste inappréciable mais dont, par la fragilité de sa résistance, Mohammad se serait montré incapable, et comme indigne de la sollicitude divine.»
Dieu Dit dans le Coran :
« Tu (Muhammad) n’es pas, par la grâce de ton Seigneur, un possédé »
(Coran 78 Verset 2)
« Ton Seigneur ne t’a ni abandonné ni détesté. »
(Coran 93 Verset 3)
Ces deux courtes révélations coraniques, vont le rassurer contre cette double appréhension, mais sans lui fournir l’enseignement tant attendu.
Il est maintenant dans sa quarante-troisième année lunaire. Il doit toujours veiller une grande partie de la nuit dans l’attente de cette « lourde et grave parole » promise,
« Nous allons te révéler des paroles lourdes (très importantes). »
(Coran 73 Verset 5)
Il a même pris l’habitude, depuis la première révélation, de se retirer sur le mont Hirâ au mois de Ramadan. Enfin il vient d’y achever sa retraite et de descendre la pente quand il entend quelqu’un l’interpeler. Il regarde à droite, à gauche, par derrière…, il ne voit rien. Levant ses regards vers le ciel, il reconnaît l’ange qu’il avait vu à Hirâ. Mais la soudaineté de l’apparition et l’immensité majestueuse de la Créature Céleste le frappent tellement que ses jambes ne peuvent le porter. Tremblant, il retourne chez Khadîdja lui demander les mêmes soins qu’au début. Et voici que l’honorable visiteur le rejoint chez lui et lui porte le décret par lequel il l’investit de sa seconde attribution
« O toi, qui te couvres soigneusement le corps, lève-toi et lance ton avertissement… »
(Coran 74 Verset l-2)
Ainsi, son rôle de Prophète se double désormais de celui d’Apôtre. A partir de son apostolat, le Prophète va recevoir ses révélations, je ne dis pas régulièrement ni même fréquemment, mais avec une certaine continuité et sans subir d’aussi longues ruptures.
L’an 612 après J.C., c’est là le vrai point de départ de la carrière du Messager de l’Islam, carrière que la date de l’Hégire vient partager en deux périodes : Treize ans à la Mecque, et dix autres à Médine, où il mourut le l2 ou l3 Rabî‘-I de l’an 11 H (7 ou 8 Juin 632) âgé exactement de soixante-trois ans lunaires, ou, d’un peu plus de soixante et une années solaires.
Il serait très intéressant, sans doute, de le suivre à travers son infatigable activité prédicative pendant cette vingtaine d’années qui ont produit l’une des plus grandes révolutions civilisatrices qu’ait connues l’humanité.
Pour connaitre la Vie de notre Prophète Muhammad (saw) nous vous invitons à lire notre Article « Le Prophète Muhammad (saw) »
Sur ce, Que la Paix de Dieu soit sur vous et vous accompagne partout où vous êtes.